Archives par mot-clé : moyen-métrage

Un Monde sans femmes de Guillaume Brac

Un Monde sans femmes de Guillaume Brac

Présenté à Brive dans la même séance que « Pandore » de Virgil Vernier, autre moyen métrage stimulant de la compétition européenne, « Un Monde sans femmes » de Guillaume Brac succède intelligemment au « Naufragé », son film précédent, également tourné en Picardie avec l’étonnant Vincent Macaigne dans le rôle de Sylvain.

M comme Un Monde sans femmes

M comme Un Monde sans femmes

Une petite station balnéaire de la Côte Picarde, la dernière semaine d’août. En leur remettant les clefs d’un appartement de location, Sylvain fait la connaissance de deux séduisantes jeunes femmes. L’occasion rêvée de sortir ne serait-ce que quelques jours d’une vie solitaire dont les femmes sont désespérément absentes.
Réal. : Guillaume Brac
Fiction, 57′, 2011
France

Une sale histoire de Jean Eustache

Une sale histoire de Jean Eustache

Le Festival de Brive propose une rétrospective consacrée à Jean Eustache. On s’en réjouit, tant ses films sont compliqués à voir dans de bonnes conditions. L’auteur de « La Maman et la putain » (1973) a réalisé plusieurs moyens métrages, fictionnels comme documentaires : « Les Mauvaises fréquentations » (1963), « Le Père Noël a les yeux bleus » (1966), « Le cochon » (1970), et « Le Jardin des délices de Jérôme Bosch » (1979). Mais aussi « Une sale histoire », datant de 1977, qui, en 49 minutes sympathiques, affole une anodine journée d’avril.

M comme Misère au Borinage

M comme Misère au Borinage

« Le Borinage était l’exemple parfait de l’injustice capitaliste… […] Au cours de ces semaines passées dans le Borinage, nous avons vécu très près des mineurs… Le film que nous avions entrepris devenait de plus en plus leur film… Notre vision esthétique subit, elle aussi, le contrecoup de cette réalité… Chaque plan devait dire « j’accuse » et non « je compatis »… » (Joris Ivens ou la Mémoire d’un regard).
Réal. : Joris Ivens, Henri Storck
Documentaire, 28′, 1933
Belgique

B comme Because We Are Visual

B comme Because We Are Visual

Cette narration documentaire est montée uniquement à partir de vidéos sur internet. Nullement moqueuse, elle présente le monde des vidéos blogs, où des adolescents livrent leurs corps et leurs âmes au regard de la communauté virtuelle, via webcam. Les vidéos choisies sont diverses et poétiques. Il en ressort pourtant avec force des angoisses, des craintes et des solitudes qui se font échos. Et un nouvel usage de l’image se confirme.
Réal. : Olivia Rochette, Gerard Jan-Claes
Documentaire expérimental, 2010, 47′, Belgique

U comme Unfinished Italy

U comme Unfinished Italy

Benoît Felici part en Sicile à la découverte des ruines modernes d’Italie: l’architecture de l’inachevé. Symboles d’une époque douteuse et fruits de la corruption politique, ces bâtiments sont désormais récupérés par des Italiens inventifs. Quand l’inachevé devient source de créativité…
Réal. : Benoit Felici
Documentaire, 32′, 2010
Italie

Unfinished Italy de Benoît Felici

Unfinished Italy de Benoît Felici

Trop peu de documentaires retiennent l’attention des programmateurs de festivals bien implantés. Parfois, pourtant, ce triste état des choses change grâce à quelques films. A Angers, par exemple, seulement deux documentaires apparaissent parmi les 41 films en compétition. Comme il y en a peu, on les traque, on les repère, on les regarde. Et on aime, et on s’émeut pour « Unfinished Italy » de Benoît Felici.

Coucou-les-nuages de Vincent Cardona

Coucou-les-nuages de Vincent Cardona

En ouverture de « Coucou-les-nuages » s’affiche un logo, celui de la Fémis. Pourtant, le film de fin d’études de Vincent Cardona ne ressemble pas au « cinéma d’auteur » produit par cette école en proie à tous les fantasmes. Conjuguant drame, burlesque et aéronautique, il vient de remporter le deuxième prix à la Cinéfondation.

Anna de Rúnar Rúnarsson

Anna de Rúnar Rúnarsson

Rúnar Rúnarsson est de retour. Celui qui aurait eu le cancer ou des hémorroïdes s’il n’avait pas fait de cinéma a probablement trinqué à la brennivín (alcool de pomme de terre) en apprenant qu’« Anna », son dernier film, très côté en festival depuis sa sélection à la Quinzaine des Réalisateurs, avait remporté le Grand Prix du Jury aux dernières Rencontres Henri Langlois. Tout comme « Smáfuglar », son précédent court, « Anna » est un film profondément personnel et juste, nourri de transitions, de choix, d’absences, de puretés, et d’émotions contrastées.