L’Etrange Festival qui s’est terminé il y a 10 jours a proposé cinq programmes de courts métrages. Pour les deux premiers, pas moins de 18 films ont été diffusés, tous très distincts dans leur réalisation et leur écriture. Ils témoignent cependant d’une certaine cohérence de programmation, à savoir donner à des films différents et originaux la chance de trouver leur place auprès du public.
Invité de la 19ème édition de l’Etrange Festival à l’occasion de la sortie de son nouveau film, « 9 Mois Ferme », Albert Dupontel s’est fendu d’une carte blanche pendant le festival, à laquelle se rattachait une séance de courts métrages programmée par le réalisateur. Petit retour sur cette projection qui s’est avérée passionnante et qui a permis de comprendre quelques unes des influences du cinéma d’Albert Dupontel.
Le Festival Off-Courts de Trouville qui vient de se terminer vendredi a un côté « double-face » assez étonnant qui en fait un rendez-vous unique parmi la longue liste de festivals français. La preuve par deux.
Ce vendredi 6 septembre 2013, s’est ouvert le 14e Festival Off-Courts de Trouville-sur-Mer qui, en quelques sorte, prend le relais du 39e Festival de Deauville qui se termine le même week-end juste de l’autre côté du Pont des Jumelages. Si le Festival de Deauville brille de toutes les paillettes hollywoodiennes, celui d’Off-Courts se veut plus familial, plus proche de la discipline artisanale. Ceci étant, les deux festivals ont en commun de mettre en lumière et d’être partenaires de deux pays d’Amérique du Nord : les États-Unis pour Deauville et le Québec pour Trouville-sur-Mer.
Au terme de six jours de projections, le Festival du court métrage en plein air de Grenoble s’est achevé il y a deux semaines. Plus ancien évènement consacré au court encore existant en France (36 ans au compteur !), le festival, bien moins médiatisé que d’autres, jouit pourtant d’une bonne réputation auprès des professionnels par son ancienneté et son accessibilité. Comme d’autres festivals en région (Brest, Poitiers, Lille, …), celui de Grenoble joue la carte du local, avec comme double particularité d’être organisé par la Cinémathèque locale et de proposer gratuitement des projections de films en compétition.
Pour sa 5ème édition, le Millenium International Film Festival s’est offert un programme de 7 films entièrement consacrés au cinéma du Bangladesh. Pays de 150 millions d’habitants, l’ancien Pakistan oriental compte parmi sa production cinématographique quelques perles documentaires d’une qualité surprenante, dont trois réalisées par une même cinéaste, Yasmine Kabir.
Le Festival d’Annecy est terminé. Nous revenons aujourd’hui sur les oeuvres les plus marquantes des programmes 4 et 5 des compétitions de courts métrages. Ces derniers programmes ont offert une belle place aux cinématographies de pays peu représentés. On aura ainsi eu la chance de voir un film slovène « Boles » de Spela Cadez, un film estonien « Kolmnurga afaär » d’Andres Tenusaar, le très apprécié « Carne » du colombien Carlos Alberto Gomez Salamanca et le court métrage pictural de l’iranienne Shiva Sadegh Assadi « Bache gorbeh ».
Retour sur les courts métrages du programme 3 qui, jusqu’à ce jour, est celui qui met le plus à l’honneur le mélange des genres au-delà même de l’animation pure. Entre techniques d’animation classiques et perméabilité avec d’autres disciplines de l’image et du son, le programme est également plus léger que les deux précédents. Les arts y sont sollicités au sens large pour fabriquer des films ingénieux et inattendus.
Dans ce programme tout en émotions fortes, assez dur dans ses propos, le Canada s’ausculte et s’introspecte pendant que la Belgique flirte avec les fantômes de l’histoire de la Nouvelle Orléans. La poésie et le conte revêtent un côté punk décomplexé qui rivalise de trashitude avec une comédie « mortelle ». Merci en tout cas aux programmateurs de nous avoir autorisé à nous languir 3’40 » en milieu de programme sur le « Chemin faisant » du maître Schwizgebel, soit un peu de douceur dans ce monde de brutes.
Depuis lundi, la Mecque du cinéma d’animation accueille ses festivaliers pour leur plus grand plaisir. Entre une virée détendue au lac et une balade dans la vieille ville, Format Court fréquentera cette semaine assidument les salles de cinéma et du Haras pour guetter les perles et autres bijoux présentés en compétition et dans les programmes spéciaux de courts métrages. Aujourd’hui, nous vous proposons d’en savoir plus sur le programme 1 des courts métrages en compétition.
Pour ce cru 2012/ 2013, la Collection a réuni sept familles du cinéma, de la télévision et de la chanson pour se prêter au jeu du « court-métrage écrit pour… ». Le concept de la Collection Canal, rappelons-le, consiste à proposer un scénario de court-métrage n’excédant pas la douzaine de minutes, en binôme réalisateur/producteur (désormais, accompagné d’un compositeur), écrit à l’attention d’une des personnalités qui accepte de se plier à cet exercice.
