Un jour d’école ordinaire dans la vie d’une adolescente, et ses rencontres avec trois hommes différents : sur le chemin du lycée, sur un terrain de basketball, et dans le bus du retour.
Réal. : Ziya Demirel
Fiction, 12′, 2015
Turquie, France
« Sali », premier court métrage du jeune réalisateur turc Ziya Demirel présenté ces derniers jours au festival Premiers Plans d’Angers, raconte le parcours d’une adolescente parsemé de rencontres et d’embûches dans Istanbul.
Istanbul, 2010, tandis que la ville est promue capitale européenne de la culture, qui se souvient que des milliers de chiens ont été exterminés en 1910 au nom de l’occidentalisation et du progrès ? Des habitants répondent et témoignent des liens qu’ils entretiennent aujourd’hui avec les chiens des rues de leur quartier. Du centre ville européen aux lointaines banlieues, la diversité des points de vue exprimés éclaire une société dans son évolution, ses contradictions et son saisissant dynamisme.
Réal. : Serge Avédikian
Documentaire, 52′, 2011
France, Turquie
C’était l’un des deux films que nous avions retenus à Cannes, parmi les courts métrages de la sélection officielle (l’autre étant « Night Shift » de Zia Mandviwalla). « Sessiz-be deng (Silencieux) », Palme d’or du court métrage, nous vient de Turquie. Tout en pudeur, en silences et en échanges de regards, il évoque une situation politique forte vécue d’un point de vue personnel.
L’année 1984 à Diyarbakir. Zeynep, mère de trois enfants, veut visiter son mari en prison. Elle ne parle que kurde, sa langue maternelle, mais en prison, celle-ci est strictement interdite. Sans l’usage du turc, elle est dans l’impossibilité de prononcer même un seul mot. Sa frustration augmente lorsqu’on lui interdit aussi d’apporter une nouvelle paire de chaussure pour son mari.
Réal. : Rezan Yeşilbaş
Fiction, 14′, 2012, Turquie
Le Jury des courts métrages de Cannes, identique à celui de la Cinéfondation, composé, rappelons-le, de Jean-Pierre Dardenne, de Arsinée Khanjian, de Karim Aïnouz, d’Emmanuel Carrère et de Yu Lik-wai, a désigné hier la Palme d’Or du court métrage à « Sessiz-Be Deng » (Silencieux), un très beau film turc, tout en silences et en regards, de Rezan Yessilbas.
Sélectionné cette année à la 61ème Berlinale, le court métrage « Pera Berbangê » du Turc Aran İnan Arslan présente, dans un cadre bucolique kurde, une allégorie soignée sur la liberté, cet oiseau illusoire.
Un village est évacué et sa population est déplacée à la frontière d’une grande ville. Biskov et son petit frère vendent des pigeons aux croyants sur la place du marché. Les pigeons sont mis en liberté. Plus tard, Biskov les recueille et les ramène chez lui. Que signifie la liberté? Qui prend la décision de la donner ou de la reprendre?