Angers 2010

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Retrouvez déjà dans ce Focus :

Le Festival vu par Raoul Servais

La liste des courts français & européens sélectionnés

Les noms des films d’écoles et des Plans animés en compétition

Le Palmarès 2010

La critique de « Anna » (Rúnar Rúnarsson, Danemark)

La critique de « Homeland » (Juan De Dios Marfil Atienza, République Tchèque)

Les quelques photos d’Angers

La critique de « In een Vergeten Moment » (Menno Otten, Pays-Bas)

La critique de « Zeitriss » de Quimu Casalprim i Suárez (Allemagne)

La critique de « A family Portrait » de Joseph Pierce (Royaume-Uni)

L’interview de Mihal Brezis, réalisatrice de « Lost Paradise » (France)

César du Meilleur court métrage, les 5 finalistes

C’est Gratuit Pour Les Filles réalisé par Claire Burger et Marie Amachoukeli

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Syn. : Dans quelques jours, Laetitia obtiendra son brevet professionnel de coiffure. Elle et sa meilleure amie Yéliz, pourront concrétiser leur rêve : ouvrir un salon ensemble. Mais avant de passer son examen, Laetitia veut aller à une fête.

¿Dónde Está Kim Basinger? réalisé par Edouard Deluc

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Syn. : Marcus et son frère Antoine atterrissent en Argentine. Ils viennent y passer quelques jours pour le mariage de leur cousin et comptent bien en profiter pour découvrir les joies de Buenos Aires. Seul problème, Antoine vient à peine de se faire quitter par la femme qu’il aime et Marcus a bien du mal à lui remonter le moral.

La Raison De L’autre réalisé par Foued Mansour

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Syn. : Caroline, jeune conseillère du RMI, découvre par hasard que l’une des personnes dont elle a la charge travaille au noir. Se sentant étrangement trahie, elle va tenter d’en savoir plus sur cet homme en le suivant une nuit après son travail. Se mettant de cette manière en danger, elle espère redonner un sens à son rôle de travailleur social et soulager ses propres démons.

Séance Familiale réalisé par Cheng-Chui Kuo

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Syn. : Une équipe de télévision française s’invite dans une famille taiwannaise vivant à Taipei, dans le cadre d’une émission de télé-réalité. Petit à petit, la caméra devient un nouvel outil de communication au sein de la famille.

Les Williams réalisé par Alban Mench

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Syn. : Parmi ses cadeaux de mariage, Francis a reçu un chien. Il demande à William, son ami d’enfance, de le garder pendant sa lune de miel. Une simple demande qui va soulever un problème de fond chez William.

L’identité du film gagnant sera connue le samedi 27 février 2010, lors de la retransmission de la Cérémonie des César (retransmise par Canal+,  en clair et en direct du Théâtre du Châtelet).

Théma Folie : Xavier Seron à Lille

Réalisateur et scénariste, Xavier Seron entre à l’IAD (Institut des Arts de Diffusion) en 2001. En 2005, « Rien d’insoluble », son film de fin d’études, est primé à de multiples reprises et sélectionné dans plus d’une cinquantaine de festivals (parmi lesquels la Mostra de Venise). En 2007, il coécrit et coréalise avec Christophe Hermans un court métrage de fiction intitulé « Le Crabe ». Le film remporte de nouveau de nombreuses récompenses. En 2008, il collabore à l’écriture du long métrage documentaire « Les Parents » de Christophe Hermans et coécrit « En compagnie de la poussière », un court-métrage de fiction que réalise Jacques Molitor. Enfin, pour Bouli Lanners, il réalise le making-of du film « Eldorado ». Il prépare en ce moment « Je me tue à le dire », son premier long métrage de fiction.

“Rien d’insoluble” (Belgique / 2005 / 15 min)

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Henry est sur le point de craquer. Il faut avouer que sa vie n’a rien d’enviable. Mais aujourd’hui, plus encore que les jours précédents, tout semble aller de travers.

“Le Crabe” (Belgique / 2007 / 25 min.)

