Archives par mot-clé : Vidéothèque

Hanna Heilborn : « Ce n’est pas évident de placer un micro et un enregistreur devant un enfant qui a une histoire difficile à raconter »

Hanna Heilborn : « Ce n’est pas évident de placer un micro et un enregistreur devant un enfant qui a une histoire difficile à raconter »

En 2003, Hanna Heilborn et David Aronowitsh ont recueilli le témoignage de Abouk et Machiek, deux anciens enfants esclaves, victimes de la guerre au Soudan. Le résultat, « Slavar » (Slaves) est un film suédois, dur, et nécessaire, lauréat du Prix Unicef et du Cristal d’Annecy, qui démunit son spectateur, par son sujet, ses voix, et ses regards. Entretien avec Hanna Heilborn, co-réalisatrice du film.

Log Jam (« The Log », « The Rain », « The Moon », « The Snake ») de Alexei Alexeev

Log Jam (« The Log », « The Rain », « The Moon », « The Snake ») de Alexei Alexeev

Après le succès de « KJFG n°5 », Alexei Alexeev a crée une série de quatre petits films, chacun d’une durée d’une minute, pour le compte de la chaîne de télévision Nickelodeon. En juin, « Log Jam » (« The Log », « The Rain », « The Moon », « The Snake ») a reçu le Cristal pour une production TV, à Annecy. L’ours, le loup, et le lapin, en ont profité pour fêter leur prix. Avant de se remettre à jouer leur morceau favori.

Slavar de Hanna Heilborn et David Aronowitsch

Slavar de Hanna Heilborn et David Aronowitsch

Lauréat du Prix Unicef et du Cristal d’Annecy, « Slavar » est une expérience cinématographique qui ne laisse pas indifférent. En livrant le témoignage de Abuk (9 ans) et de Machiek (15 ans) enlevés par la milice soudanaise et exploités comme esclaves, les réalisateurs suédois, Hanna Heilborn et David Aronowitsch abordent un sujet percutant et engagé.

Codswallop de Myles et Greg Mc Leod

Codswallop de Myles et Greg Mc Leod

Chaque pays possède apparemment ses frères déjantés du cinéma. Aux États-Unis, les frères Coen, en Belgique, les frères Malandrin, et en Grande-Bretagne ? Les frères Mc Leod. Myles et Greg n’ont pas leur stylo dans leur poche, et leur dernier court métrage animé de moins de quatre minutes, intitulé « Codswallop », nous transporte immédiatement dans un univers personnel plus qu’étrange.

Rúnar Rúnarsson : “J’ai vécu les pires moments de ma vie à cause du cinéma”

Rúnar Rúnarsson : “J’ai vécu les pires moments de ma vie à cause du cinéma”

Son premier court, « The Last Farm » a été nominé pour les Oscars en 2006, le suivant, « Smáfuglar » a concouru pour la Palme du court métrage en 2008, et le dernier, « Anna », a été présenté, cette année, à la Quinzaine des Réalisateurs. Quand Rúnar Rúnarsson ne se balade pas du côté de Los Angeles et de Cannes, il sillonne l’Islande et le Danemark. Ce grand cinéaste, auteur de films personnels, fraichement sorti de l’école, s’intéresse aux comédiens non professionnels, aux périodes de transition, et au passage à l’âge adulte.

Quinzaine des Réalisateurs : le repère des auteurs

Quinzaine des Réalisateurs : le repère des auteurs

Fondée en 1968 par la SRF (la Société des Réalisateurs de Films), la Quinzaine des Réalisateurs est une section parallèle, indépendante, internationale et non compétitive du festival de Cannes. En 69, elle apparaît, sous le nom de « Cinéma en liberté ». Dès sa première édition, la manifestation s’intéresse aux jeunes et nouveaux cinéastes, aux preneurs de risques, aux audacieux, aux avant-gardistes, aux poètes, aux défenseurs d’un cinéma d’auteur indépendant et original.

Semaine de la Critique : le court en DVD

Semaine de la Critique : le court en DVD

Créée en 1962, la Semaine de la Critique (SIC) offre, chaque année à Cannes, une plate-forme aux premières et aux deuxièmes oeuvres de jeunes cinéastes novateurs et non conventionnels. Un indice de l’importance de cet événement : au fil de ses quarante-huit éditions, la Semaine a lancé la carrière de cinéastes tels que Bernardo Bertolucci, Ken Loach, Wong Kar Wai, Jacques Audiard, Gaspar Noé, Arnaud Desplechin, François Ozon et Gonzalez Iñarritu.

