Le Départ de Saïd Hamich fait partie des 5 films nommés au César du meilleur court-métrage 2022. Cette chronique ultra maîtrisée relatant le départ d’un enfant (Adil, 11 ans), déchiré entre sa terre natale, le Maroc, et son nouveau pays, la France, avait remporté un prix d’interprétation pour son jeune acteur (Ayam Rachdane) et une Mention spéciale pour l’ensemble des acteurs du film lors de notre Festival Format Court (novembre 2021, Paris). Le film sera à nouveau diffusé le 7.4 prochain à l’occasion de la reprise de notre palmarès au Studio des Ursulines.
Format Court a rencontré la réalisatrice franco-marocaine Sofia Alaoui. Son dernier film Qu’importe si les bêtes meurent a obtenu le César du Meilleur Court-Métrage 2021. On évoquera notamment le poids des dogmes, la liberté de penser, sa vision du cinéma ou encore l’influence du documentaire dans la mise en scène.
C’est au cœur de Casablanca que prend place ce film poignant présenté cette semaine au FIFF de Namur. Youssef, le personnage principal, connu par les enfants du village seulement par son attribut le plus fidèle, son chien, évolue dans une ville qui lui est peu amicale.
Youssef mène une vie recluse et marginale. Son seul ami est son chien. Un soir à la plage, le chien disparaît. Pour le retrouver, Youssef doit s’embarquer dans une quête dangereuse à travers les bas-fonds de Casablanca.
Fiction, 27′, Maroc, France
2014
Lauréat du Prix illy du court métrage (pour « The Curse ») à la dernière Quinzaine des Réalisateurs, Fyzal Boulifa, cinéaste britannique d’origine marocaine, marche aux tranches de vie, à l’instinct, et à l’auto-apprentissage. Rencontre.
Quelque part au Maghreb, Fatine, jeune femme en âge d’être mariée fait l’amour avec un homme à même le sol, sur un tissu déposé sur la roche en plein « désert ». Avant que celui-ci s’en aille, elle lui fait promettre qu’il reviendra la chercher pour un ailleurs plus confortable. A leur insu, un jeune garçon assiste à la scène.
Fatine s’est aventurée loin du village pour retrouver son amant. Quand un petit garçon la surprend, elle n’a plus qu’une idée en tête, rentrer chez elle.
Réal. : Fyzal Boulifa
Fiction, 16′, 2012
Royaume-Uni, Maroc
Mokhtar, un enfant chevrier, découvre un jeune hibou au pied d’un arbre à chèvres. Dans la région, un hibou est le signe d’un mauvais présage. Le soir, Mokhtar décide de rapporter sa trouvaille à son père, un homme taciturne et superstitieux. L’enfant se heurte à l’ignorance de son père avant de commettre un acte désespéré sous les yeux clairs et ridés de sa grand-mère, une femme fatiguée, témoin impuissant de ce drame marocain teinté de merveilleux et de fatalité.
Réal. : Halima Ouardiri
Fiction, 16′, 2010
Maroc-Canada
Ali, un jeune berger, vit dans la campagne marocaine. Un jour, alors qu’il promène ses moutons près de la nouvelle route qui borde son village, il trouve comme par miracle un billet de 200 dirhams…
Réal. : Laïla Marrakchi
Fiction, 14’18 », 2002
France, Maroc
Abdeslam est un homme rompu ; ses rêves se sont envolés. Considérant que son avenir n’est plus au Maroc, il décide de partir de l’autre côté de la Méditerranée, en Espagne. La nuit, à bord du zodiaque clandestin, il se souvient de Rhimou, celle qu’il a aimée, de son pays, de leur séparation.
Réal. : Laïla Marrakchi
Fiction, 12′, 2000
France
Cinéaste marocaine vivant en France, Laïla Marrakchi est l’auteur de trois courts métrages, « L’horizon perdu », « Deux cents dirhams », « Momo Mambo », et d’un long métrage, « Marock », considéré comme subversif dans son pays d’origine, à sa sortie en 2005. Sept ans après son dernier passage à Clermont-Ferrand, elle est à nouveau dans le coin, en tant que membre du Jury National.