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À quelques minutes d’une représentation théâtrale, Roberto, un comédien d’une trentaine d’années, prend la fuite pour assister à l’enterrement de son père. Dans la cafétéria presque déserte d’une station service, Bertrand, un type esseulé, le reconnaît et l’aborde. À partir de cet instant, la route de Roberto va prendre une direction inattendue…

Infos pratiques
Séance : Vendredi 22/1, à 20:30
L’Hybride – 18 rue Gosselet – 59000 Lille
Site : www.lhybride.org

P comme Posrednikat (L’entre-deux)

Fiche technique

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Synopsis : Alex, 13 ans, ne peut pas trouver de place pour mettre son vélo dans les appartements de ses parents séparés.

Genre : Fiction

Durée : 25’

Pays : Bulgarie

Année : 2008

Réalisation : Dragomir Sholev

Scénario : Dragomir Sholev

Images : Nenad Boroevich

Son : Neno Nenov

Montage : Lily Toneva

Interprétation : Koina Ruseva, Dean Donkov, Aleksander Markov

Décors : Vladislav Iliev

Production : NAFTA (National Academy for Theatre and Film Arts)

Article associé : la critique du film

Posrednikat (L’entre-deux) de Dragomir Sholev

Au Festival européen du film court de Brest et aux Rencontres Henri Langlois à Poitiers, la légèreté et la fraîcheur se sont illustrées avec la joliesse bulgare de « Posrednikat » et son traitement subtil du thème de l’enfant tiraillé entre deux parents divorcés.

Alex, 13 ans, alterne les séjours chez ses parents séparés. Bien qu’il ait deux foyers, il ne trouve pas d’endroit pour ranger son vélo, l’un étant trop petit, l’autre trop propre. Partagé entre une mère excédée et un père immature, il attise la tension ambiante en leur faisant part d’un futur renvoi de l’école.

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Un problème de vélo. Ce qui semble n’être qu’une anecdote de départ se révèle être une métaphore de la situation inconfortable du jeune garçon. Son existence scindée ne s’explique non pas par la séparation de ses parents, mais bien par leur manque de communication. Bien malgré lui, Alex se retrouve à jouer le rôle d’intermédiaire et à transmettre les desiderata de chacun à l’autre. Témoin d’un conflit d’adultes, il cherche dès lors à rétablir le dialogue entre eux, en le provoquant.

Avec « Posrednikat » (L’entre-deux), se pose la question des enfants laissés-pour-compte par le divorce. Avec sensibilité et justesse, ce film d’école bulgare dessine avec le quotidien d’un enfant encadré par des adultes ni meilleurs ni pires que les autres. Evitant la noirceur comme la mièvrerie, le récit se focalise sur cet être tiraillé entre deux familles, pourtant capable de jouer et de s’adapter dans cette vie entre-deux.

Sujet à une mise en scène fluide et à une écriture épurée, ce film fouille l’âme de ses personnages et met à nu leurs existences. Il relève le défi d’une narration à une voix, celle d’un jeune protagoniste pétri de lassitude face à la mauvaise volonté des adultes. Au final, « Posrednikat » est une histoire très humaine à l’attention des parents divorcés qui confondent trop souvent leurs enfants avec des médiateurs. Le message passe en douceur…. Juste un jeu d’enfant.

Amandine Fournier

Consulter la fiche technique du film

1.A.N.

19 janvier 2009, Format Court apparaît sur la ToileNet. Son envie est simple : traiter du court métrage de façon originale, diversifiée, et pertinente. Un an et 415 sujets plus tard, le site répond toujours à son adresse, et son affection pour le ciné-bref reste bien vivace.

En cette période de début d’année, la mode est aux bilans (perte de poids, conquêtes enregistrées, évolution professionnelle, …). À nos web-yeux, le premier anniversaire de Format Court évoque de nombreuses découvertes et émotions liées aux multiples films remarqués et appréciés, ainsi qu’aux jolies rencontres partagées.

Pendant cette période, le site a participé à des jurys, a co-organisé des soirées de courts, a suivi les festivals, a fait de la radio, s’est mis à la vidéo, et s’est pris la cyber-tête pour devenir un portail de référence du court métrage. Tout un programme, en quelques clics et saisons.

