Réalisatrice française d’origine grecque, Sandra Fassio est à l’origine de « Kanun », un polar mettant en scène Kevin Azaïs confronté à la loi du kanun, un code de l’honneur en vigueur dans la communauté albanaise. Le film a obtenu notre Prix Format Court au festival Le Court en dit long, en juin dernier à Paris. Ce jeudi soir, la réalisatrice présentera son film, au Studio des Ursulines (Paris, 5ème). Pour Format Court, elle revient sur ses études à l’IAD, ses débuts tardifs dans la profession, son lien au montage, son intérêt pour les non-dits et les sujets difficiles.
Le tout premier prix Format Court remis lors du festival Le Court en dit long cette année au Centre Wallonie-Bruxelles à Paris a été attribué à Sandra Fassio pour Kanun, un drame psychologique fin en forme de film noir.
Un premier film où l’on parle grec (« I Rafi, la couture », 2012), un deuxième qui se déroule en Albanie (« Kanun », 2015). Sandra Fassio est une réalisatrice belge mais son cinéma est déjà cosmopolite, en tout cas européen.
Pour la cinquième année consécutive, Format Court attribuera un prix au 12ème Festival Court Métrange (15-18 octobre 2015), à Rennes. Le Jury Format Court (composé de Georges Coste, Karine Demmou, Sarah Escamilla et Aziza Kaddour) évaluera les films retenus en compétition internationale.
Primé par notre site au festival Go Short (Pays-Bas), Guido Hendrikx avait fait le déplacement à Paris courant avril pour présenter pour son film « Onder ons » aux Ursulines. Sujets tabous, traitement médiatique, intérêt pour le documentaire et la fiction, manipulation, instincts individuels, nuance,… : le jeune réalisateur est revenu sur les différents thèmes qui ont influencé son travail et son parcours. Rencontre.
Lauréat du Prix Format Court au dernier festival Go Short à Nimègue, Guido Hendrickx est un réalisateur prometteur qui ne fait pas de demi-mesure avec un cinéma aussi lyrique que résolument engagé. Dans la sélection éclectique et riche de la compétition nationale cette année, son documentaire « Onder ons » (Parmi nous), une interrogation subtile et approfondie de la pédophilie, s’est démarqué et, tel un coup de poing, a séduit notre Jury Format Court.
En décembre 2014, Format Court remettait son quatrième et dernier prix au festival du film de Vendôme, ce dernier ayant annoncé sa fermeture définitive en janvier 2015. Après « Pour la France » en 2013, « Le Monde à l’envers » en 2012 et « La Maladie blanche » en 2011, « Tourisme International », moyen-métrage d’une cinquantaine de minutes de Marie Voignier primé par notre jury, est une des dernières belles découvertes cinématographiques que la riche programmation de ce festival aura offertes.
La 23ème édition du festival de courts métrages belges Le Court en dit long s’est tenue du 1er au 6 juin au Centre Wallonie-Bruxelles à Paris. Pour la première fois, Format Court y attribuait un prix au sein de la compétition. Parmi les 44 films sélectionnés, le Jury Format Court (composé de Sylvain Angiboust, Katia Bayer, Juliàn Medrano Hoyos et Paola Casamarta) a choisi de récompenser « Kanun » de Sandra Fassio, un film noir d’une rigueur impressionnante et d’une grande subtilité dans la menée de son intrigue.
Toujours en quête de (bons) films venus d’ailleurs, Format Court a attribué pour la première fois un Prix Format Court à l’occasion de la dernière édition du festival IndieLisboa. La toute nouvelle section « Silvestre », regroupant des films à part et inattendus réalisés par de jeunes auteurs comme des cinéastes établis, contenait, parmi de nombreuses propositions, une curieuse pépite, un film à part, à la croisée des genres, drôle et mélancolique à la fois, traitant de l’amour, de la vie, de l’absurde, des rêves mais aussi des ruptures.
Lauréat du premier Prix Format Court à IndieLisboa et sélectionné au préalable à la dernière Berlinale, « The Mad Half Hour » est un court-métrage, noir, drôle, argentin, blanc, mélancolique et danois, réalisé par un ancien comédien, Leonardo Brzezicki, déjà auteur d’un long-métrage, « Noche », bien repéré sur la scène festivalière. En amont de la projection de son film que nous avons organisée en mai à Paris, nous avons rencontré Leonardo Brzezicki à Lisbonne pour un entretien autour du court, des non professionnels, du cinéma français et des difficultés à se forger une filmographie en Argentine.