Ce jeudi 09 mai, l’équipe de Format Court vous donnait rendez-vous au Studio des Ursulines (Paris, 5ème) pour une nouvelle séance de courts métrages. Cinq films (trois animations, deux fictions) furent projetés lors de cette soirée marquée par la présence de Chen Chen, Yan Volsy (réalisateur et compositeur de “M’échapper de son regard”), Denis Eyriey, Guillaume Dreyfus (comédien et producteur de “Fille du calvaire” de Stéphane Demoustier), Emilia Giudicelli et Emmanuel Deruty (danseuse et designer sonore de “Sonata” de Nadia Micault).
Jeudi passé, notre séance Format Court était consacrée à Lobster Films, spécialisée dans la conservation et la restauration de films anciens. Lors de cette soirée, 16 films curieux, drôles, émouvants, menacés par le temps et l’oubli, réalisés entre 1904 et 1948, furent présentés par Serge Bromberg, président de Lobster Films. Moins d’une semaine après, voici une trace photographique de cette séance drôle et touchante, marquée par une profusion d’anecdotes et de bonds dans le temps.
Il y a plus d’une semaine, Format Court rentrait d’Aubagne, petite ville du sud de la France connue pour son écrivain maison (Marcel Pagnol) et son festival annuel, combinant musique et cinéma. L’an passé, nous vous avions présenté cette manifestation très proche du court métrage, mettant à égalité les réalisateurs et les compositeurs. Cette année, nous sommes retournés trois jours à Aubagne, pour glaner un peu de soleil (raté) et repérer de nouvelles perles courtes (rares au regard de l’importante sélection)
Notre dernier rendez-vous autour du court, organisé jeudi 14 mars et consacré au Festival de Brest, a été un franc succès. Vous avez été 98 à vous être déplacés au Studio des Ursulines pour voir les six films sélectionnés par le festival et l’équipe de Format Court. Quelques jours après la séance, voici l’album photo de cette soirée qui aura duré jusqu’à 23h30 (oups!) au cinéma et bien plus tard, dans un bar des environs. Comme d’habitude, plusieurs équipes étaient présentes pour présenter les films et répondre aux questions de la salle.
Avant de vous proposer un tout nouveau rendez-vous autour du court le 14/03 prochain, au Studio des Ursulines, nous vous invitons à consulter en ligne l’album photo de notre soirée du 14/02 dernier. Trois équipes étaient présentes pour parler des films et s’entretenir avec la salle : Diane Jassem (productrice de « Mourir auprès de toi »), Marie-Christine Orry, Olivier Catherin, Yan Volsy (comédienne, producteur et superviseur sonore de « Mademoiselle Kiki et les Montparnos ») et Philippe Deschamps, Barthélémy Guillemard, Yoann de Montgrand, Mathieu Bompoint et Claire Trinquet (réalisateur, comédien, directeur photo, producteur et productrice de « Tous les garçons aiment ça »).
Dans les couloirs et les salles de réunion de quelques institutions strasbourgeoises (Maison de la région Alsace, Pôle d’Arte, La Plage digitale, etc.), spécialement réquisitionnées pour accueillir GENERATOR, le Forum Audiovisuel de la Jeunesse, le silence habituel du week-end a laissé place au dynamisme de plusieurs centaines de participants venus de toute l’Europe, animés par plusieurs objectifs mais totalement dévoués à la réflexion et à la pratique du cinéma.
Cette année, les Rencontres Henri Langlois de Poitiers ont innové en proposant aux spectateurs d’assister aux délibérations du Jury du Syndicat Français de la Critique. Entre argumentaire cinématographique acerbe et échange de points de vue personnels, les trois jurés, Marie-Pauline Mollaret, Francis Gavelle et Bernard Payen, ont su captiver pendant plus d’une heure les courageux festivaliers qui s’étaient levés tôt un samedi matin. Retour sur ce moment critique.
L’album de notre séance anniversaire est en ligne. Retrouvez les photos de la soirée, marquée par la présence de Sylvain Desclous, Myriam Boyer, Julien Roux, Florence Borelly (réalisateur, comédienne, chef op’, productrice de ”Le Monde à l’envers”), Emilie Parey (déléguée générale du Festival de Vendôme), Benjamin Renner, Christophe Heral (réalisateur et compositeur de ”La Queue de la souris”) et Dimitra Karya (directrice de la sélection de la Cinéfondation).
À l’heure où certains se sont émerveillés devant les vitrines animées de Noël et où l’on courait de magasin en magasin dans l’espoir de trouver le cadeau idéal, la ville de Bruz, en Bretagne, a proposé une toute autre sorte d’émerveillement face à un autre type d’animation, celle de dessins, peintures, et autres marionnettes. Le Festival National du Film d’Animation de Bruz a offert encore cette année une programmation pleine de surprises.