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Après vingt-trois Focus, Format Court a bien mérité des vacances. Avant de partir à Angers et à Clermont-Ferrand, il s’est offert un petit lifting et a décidé de s’internationaliser. Depuis peu, le site s’y connait en tchèque, en swahili, en grec ancien, et même un petit peu en anglais, grâce à un nouvel outil à la disposition des internautes non francophones, Google Translate.

En dernier « recourt », il ne reste plus qu’à vous souhaiter 2010 découvertes et émotions, riches en courts métrages bien évidemment.

Katia Bayer
Rédactrice en chef

P.S. : Merci à tous d’avoir participé de près ou de loin à ce projet, et à “Superman” en particulier, pour l’avoir fait naître et évoluer.

O comme Overtime

Fiche technique

Synopsis : De petites poupées de chiffons retrouvent leur créateur mort dans son atelier. Ne comprenant pas ce qui est véritablement arrivé, elles vont essayer de retrouver leur quotidien auprès du mort.

Genre : Animation

Durée : 4’50’’

Pays : France

Année : 2004

Réalisation : Oury Atlan, Thibault Berland, Damien Ferrié

Scénario : Oury Atlan, Thibault Berland, Damien Ferrié

Animation : Oury Atlan, Thibault Berland, Damien Ferrié

Musique : Sielberman Ochestra, Ornadel et the Starlight Symphony

Montage : Oury Atlan, Thibault Berland, Damien Ferrié

Production : Supinfocom

Article associé : la critique du film

M comme Meska sprawa (Une affaire d’hommes)

Fiche technique

Synopsis : Trois jours dans la vie d’un garçon de treize ans qui tente désespérément de dissimuler les coups que lui inflige son père.

Genre : Fiction

Durée : 25’

Pays : Pologne

Année : 2001

Réalisation : Slawomir Fabicki

Scénario : Slawomir Fabicki

Images : Bogumil Godfrejow

Son : Ekla Bogusz

Montage : Joanna Fabicka

Production : Panstwowa Wyzsza Szkola Filmowa Telewizyjna i Teatralna

Interprétation : Bartosz Idrak, Mariusz Jakus, Marek Bieleki, Katarzyna Bargiegowska, Pomek Rolinski

Article associé : la critique du film

D comme Dvier (La Porte)

Fiche technique

Synopsis : Parfois, même le fardeau le plus lourd peut être plus léger que l’air. Il faut aussi espérer quand on frappe à une porte.

Genre : Fiction

Durée : 19’

Pays : Pologne

Année : 2004

Réalisation : Vladimir Kott

Scénario : Vladimir Kott

Images : Eyjeny Privin

Musique : Littl Stuart

Son : Fil Lamshin

Montage : Vladimir Kott

Production : Higher Courses of Scriptwriters and Film Directors

Interprétation : Leo Okunev

Article associé : la critique du film

Henri Langlois, 30 ans de festival & quelques premières oeuvres

En 2007, les Rencontres Henri Langlois, grandes partisanes de films d’étudiants, enregistraient leur 30ème édition, et éditaient en DVD une sélection de 14 courts métrages primés en interne, pour accompagner cet anniversaire. Après vision, trois d’entre eux s’installent en toute impunité dans cette chronique très marquée par le noir et blanc.

Dvier (La Porte) de Vladimir Kott (Russie, 2004)

 

Une maison, une explosion, le néant. Une porte intacte s’ouvre tout doucement, devant le visage d’un homme ahuri, recouvert de poussières. Pourchassé par des policiers, l’individu s’enfuit, dissimulé derrière sa porte, avant de réaliser qu’il n’est pas l’objet des poursuites en cours. Après plusieurs rencontres et situations, il se débarrasse de sa moitié boisée, quand soudain, trois petits coups se font entendre…