En avril dernier, Format Court a décerné un prix au moyen-métrage « Comme une grande » lors de la dernière édition du festival de Brive. Cette chronique adolescente simple et émouvante, projetée jeudi dernier lors de la séance Format Court, avait convaincu notre jury par l’élégance de sa mise en scène et la révélation d’une jeune actrice pleine d’énergie et de fantaisie, Imane Laurence. Rencontre avec Héloïse Pelloquet, la réalisatrice du film, et son actrice.
En avril dernier, le jury composé de Georges Coste, Nadia Le Bihen, Aziza Kaddour et Marc-Antoine Vaugeois a choisi de décerner le Prix Format Court au film « Comme une grande » de Héloïse Pelloquet lors de la dernière édition des Rencontres du moyen-métrage de Brive.
Cette année, le jury du Prix Format Court à Brive a craqué pour une jeune adolescente dont l’enfance investit brillamment le moyen métrage, « Comme une grande », premier film d’Héloïse Pelloquet, sortie dernièrement de la Fémis, dont le dispositif renverse les codes habituellement associés aux films sur le passage à l’âge adulte. Petite tentative de décryptage après sa projection jeudi 14 mai au Studio des Ursulines (Paris, 5è) dans le cadre de son prix.
Il s’agit d’un premier film très maîtrisé, tout en noir et gris, au trait épuré, porté par une musique magnifique. Son nom ? « Kijé », un curieux titre qui a révélé un nouveau talent au dernier Festival d’Angers, Joanna Lorho, lauréate de notre Prix Format Court. Dans le cadre du focus qui lui est consacré, la jeune réalisatrice est revenue sur son parcours, son univers, ses doutes, ses difficultés et son lien à l’illustration et à l’animation. Jeudi passé, nous avons diffusé son film au Studio des Ursulines (Paris, 5è) et organisé une exposition autour de son travail. Aujourd’hui, nous vous proposons de faire la connaissance de son auteure.
Rares sont les courts-métrages auxquels l’adjectif ludique s’appliquerait aussi bien qu’au nouvel opus de l’Argentin Leonardo Brzezicki, The Mad Half Hour. En compétition à la Berlinale ainsi qu’au dernier festival IndieLisboa (où il a obtenu le Prix Format Court), le film réunit le temps d’une nuit à Buenos Aires quelques gais éléments qui, tout en se déliant, se rapprochent dans le sentiment – qu’il soit amoureux ou fraternel.
La 23ème édition du festival de courts métrages belges Le Court en dit long se tiendra du 1er au 6 juin prochain au Centre Wallonie-Bruxelles à Paris. Format Court y attribuera pour la première fois un prix au sein de la compétition franco-belge. Le Jury Format Court (composé de Sylvain Angiboust, Katia Bayer, Juliàn Medrano Hoyos et Paola Casamarta) élira le meilleur court en compétition parmi les 44 films sélectionnés.
Les éditions DVD de courts métrages d’animation à l’unité sont assez rares. Une édition aussi belle que celle de « Kijé » de Joanna Lorho, Prix Format Court à Angers projeté ce jeudi aux Ursulines, est certainement une première. Au point qu’on aura du mal à qualifier le livret qui entoure le disque de « supplément » puisqu’il fait partie intégrante du processus filmique.
Notre avant-dernière séance de l’année organisée ce jeudi 14 mai dès 20h30, au Studio des Ursulines (Paris, 5ème) est consacrée à 4 Prix Format Court, attribués aux festivals d’Angers, de Brive, de Nijmegen (Go Short) et de Lisbonne (IndieLisboa), en présence de nos invités, les réalisateurs Héloïse Pelloquet (« Comme une grande ») et Guido Hendrikx (« Onder ons »). En prélude à la séance, nous vous invitons à venir découvrir une exposition de dessins et croquis préparatoires autour du film « Kijé » de Joanna Lorho, primé au dernier festival Premiers Plans.
Pour réaliser son premier film professionnel, récompensé du Prix Format Court au dernier festival d’Angers, Joanna Lorho a pris son temps. Quasiment dix ans se sont écoulés depuis que l’idée de « Kijé » a germé dans l’esprit de sa créatrice. La première projection du film a eu lieu l’année de ses 30 ans. Une décennie pour accoucher d’un film d’animation poétique, quasi lunaire traversé par la maturité grandissante de son auteur, projeté ce jeudi soir au Studio des Ursulines (Paris, 5ème) dans le cadre de notre séance Spéciale Prix Format Court.
Il y a quelques mois, Erik Schmitt est apparu dans notre panier de découvertes avec son avant-dernier film, « Nashorn im Galopp », sélectionné dans bon nombre de festivals dont Berlin en premier (exclusivité oblige) et Brest où nous l’avons gratifié du Prix Format Court. Le film, repéré parmi les 40 films européens sélectionnés, avait séduit notre équipe par sa créativité, sa poésie, son rythme , son émotion et son humour (rien que ça !).