Patrik Eklund : « Le court métrage est une forme d’art à part »

Patrik Eklund : « Le court métrage est une forme d’art à part »

Début mai, Bruxelles. Le réalisateur suédois Patrik Eklund est encore un inconnu (parfait, illustre) jusqu’à ce que son troisième film, « Instead of Abracadabra », soit découvert au Festival du court métrage de Bruxelles. Mi-mai, Cannes. Patrik Eklund est invité par la Semaine de la Critique à présenter son dernier court métrage, « Slitage ». Coups de fil, SMS, e-mails : une brève rencontre s’organise dans un couloir du Marché du film, à même le sol, devant de curieuses et nombreuses portes sans issue.

Georges Goldenstern : “J’ai envie d’être surpris et ému”

Georges Goldenstern : “J’ai envie d’être surpris et ému”

Après avoir dirigé l’Unité Cinéma d’Arte, Georges Goldenstern, a rejoint la Cinéfondation, une initiative créée en 1998 par le Festival de Cannes en faveur des nouvelles générations de cinéastes. Loin de la masse des films en compétition officielle, la section cherche à repérer les futurs créateurs novateurs et non formatés, tant dans la forme que le fond, à travers trois axes (la Sélection de films d’étudiants, l’Atelier et la Résidence).

Noamir, Marion et Romain Castera à propos de «#1»

Noamir, Marion et Romain Castera à propos de «#1»

Lorsqu’on invite Marion et Romain Castera pour une interview, c’est Noamir qui entre et s’installe. N O A M I R, six lettres, celles qui composent leurs deux prénoms. Frère et sœur, habitués depuis toujours à jouer ensemble, ont fusionné et prolongent ainsi leurs jeux d’enfants dans leur vie d’adultes sous forme de clips, de concerts, de films. Un corps à deux têtes en somme, artistiquement siamois. L’un a l’œil, l’autre l’oreille, et à quatre mains, ils ont réalisé « #1 », un court métrage de quatre minutes qui vient d’être sélectionné à Cannes par la Cinéfondation.

Masculin, masculin

Masculin, masculin

Qu’il soit profane ou sacré, l’art emprunte à la réalité ce qu’elle a de plus banal, complexe ou intime. Reflet d’un monde en évolution, le cinéma exhibe, aujourd’hui, les failles de la société dans laquelle l’homme tente en vain de garder l’équilibre. C’est du moins l’impression ressentie au regard des films courts présentés en compétition nationale et internationale de la 12ème édition du Festival du Court Métrage de Bruxelles.

Instead of Abracadabra de Patrik Eklund

Instead of Abracadabra de Patrik Eklund

Comédie suédoise et décalée sur la magie, la famille, et la séduction, « Instead of Abracadabra » a obtenu, au dernier Festival du court métrage de Bruxelles, le Prix du Public et celui d’interprétation masculine pour le comédien Simon J. Berger (ex-aequo avec Harry Treadaway, pour « Love you more », de Sam Taylor-Wood). Découvert un lundi, en fin de séance, à 23h30, le film de Patrik Eklund a permis aux spectateurs de quitter les sensations qui les gagnaient, film après film : léthargie, sommeil, et ennui (biffer toute mention inutile).

Serge Riaboukine : “un court métrage, ça peut être un véritable coup de poing”

Serge Riaboukine : “un court métrage, ça peut être un véritable coup de poing”

Membre du jury au dernier festival du court métrage de Bruxelles, le comédien Serge Riaboukine est connu pour ses collaborations avec Pierre Salvadori et Manuel Poirier, mais aussi pour sa participation à plusieurs courts métrages remarqués en festival (« La Leçon de guitare », « Tout est bon dans le cochon », « La Copie de Coralie »). Rencontre avec un gouailleur sensible.

Next Floor de Denis Villeneuve

Next Floor de Denis Villeneuve

Le Canadien Denis Villeneuve, sélectionné à Cannes en 1997 à la Quinzaine des réalisateurs pour un long métrage collectif intitulé « Cosmos », collectionne, depuis plus de 20 ans, prix et distinctions dans le monde entier. Pour ce réalisateur de 42 ans, le court métrage n’est pas un exercice, mais bien un moyen d’exprimer un univers visuel particulier sur un format qui se prête à toutes les audaces.

Simon Bogojevic-Narath. L’animation, la métaphore

Simon Bogojevic-Narath. L’animation, la métaphore

Simon Bogojevic-Narath est peintre, vidéaste, et animateur, en Croatie. ll y a deux ans, son film « Leviathan » a été distingué à plusieurs reprises, notamment à Clermont-Ferrand (Meilleur Film d’animation, Mention du Jury Jeunes). À la cinquième fête de l’animation de Lille, il représentait le studio d’animation Kenges spécialisé dans la 2D/3D et les effets spéciaux. Rencontre avec un peintre du mouvement.