Le premier long-métrage de José Miguel Ribeiro, distribué par Urban Distribution, sort le 8 mars et nous plonge dans l’histoire terrible de l’Angola. Avec une animation magnifique et une histoire touchante, le réalisateur portugais signe un film saisissant sur la guerre civile qui a secoué le pays pendant près de 25 ans.
Alors que son premier long-métrage, Take Me Somewhere Nice, était en compétition à Rotterdam en janvier, la réalisatrice hollandaise d’origine bosniaque Ena Sendijarević a mis en ligne il y a quelques jours Import, son dernier court-métrage repéré à la Quinzaine des Réalisateurs en 2016.
Le festival de Rotterdam a lieu bientôt, du 25 janvier au 5 février. Voici la liste des courts métrages en lice pour les Tiger Awards. Films en compétition On Generation and Corruption de Makino Takashi, Japon Rubber Coated Steel de Lawrence Abu Hamdan, Liban/Royaume-Uni Sakhisona de Prantik Basu, Inde El cuento de Antonia by Jorge […]
Gagnant du Prix France Télévisions au 13ème Festival Court-Métrange, projeté également au Festival de Brest, « Spoetnik » de Noel Loozen est, contrairement à la thématique spatiale qu’introduit son titre, une fable humaniste et une comédie romantique tout droit venue d’un conte de fée.
Avant de vous proposer un tout nouveau rendez-vous autour du court le jeudi 8 décembre prochain, au Studio des Ursulines (Paris, 5ème), nous vous invitons à consulter en ligne l’album photo de notre récente soirée Format Court, organisée le jeudi 10 novembre dernier, consacrée aux Pays-Bas.
Une femme travaille de nuit dans une station service. Des gens qu’elle ne connaît pas font escale dans son monde, puis la laissent à nouveau seule dans sa bulle. Une nuit, un étrange client va bouleverser ses habitudes.
Réal. : Ena Sendijarević
Fiction, 10′, 2013
Pays-Bas
Si Muybridge et Marey, tous deux nés et morts aux mêmes dates (1830-1904), décomposent le mouvement des corps humains et des animaux, c’est avant tout pour comprendre scientifiquement, mais non sans conséquence poétique, la subtilité invisible d’un déploiement. Et puis les démarches du cinématographe naissant entérinent la possibilité de restituer par le défilement, à l’aide de perforations, le temps donné d’un geste. S’ensuit un triple étirement : celui du cadre (dévoyant la profondeur pour l’horizontalité), puis celui du temps filmé (substituant au plan fixe la menace d’un travelling infini) et enfin celui de l’expérience du spectateur (passant de la série enchaînant les sketchs spectaculaires à l’exploration d’une intimité vécue dans sa continuité). Mais il ne faut pas voir dans cette généalogie une quelconque résolution des contrastes.
Ce jeudi 10 novembre, à 20h30, les Pays-Bas seront mis à l’honneur au Studio des Ursulines (Paris, 5ème) à l’occasion de la deuxième Soirée Format Court de l’année organisée avec le soutien de l’Ambassade des Pays-Bas en France et de EYE International.
Pour sa 2ème projection parisienne de l’année, Format Court vous invite jeudi 10 novembre 2016 à 20h30 à une séance spéciale consacrée aux Pays-Bas au Studio des Ursulines (Paris, 5ème). 5 courts-métrages récents & plus anciens (dont « Feest » de Paul Verhoeven) seront projetés à l’occasion de cette soirée organisée avec le soutien de l’Ambassade des Pays-Bas en France et de EYE International. Pour l’occasion, 2 réalisateurs seront présents pour accompagner cette toute nouvelle Soirée Format Court.
Après avoir été témoin d’un meurtre et avoir pris des photos du meurtrier, un homme doit s’enfuir pour se protéger. Il va réussir à retourner la situation en sa faveur, mais cette chasse à l’homme va mal finir.
Comment la réalisatrice d’origine bosniaque Ena Sendijarevic a-t-elle perdu l’accent sur la dernière lettre de son nom ? C’est à cette question que semble faire écho son troisième film intitulé « Import » (après « Travellers into the Night » en 2103 et « Fernweh » en 2014).
En 1994, une jeune famille de réfugiés bosniaques se retrouve dans un petit village des Pays-Bas après l’obtention de leur permis de séjour. Les situations absurdes surviennent alors qu’ils essaient de faire de ce nouveau monde leur maison.
Réal. : Ena Sendijarević
Fiction, 17′, 2016
Pays-Bas
Primé par notre site au festival Go Short (Pays-Bas), Guido Hendrikx avait fait le déplacement à Paris courant avril pour présenter pour son film « Onder ons » aux Ursulines. Sujets tabous, traitement médiatique, intérêt pour le documentaire et la fiction, manipulation, instincts individuels, nuance,… : le jeune réalisateur est revenu sur les différents thèmes qui ont influencé son travail et son parcours. Rencontre.
Ce qui frappe dans l’œuvre documentaire du Néerlandais Guido Hendrikx, réalisateur de « Onder ons » , primé par notre équipe au festival Go Short de Nijmegen, c’est la maturité avec laquelle il dépeint la réalité.
Lauréat du Prix Format Court au dernier festival Go Short à Nimègue, Guido Hendrickx est un réalisateur prometteur qui ne fait pas de demi-mesure avec un cinéma aussi lyrique que résolument engagé. Dans la sélection éclectique et riche de la compétition nationale cette année, son documentaire « Onder ons » (Parmi nous), une interrogation subtile et approfondie de la pédophilie, s’est démarqué et, tel un coup de poing, a séduit notre Jury Format Court.
Présenté ces jours-ci a IndieLisboa en compétition internationale, lauréat du Prix Format Court et duPrix VEVAM (prix du Meilleur film néerlandais) au Festival Go Short qui s’est déroulé à Nijmigen du 8 au 12 avril dernier, « Onder ons » a séduit le jury de Format Court pour son sujet tabou traité avec autant de sobriété et de pudeur que de sensibilité.
Trois pédophiles complexés et onsrtuits nous livrent un récit impitoyable de leurs expériences. Comment assumer une orientation sexuelle jugée morbide par toute la société y compris par soi-même?
Réal. : Guido Hendrikx
Documentaire, 24, Pays-Bas
2014
Wouter Jansen est programmateur au festival Go Short, à Nijmegen (Pays-Bas) où nous avons remis pour la première fois un Prix Format Court le mois passé (à Onder Ons projeté ce jeudi aux Ursulines). Il y a quelques années, il a monté une petite boîte de distribution et constitué un catalogue de films néerlandais. Lors de notre passage au festival, il est revenu sur le court-métrage local, notamment les films d’écoles, le rapport au public, le travail de programmateur mais aussi de distributeur.
Le film de fin d’études de Mea de Jong, présenté en compétition au festival Go Short aux Pays-Bas où il a gagné le prix de la jeunesse, est ce qu’on pourrait appeler un work in progress, un travail de recherche non figé, qui semble s’écrire sous nos yeux.