Archives par mot-clé : Suisse

N comme Las Novias del Sur

N comme Las Novias del Sur

Des femmes d’un âge déjà mûr parlent de leur mariage, de leur première fois, de leur rapport intime à la sexualité. Dans la répétition de ces rites ancestraux, la réalisatrice se questionne sur sa propre absence de mariage, d’enfants, et avec elle, une chaîne de relation mère-fille qui s’éteint.
Réal. : Elena López Riera
Documentaire, 39′, 2024
Espagne, Suisse

S comme Les Silencieux

S comme Les Silencieux

Jorick est l’un des cinq membres d’équipage d’un petit chalutier. Après quatre jours d’une campagne de pêche infructueuse, il se retrouve face à un dilemme cornélien : rentrer les cales vides ou décider, contre l’avis d’une partie de l’équipage, de partir braconner en zone interdite.
Réal. : Basile Vuillemin
Fiction, 20′,
2022
Belgique, France, Suisse

Morgane Frund : « Le réel joue un grand rôle dans ce que je crée »

Morgane Frund : « Le réel joue un grand rôle dans ce que je crée »

Sélectionné à la Berlinale, le film d’école suisse Ours est un court-métrage documentaire réalisé à partir d’images d’archives du cinéaste amateur Urs Amrein, qui change de direction en cours de route. En regardant les cassettes, la réalisatrice découvre des films d’ours en milieu sauvage, de fleurs et d’oiseaux… et de femmes dont les images ont été volées. Entre passion pour la nature et images voyeuristes, le film part à la rencontre de l’autre en abordant la question du regard, notamment du male gaze. Rencontre avec sa réalisatrice Morgane Frund.

(Bio)diversité et féminisme à la Berlinale

(Bio)diversité et féminisme à la Berlinale

La 73ème édition de la Berlinale vient d’ouvrir ses portes, accueillant une grande diversité de courts, dans le fond comme dans la forme. Dans la catégorie Berlinale Shorts des courts en compétition, il y a du bizarre, du macabre, du surprenant, et aussi un peu d’ennui parfois… Et puis, il y a des films forts de proposition, loin des codes des supports traditionnels, et une pluralité de regards sur des sujets sociaux importants. C’est d’eux dont nous parlerons aujourd’hui.

Locarno, jour 5 : Kwa Heri Mandima de Robert-Jan Lacombe

Locarno, jour 5 : Kwa Heri Mandima de Robert-Jan Lacombe

Les Pardi di Domani du Festival de Locarno couvrent deux compétitions : l’une, internationale, l’autre, nationale, suisse. Cette année, 11 films suisses figurent dans ce programme. À Format Court, nous avons par le passé déjà repéré plusieurs courts suisses ayant concouru à Locarno. C’est le cas de Kwa Heri Mandima (Good Bye Mandima) de Robert-Jan Lacombe, un film ayant remporté le Pardino d’or du meilleur court métrage suisse à Locarno en 2010.

Locarno, jour 1. Rewind Forward de Justin Stoneham

Locarno, jour 1. Rewind Forward de Justin Stoneham

Le 72ème Festival de Locarno a commencé ce mercredi 7 août 2019.  Il a lieu jusqu’au 17 août. Format Court couvre le festival pour la première fois et vous propose au jour le jour une sélection de courts-métrages anciennement programmés au festival, visibles en ligne, sélectionnés voire primés lors de précédentes éditions.

Reel Unreel de Francis Alÿs

Reel Unreel de Francis Alÿs

Rechercher sur Internet des courts-métrages réalisés par des artistes plasticiens ne permet pas souvent d’en trouver d’aussi faciles accès. Francis Alÿs, artiste belge expatrié au Mexique depuis plusieurs années, en a une opinion différente. Exposé notamment à la Tate Modern à Londres ou encore au Centre Pompidou à Paris, il laisse ses vidéos visualisables en ligne et disponibles en Creative Commons. Pratique qui en dit long sur sa vision du cinéma, proposition volontariste d’obtenir une portée aussi large que possible.

Luciano Barisone : « La forme courte s’approche plus de la poésie, de l’aphorisme, de la pensée fragmentaire »

Luciano Barisone : « La forme courte s’approche plus de la poésie, de l’aphorisme, de la pensée fragmentaire »

Le festival Vision du réel met en avant le cinéma documentaire à Nyon, en Suisse, depuis 1969. Luciano Barisone, son directeur depuis 2010 s’efforce de maintenir le festival dans sa continuité, suivant un axe qui lui est cher. Pour Format Court, il est revenu sur son lien au documentaire et sa passion pour LE cinéma.