Tourné dans un harmonieux noir et blanc, « Dvier » (La Porte) est un conte surréaliste à l’allure poétique nourri de scènes très visuelles liant un homme à sa porte et ses caractéristiques (son oeilleton, sa poignée, son poids, et sa taille). Lauréat du Prix Spécial du Jury et du Prix des Réalisateurs à Poitiers, en 2005, le film de fin d’études de Vladimir Kott, ancien étudiant moscovite, combine tendresse et humour pour révéler à terme une vérité peu connue : une porte peut se révéler bien utile dans certaines circonstances…

Meska sprawa (Une affaire d’hommes) de Slawomir Fabicki (Pologne, 2001)

Bartek a 13 ans. Sa vie en sépia se partage entre son père violent, sa mère docile, son frère cadet, son carnet de mauvaises notes, sa bande de copains, et son entraîneur de foot vindicatif. Sensible aux aléas d’un quotidien difficile, il trouve du réconfort auprès d’un vieux chien malade, surnommé Bouquet.

Prix de la Photographie, de la Jeunesse, et de la Presse à Clermont-Ferrand en 2002, et Grand Prix du Jury à Poitiers en 2002, « Meska sprawa » (Une affaire d’hommes) est un film émotionnellement magnifique. Par certains aspects, il fait penser à « The Ground Beneath », un court australien, qui traite lui aussi du rapport au père, aux adultes, et à la violence. Mais ce film-ci va plus loin : il intègre parfaitement une réalité sociale, à l’aide de plans très crus et d’une caméra à hauteur de mômes. La souffrance, l’humiliation, et la pauvreté sont les tristes reines de ce beau film dur, importante contribution à l’enfance maltraitée.

Overtime de Oury Atlan, Thibaud Berland et Damien Ferrié (France, 2004)

Ce vibrant film d’animation musical dévoile l’existence d’une multitude de poupées de chiffons rassemblées auprès de leur créateur trépassé. Visuellement proches de Kermit la Grenouille, ces marionnettes cousues main continuent à gesticuler aux côtés de leur maître, tout en essayant tant mal que bien de lui redonner vie.

Réalisé par Oury Atlan, Thibaud Berland et Damien Ferrié, trois anciens de Supinfocom, « Overtime » se partage entre nostalgie, poésie et mélancolie. Film-hommage à Jim Henson, le créateur des Muppets, ce court métrage bicolore orchestre, le temps de quelques partitions kletzmer, un réjouissant ballet chorégraphique en images de synthèse. Jugé Meilleur film d’école à Annecy, et lauréat d’une mention pour la qualité de sa photo à Poitiers, « Overtime » renvoie l’homme à son côté obscur en même temps qu’il inscrit avec rythme les mouvements de pantins-amphibiens dans la postérité d’une fable graphique.

Katia Bayer

Consulter les fiches techniques de « Dvier »  (La Porte)« Meska sprawa » (Une affaire d’hommes), et « Overtime »

Rencontres Henri Langlois : 30 ans de films d’écoles – Petits bonus : Fiches film, biographies des réalisateurs, affiches et photos du Festival.

E comme Echo

Fiche technique

Synopsis : Deux jeunes et robustes garçons assassinent une jeune fille. Entre la reconstitution du meurtre et la réunion de famille de la victime, ils doivent à présent revivre le crime brutal qu’ils ont commis et se confronter aux sentiments qu’ils ont éprouvés et qu’ils éprouvent toujours.

Genre : Fiction

Durée : 15′

Pays : Pologne

Année : 2009

Réalisation : Magnus Von Horn

Scénario : Magnus Von Horn

Images : Malgorzata Szylak

Son : Micha Robaczewski

Montage : Boguslawa Furga

Interprètes : Radomir Rospondek, Marek Kossakowski, Piotr Skiba, Dorota Segda, Kamila Sammler, Ewa Suchanek, Mariusz Siudzinski, Leon Charewicz

Production : PWSFTviT – The Polish National Film, Television and Theatre School, Lodz

Article associé : la critique du film

Echo de Magnus Von Horn

Sélectionné à Poitiers et détenteur de nombreux prix, « Echo » de Magnus Von Horn aborde le thème du crime et du châtiment auprès d’une jeunesse déséquilibrée. Ce film révèle une histoire intense, réaliste et crue.

