Jan Czarlewski est le grand vainqueur des Léopards de demain : il a reçu le Pardino d’or pour son court documentaire « L’Ambassadeur & moi ». Filmant son père, ambassadeur de Pologne, durant plusieurs jours dans les hauts lieux de la diplomatie, il revient sur les rapports houleux qu’il a entretenus avec lui et le besoin qu’il a éprouvé de se rapprocher de l’homme intime à travers le prisme du cinéma. Rencontre.
Son excellence, l’Ambassadeur extraordinaire et plénipotentiaire de la République de Pologne auprès du Royaume de Belgique a consacré toute sa vie à son pays. En contrepartie, il n’a jamais vraiment eu de temps pour moi, son fils. A Bruxelles, je viens passer quelques jours avec lui afin d’essayer de rattraper le temps perdu.
Réal. : Jan Czarlewski
Documentaire, 15′, 2011
Suisse
Sissi et Victoria sont soeurs. Tandis que la plus jeune sort doucement du monde de l’enfance, l’autre essaie en vain d’être grande. Dans la chambre qu’elles partagent, Sissi se prépare pour son concours de gymnastique et Victoria fait défiler les garçons.
Réal. : Carmen Jaquier
Fiction, 17′, 2011
Suisse
« Low Cost » (Claude Jutra) » est un film qui a de la valeur. De façon impertinente et légère, le cinéaste suisse Lionel Baier vient frontalement nous questionner à travers le personnage de David Miller sur notre rapport à la mort. Filmé à l’aide d’un téléphone portable, « Low Cost » explore le potentiel de cet outil intime devenu le support quotidien de notre mémoire.
Depuis l’âge de 9 ans, David Miller connaît la date du jour de sa mort. Tandis que celle-ci approche, il rencontre pour la dernière fois des êtres qui lui sont chers, obsédé par l’idée d’apprendre à faire un noeud de cravate et par la chute dans l’eau du cinéaste québécois Claude Jutra.
Réal. : Lionel Baier
Fiction, 55′, 2010
Suisse
Juste après son atterrissage sur Alpha 46, une lune de Jupiter, le cosmonaute Yuri Lennon se retrouvera confronté à un paradoxe extraordinaire.
Réal. : Anthony Vouardoux
Fiction, 14’30, 2010
Suisse, Allemagne
Le dernier court métrage du Suisse Anthony Vouardoux, sorti de l’Ecole cantonale d’art de Lausanne (ECAL) et vivant à Berlin, se base sur le genre de la science-fiction mais est plutôt un essai ironique sur l’incommunicabilité et la soi-disant suprématie de l’Homme par rapport à son environnement.
A travers la redécouverte d’images d’archives longtemps conservées à Bordeaux chez mes grands parents, je raconte mon enfance passée à Mandima, un petit village du nord-est Zaïre où je suis né. En partant d’une photo panoramique du grand départ, j’observe et je repense à ces dix premières années de ce petit garçon qui doit, un beau jour, partir ailleurs pour la ville, pour le lycée. Derrière lui, il laisse ses amis et toute une culture. La vie, sa mentalité, ses codes seront à réapprendre.
Réal. : Robert-Jan Lacombe
Documentaire, 10′, 2010
Suisse
Programmé dans la sélection Labo au festival de Louvain cette année, « Kwa Heri Mandima » (Goodbye Mandima), Pardino d’or à Locarno, frôle les genres du documentaire et de l’expérimental. Son auteur Robert-Jan Lacombe, encore étudiant à l’ECAL (Lausanne), dresse un portrait intime et poignant sur le thème du déracinement.
« Miramare » est un film d’école, de ceux réalisés pour un diplôme de fin de cursus (d’où sa présentation aux rencontres Henri Langlois). Michaela Müller, sa réalisatrice d’origine suisse, n’est pourtant pas une étudiante comme les autres. Plus de dix ans se sont écoulés entre son premier diplôme obtenu en 1998 à l’école d’art et de design de Luzern et celui obtenu à l’académie des Beaux Arts de Zagreb en 2009 où elle réalise « Miramare », son premier film.
Depuis 1946, Locarno organise un festival de type A et met en lumière les auteurs indépendants, inconnus comme confirmés, ainsi que les films inédits et les nouvelles tendances. Le court métrage y est également mis à l’honneur, notamment à travers les compétitions nationale et internationale et la sélection « Pardi di Domani » consacrée aux courts et aux moyens métrages de réalisateurs n’ayant pas encore percé dans le long, sélection qui fête ses 20 ans cette année.
Aux frontières de l’Europe méditerranéenne, les touristes se relaxent tandis que les immigrés cherchent une vie meilleure. En outrepassant la zone touristique, deux enfants d’une famille suisse découvrent que la réalité a peu à voir avec la belle vie au camping. Un orage surprend la côte et chamboule les repères…
Réal. : Michaela Müller
Animation, 8′, 2009
Croatie, Suisse
Bernard, la cinquantaine, habite une petite caravane dans l’arrière-cour de son garage. Suite au divorce de ses parents, Mathias choisit de rejoindre le cadre peu contraignant que lui offre son père. L’arrivée d’une assistante sociale perturbera leur équilibre fragile.
Réal. : Didier Crepey
Fiction, 22’30 », 2009
Suisse
Leurs films ont été sélectionnés à Clermont-Ferrand. Ils se mesurent à des pros, alors qu’ils sont encore aux études ou qu’ils viennent à peine d’en sortir. Pourquoi choisit-on une école et pas une autre ? Comment y expérimente-t-on le sentiment de liberté ? En tant qu’étudiant, perçoit-on suffisamment la réalité du métier à venir ? Autant de questions posées à cinq réalisateurs issus de la compétition nationale, internationale et labo.
La 7e édition de Fantoche, festival international d’animation à Baden (Suisse), s’est clôturée dimanche. 223 courts et longs métrages issus de 45 pays y ont été projetés durant 6 jours. En voici le palmarès.
Le Festival de Locarno a rendu son verdict samedi 15 août. Du côté du court métrage, plusieurs films issus de la Compétition internationale et nationale, se sont partagés les différents prix liés aux Léopards de demain.
Du 8 au 13 septembre 2009, Fantoche, le Festival International du Cinéma d’Animation de Baden (Suisse), vivra sa septième édition. 39 œuvres, déclinées en cinq programmes, ont été retenues pour la compétition internationale.
Le prochain Festival du Film de Locarno (Suisse), ayant lieu du 5 au 15 août, se positionne, lui aussi, en faveur du court métrage. Le programme des Léopards de demain, articulé en deux compétitions distinctes, s’intéresse à la découverte de nouveaux talents. 24 courts métrages issus de 22 pays différents, de l’Asie à l’Amérique latine, en passant par l’Europe, sont en lice dans la Compétition internationale. Parallèlement, la Compétition nationale propose, avec 13 films, une sélection de la production helvétique de courts métrages la plus récente.
Bruno, petit représentant en sapins de Noël musicaux, ne trouve pas le courage de faire cuire un homard et décide de le garder vivant dans la baignoire. Lorsqu’il commence à éprouver des sentiments pour la bête, sa vie se complique.
Réal. : Simon Nagel
Fiction, 15′, 2008
Suisse