Hors Autoroute de Rhona Mühlebach

Hors Autoroute de Rhona Mühlebach

Sélectionné au Poitiers Film Festival et primé à deux reprises cet été à Locarno (Prix Action Light du «meilleur espoir Suisse & Prix Cinema e Gioventù), le court métrage suisse « Hors Autoroute », réalisé par Rhona Mühlebach pour son bachelor à l’Ecole Cantonale d’Art de Lausanne (ECAL), relate les péripéties d’un couple à la dérive au milieu de paysages montagneux. Née en 1990, Rhona Mühlebach a également réalisé deux autres courts, « Ferien » et « Schwesterherz » en 2013.

Christophe M. Saber : « Le multiculturalisme n’est pas assez abordé dans le cinéma suisse. Dès le début, je voulais avoir plein de nationalités, de cultures et de dialectes dans mon film »

Christophe M. Saber : « Le multiculturalisme n’est pas assez abordé dans le cinéma suisse. Dès le début, je voulais avoir plein de nationalités, de cultures et de dialectes dans mon film »

Repéré au 29ème Festival Européen du Film Court de Brest, le film « Discipline » est un huis clos d’une dizaine de minutes dont la majeure partie de l’intrigue se déroule dans une épicerie. Dans ce film, l’action anodine d’un enfant provoque une succession de réactions de la part de chacun emmenant à réfléchir sur les problèmes d’éducation, de racisme et de jugement de l’autre.

D comme Discipline

D comme Discipline

21h50, dans une épicerie de Lausanne tenue par des Egpytiens. Excédé, un père de famille perd patience et corrige son enfant désobéissante. Une cliente choquée exprime son désaccord. D’autres clients interviennent, chacun y met son grain de sel et le personnel est dépassé. La conversation se transforme en débat, le débat en dispute.
Réal. : Christophe M. Saber
Fiction, 12′, 2014
Suisse

E comme En août

E comme En août

Margaux, six ans, se réveille tôt en ce matin d’août. Elle s’approche de la fenêtre et voit son père ranger des objets et des cartons dans la voiture. Sa mère dort encore. Cette matinée d’été s’annonce particulière pour la petite fille qui s’apprête à vivre un moment important de sa vie.
Réal. : Jenna Hasse
Fiction, 9′, 2014
Suisse

A iucata de Michele Pennetta

A iucata de Michele Pennetta

Présenté à Brive ces jours-ci, « A iucata » s’ouvre avec cette image assez improbable : celle d’un cheval attelé à un sulky, qui galope sous la pluie, en pleine nuit, suivi par quantité d’automobiles et de scooters qui éclairent la route de leurs phares et font gronder leur moteur. À première vue, on hésite entre une scène grotesque ou à l’inverse, à un film de guerre futuriste voire apocalyptique. En tout les cas, ce lent et long travelling nous hypnotise totalement et nous plonge au plus près de l’univers de ces courses clandestines.

A comme A Iucata

A comme A Iucata

Au milieu des quartiers populaires de Catane, en Sicile, loin du regard des autorités, se cachent de nombreuses écuries de fortune. Une de celles-ci appartient à Concetto, dit le pharmacien. Personnage respecté voire craint, il s’est construit une renommée dans le monde des courses clandestines.
Documentaire, 40′, 2013
Suisse

Apiyo Amolo : « Un dicton de chez moi dit que si tu veux que quelqu’un t’écoute et te donne toute l’attention, tu dois parler la même langue que lui »

Apiyo Amolo : « Un dicton de chez moi dit que si tu veux que quelqu’un t’écoute et te donne toute l’attention, tu dois parler la même langue que lui »

Apiyo Amolo, la réalisatrice de « Not Swiss Made », est un phénomène en soi. Boulimique de projets artistiques en tous genres, actrice, top model, chanteuse, animatrice d’une émission radio et réalisatrice, cette touche-à-tout hyperactive s’est posée un moment à la cantine du festival Filmer à tout prix pour nous parler de son parcours.

Marie-Elsa Sgualdo : « On ne peut jamais raconter ce qui s’est vraiment passé, on s’inspire de la réalité mais on la raconte au travers d’un prisme, avec des outils narratifs et cinématographiques, ce qui la déforme »

Marie-Elsa Sgualdo : « On ne peut jamais raconter ce qui s’est vraiment passé, on s’inspire de la réalité mais on la raconte au travers d’un prisme, avec des outils narratifs et cinématographiques, ce qui la déforme »

Avec 4 courts métrages à son actif, dont « On The Beach » qui a remporté le Bayard d’or au FIFF, l’an dernier, Marie-Elsa Sgualdo nous est revenue cette année, dans la capitale wallonne comme membre du jury courts métrages et pour présenter son petit dernier au titre évocateur « Mann Kann nicht alles auf einmal tun aber man kann alles auf einmal lassen » (« On ne peut pas tout faire en même temps mais on peut tout laisser tomber d’un coup »), sélectionné à la Quinzaine des Réalisateurs et présenté dans la section « Regards du présent ».