Le film du jeune cinéaste, diplômé de l’école de Lodz aurait très bien pu s’intituler « La Reconstitution » tant il reflète, d’une certaine manière, le chef d’oeuvre de Pintilie qui met en scène deux jeunes garçons soumis à la re-création d’une bagarre anodine, à des fins communistes. Mais là où le cinéaste roumain mettait une note d’humour noir, de cynisme volontaire et d’absurde existentiel liés au contexte politique et social de la fin des années 60, le réalisateur suédois choisit lui, un traitement réaliste et un ton plus dramatique pour dénoncer le meurtre d’une jeune fille commis par deux adolescents.

Élaborée avec distance et froideur, la reconstitution effraye dans sa façon de révéler l’atrocité des faits en même temps qu’elle met en valeur les sentiments contradictoires et complexes des meurtriers. Toute l’atmosphère du film baigne dans une tension palpable et dérangeante à laquelle il est quasi impossible de se dérober. Le cinéaste pousse le tragique de la situation aux limites du dicible et nous plonge malgré nous dans l’horreur d’un acte inavouable. Se posent alors les questions de la déshumanisation d’autrui dans la folie assassine, du sentiment de culpabilité des uns et de l’éventuel pardon des autres.

À ses multiples questions, la justice réparatrice opte pour une confrontation des parents de la victime à l’un des auteurs des faits. La rencontre surprend par sa mise en scène qui mêle sobriété et rage dans un dialogue poignant. Le délinquant sort de son mutisme et son cri déchirant que l’on pourrait interpréter comme une violente prise de conscience, fait écho à la douleur des parents, impuissants et désœuvrés. Sans nul doute l’une des grandes surprises de l’année, le premier film de Von Horn résonne telle la voix moribonde d’une nymphe outragée.

Marie Bergeret

Consulter la fiche technique du film

Hélicotronc : avant-première à Bruxelles

Le 21 janvier prochain, la boîte de production Hélicotronc présentera en avant-première ses trois derniers courts métrages produits, au Centre Culturel Jacques Franck.

L’éclusier de Nicolas Boucart (2009)

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Synopsis : Un éclusier orchestre les montées et descentes des péniches à l’aide d’un vieil instrument à vent. Il partage avec son poisson rouge une petite maison habitée par une pluie sans fin. Les hommes, les chiens, les saisons passent…

Hors-chant de Renaud De Putter (2010)

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Synopsis : Début du XXe siècle. La cantatrice Marie Toulinguet a perdu sa voix. Toute entière à ce drame personnel, elle est hantée par des souvenirs angoissants de son enfance à Terre-Neuve (Canada). Elle se rappelle une poupée indienne, cadeau de sa mère. Elle avait été fabriquée par une servante nommée Shanawdithit, la dernière survivante des Indiens béothucks. Tandis que Marie revit sa perte de voix, un lien mystérieux se rétablit entre elle et cette Indienne morte. À travers cette relation énigmatique, Marie peut se réconcilier avec son passé et peut-être s’inventer un futur.

Le royaume du O de Joaquin Breton (2010)

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Synopsis : C’est le récit d’une histoire, la mythologie d’un empire. Au milieu des rumeurs urbaines ils sont deux à raconter, un homme et une femme. Entre Empire et Royaume, les espaces fluctuent, au gré des dynamiques d’expansion… vers une possible union ? Ou alors… C’est l’histoire d’un oiseau qui s’échappe. L’ultime représentant de la nature et de la science. Et d’un chasseur qui se réveille. A moins que ce ne soit la même histoire.

Infos pratiques :

Horaire: 20h
Adresse : Centre Culturel Jacques Franck. 94 chaussée de Waterloo 1060 Bruxelles
Le site d’ Hélicotronc : www.helicotronc.com

Semaine de la Critique : ouverture des inscriptions

Section parallèle du Festival de Cannes, la Semaine de la Critique se consacre, depuis ses débuts, à la découverte des jeunes talents. Dès sa création par le Syndicat Français de la Critique de Cinéma en 1962, elle s’est fixée pour mission de mettre à l’honneur les premières et deuxièmes œuvres des cinéastes du monde entier. Bernardo Bertolucci, Jean Eustache, Otar Iosseliani, Ken Loach, Wong Kar Wai, Jacques Audiard, ou encore Arnaud Desplechin ont fait leurs débuts à la Semaine de la Critique. Dans son travail de recherche de nouveaux auteurs, la Semaine a toujours été très attentive aux courts et moyens métrages, premières étapes de la carrière d’un cinéaste. C’est en présentant leurs courts métrages, que la Semaine de la Critique a révélé François Ozon, Gaspar Noé ou Andrea Arnold.

