Instant suspendu de la réalité, où s’exercent librement nos fantasmes et les méandres de notre imagination, le sommeil constitue cette porte, ce passage vers un au-delà proche et irréel. Ce voyage est si fragile qu’il s’arrête au moindre clignement de cils. Fanny, l’infirmière protagoniste de Midnight Skin, fait toutes les nuits, le même rêve étrange.
Rencontré quelques temps après avoir remporté le Prix Canal+ du court-métrage à la Semaine de la Critique 2021, le jeune réalisateur grec Manolis Mavris revient sur son parcours et l’histoire de Brutalia, Days of Labour qu’on pourrait intituler “Douze refus puis Cannes”. Au cours de cette discussion, on retrouve chez lui les qualités de son film : drôle, observateur, curieux, engagé et profondément humaniste. Un réal à suivre.
Dans l’effervescence des films montrés au Festival de Cannes cette année, Brutalia, Days of Labour a particulièrement retenu notre attention. Présenté lors de la Semaine de la Critique 2021, ce court-métrage du réalisateur grec Manolis Mavris a d’ailleurs remporté le prix Canal +.