Tornike Bziava. La mélancolie de l’histoire
Tornike Bziava est un cinéaste habitué des festivals. Si, dans certains cas, on pourrait mettre ce fait au compte d’un constat fâcheux, l’exemple du cinéaste géorgien peut en permettre une lecture bienveillante. Car de la fidélité, il en est question dans sa filmographie déjà riche : intérêt constant porté à sa culture d’origine, regard lucide envers l’histoire récente et trouble de son pays, inclination inflexible envers la liberté contre les diverses formes d’oppression subies par les populations civiles, et enfin inscription stylistique dans le puissant héritage cinématographique arméno-géorgien.