Chaque édition donne à la Semaine de la Critique une opportunité de faire découvrir 20 réalisateurs. La Compétition se compose de 7 courts et 7 longs métrages (premiers et seconds films) inédits, issus du monde entier. 3 longs et 3 moyens métrages sont également présentés en Séances Spéciales. Un nombre réduit de films pour de nombreuses projections (7 par film) : la Semaine offre une excellente visibilité publique, critique et professionnelle à Cannes. Elle tient à conserver un esprit d’ouverture en présentant des séances spéciales (moyens métrages, animation, documentaires).

Pour inscrire vous aussi votre film, vous avez jusqu’au 24 mars 2010. La date limite de réception des films est fixée au 1er avril 2010.

Inscrivez votre film
Consulter le règlement

Pour tous renseignement sur les inscriptions, consultez la FAQ ou contactez :

Hélène Auclaire
Bureau des Films
Tel +33 (0)1 45 08 81 56
h.auclaire@semainedelacritique.com

Site internet : www.semainedelacritique.com

E comme The Electrician

Fiche technique

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Synopsis : Marvin exécute les condamnés à la chaise électrique. Sa vie bascule quand le gouvernement abolit la peine de mort.

Genre : Fiction

Durée : 14’

Pays : Finlande

Année : 2009

Réalisation : Miina Alajärvi

Scénario : Jussi Jokihaara

Images : Juho Kepanen

Musique : Jarkko Hietanen

Son : Jarno Muhonen

Montage : Arttu Salmi

Production : Tampere University of Applied Sciences, School of Art and Media

Interprétation : Derek Melling

Article associé : la critique du film

The Electrician de Miina Alajärvi

Primé à de nombreux festivals partout dans le monde et sélectionné en compétition internationale à la 32ème édition du Festival des films d’écoles à Poitiers, « The Electrician » de Miina Aaljärvi pose un regard comique et inédit sur l’éternel thème de la mort.

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Gardien de prison de son état, Marvin est le préposé aux exécutions à la chaise électrique. Le jour où la pratique de la peine de mort est supprimée par un état en voie de dégénération, il récupère son objet fétiche. Congédié sous la nouvelle réforme trop humaniste à son goût, il vit mal son désœuvrement et passe son temps entre se teindre la barbe en noir et inventer une chaise électrique collective « pour toute une famille, si besoin est »… Une confidence professionnelle de la part de son médecin lui offre enfin la possibilité de se consacrer à son meilleur atout : affronter la mort sans flancher.

Film de fin d’études de la Finlandaise Miina Alajärvi, « The Electrician » est né d’une collaboration étroite entre l’Université TAMK (Finlande) et celle de Salford (Royaume-Uni). Cette comédie douce-amère divertit par son côté à la fois loufoque et sévère, dû en grande partie à son scénario. Signé Jussi Jokihaara, celui-ci dose brillamment ironie mordante et comédie de situation pure. Transposé dans le contexte blême de Manchester, où le film a été tourné, le récit est doté d’une esthétique particulièrement resserrée, quasi télévisuelle. Cerise sur le gâteau : l’acteur Derek Melling est lui-même hilarant par son aspect stoïque et implacable, tout comme Toby son chien, autre partisan fidèle du siège survolté.

S’appuyant sur la simplicité, privilégiant la transparence et se contentant de la sobriété, « The Electrician » incarne un certain genre de comédie épatant et rassurant, tel que seule la retenue nordique pourrait engendrer.

