Au cours de ce marathon des festivals, glissé entre Cannes et Coté Court, le Centre Wallonie- Bruxelles organisait, pour sa 30ème édition, le festival du Court en dit Long. Du 31 mai au 4 juin 2022, ce festival dédié aux courts-métrages belges francophones mettait en valeur cette année 36 films répartis sur sept programmes thématiques : films d’écoles, version originale, LGBTQ+, des réalisatrices, de l’étrange et des premiers films.
Garant d’un cinéma particulièrement acéré et décapant depuis le milieu des années 80, Olivier Smolders a toujours occupé une place de choix au sein de la rédaction de Format Court.
Le 11 juin 1981, l’étudiant japonais Issei Sagawa assassine sa camarade néerlandaise Renée Hartevelt dans son studio au n°10 Rue Erlanger, à Paris. Victime et bourreau se connaissaient. Sagawa demande à Hartevelt de lire quelques poèmes de Johannes Robert Becher dans un dictaphone, prétextant un devoir universitaire.
Les secrets intérieurs du corps humain sont tabous pour nombre de civilisations. La révélation de notre horlogerie interne est trop souvent synonyme de souffrance et de mort. Le tabou, pourtant, fut enfreint. Médecins, scientifiques, artistes et curieux, pour des raisons plus ou moins sérieuses, révélèrent, siècles après siècles, ce que la morale désirait invisible.
Ce court métrage d’Olivier Smolders, membre du jury au Festival de Clermont-Ferrand 2020, est le premier qu’il a réalisé en couleurs, en 1987, à partir d’une nouvelle de l’écrivain et plasticien surréaliste belge Marcel Mariên.Le réalisateur indique « film pédagogique » comme si cela était le genre du film, « fable sur le malaise du corps enseignant » pour le résumer, sans le dévoiler.