En 1997, lors d’une fête bachique, le court métrage est présenté à un lutin fantasque. Treize ans plus tard, ces deux-là sont toujours ensemble, et ne semblent toujours pas prêts à se faire des infidélités.
Dès le départ, Stéphane Saint-Martin, à l’origine des Lutins du court métrage, cherche à mieux honorer la création et les corps de métiers français, à se démarquer des César qui ne récompensent plus qu’un seul film court depuis 1992, et à diffuser une sélection de courts nominés à un public néophyte.
Au fil des années, en dépit d’une économie compliquée, les Lutins ont réussi à se maintenir grâce au bénévolat et à certains changements (apparition/disparition de partenaires, suppression de certains prix, ouverture du vote du public…). Cette année, l’humeur est à la lueur, à l’espoir et à la modernité : la treizième Nuit des Lutins, ayant lieu le 3 juin prochain, se déroulera en numérique et en simultané, dans une trentaine de villes en France.
Même si le mois de juin est encore loin, Format Court a envie de bousculer ses Focus en consacrant un dossier à ce malicieux farfadet, attaché au mot « court »…
Retrouvez dans ce Focus :