Adi Chesson

Consulter la fiche technique du film

Fuji tous courts…Le 19 janvier…

Depuis ses débuts, en 1980, Fujifilm soutient le court métrage et aide à sa diffusion via des partenariats avec des Festivals de films courts dans toute la France. Parallèlement à ces actions, les soirées « Fuji Tous courts » ont été créées. Tous les deux mois, Fujifilm permet aux réalisateurs, directeurs de la photographie et producteurs de courts métrages de projeter en 35mm leur toute dernière création cinématographique. Les soirées permettent la projection plusieurs courts métrages. Une rencontre avec les réalisateurs, producteurs et directeurs de la photographie des films présentés fait suite à ces projections.

Ce mois-ci, Fujifilm soutient le format court en proposant une sélection de 7 courts métrages projetés en qualité 35 mm. Dans le cadre des Fujifilm Award, les spectateurs seront appelés à choisir, via un bulletin de vote, leur film préféré à l’issue de cette séance. Le film recueillant le plus de votes pourra concourir pour le « Prix Fuji Tous Courts » en juin 2010.

Films présentés :

Les astres noirs de Yann Gonzalez
Trompe l’oeil de Florent Sauze
A ce soir de Olivia Basset
Entre chiens et loups de Jean-Gabriel Periot
Toute ma vie de Pierre Ferrière
La condition humaine de Anthony Combet
Faits divers de Bill Barluet

Infos utiles :

Mardi 19 janvier 2010 à 18h00
Cinéma des Cinéastes – 7 avenue de Clichy
75017 Paris

Site web : www.fujifilm.fr/www/professionnels/cinema/evenements/fuji-tous-courts.jsp

Soirée Bref : Par-delà les frontières

Une Japonaise à Clichy, un trio féminin qui tente de retrouver une famille en Espagne, un carabinier qui renoue avec ses racines au contact d’une Gitane, des Français à Buenos Aires, les relations sentimentales et familiales tissées ici célèbrent des liens cosmopolites. S’ils se jouent des stéréotypes nationaux, les émotions et surtout les rires que ces films éveillent sont autant d’heureux antidotes à tous les débats plus ou moins frelatés qui ont été agités à propos de l’identité nationale.

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Films présentés :

Cendres de Paul Costes
Annie de Francia de Christophe Le Masne
O’Moro de Christophe Calissoni/Eva Offredo
Donde esta Kim Basinger ? de Edouard Deluc

Infos : Soirée Bref, 20h30, au  MK2 Quai de scène. 14 quai de la Seine – 75019 Paris

En savoir plus…

D comme De l’autre côté

Fiche technique

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Synopsis : Ayant quitté sa famille et ses proches pour suivre ses études d’avocat, Samir retourne dans son quartier d’origine pour assister à la circoncision de son petit frère.

Genre : Fiction

Durée : 29’23’’

Pays : France

Année : 2003

Réalisation : Nassim Amaouche

Scénario : Nassim Amaouche

Images : Cedric Ascencio, Sylvain Zambelli

Son : Julien Broyer, Morgan Lanniel

Musique : Cheb Khaled

Montage : Aurélie Monier

Interprétation : Benaïssa Anouari, Yasmine Belnadi, Keine Bouhiza, Fariza Mimoun, Abde Deen

Production : Institut International de l’Image et du Son

Article associé : l’interview de Luc Engélibert

M comme Mother of exiles

Fiche technique

Synopsis : Dans la rue commerçante la plus animée du quartier chinois, Delfino se débat dans les formalités pour obtenir la nationalité américaine, John se démène pour obtenir un permis de construire et Vito vient enfin de gagner le gros lot. Ici, on peut vraiment faire fortune et profiter de tout ce qui s’offre à vous.

Genre : Documentaire

Durée : 55’

Pays : Allemagne

Année : 2008

Réalisation : Damian John Harper

Scénario : Damian John Harper

Images : Kaspar Kaven

Son : Imannuel Hick

Montage : Damian John Harper

Interprétation : Delfino Hernandez, John Casalinuovo, Vito Baltrusaitis

Production : Hochschule für Fernsehen und Film München

Le site du film : http://www.myspace.com/mother_of_exiles

Article associé : l’interview de Luc Engélibert