France, 1958, des soldats français cherchent le jeune Messaoud, un renégat FLN “porteur de valise”. Messaoud échappe de justesse à une perquisition de l’armée française. Il parvient à se réfugier dans un baraquement à la lisière d’une forêt où il rencontre Belkacem, un algérien comme lui mais qui refuse de prendre part au conflit. Belkacem accueille Massoud, mais leurs points de vue sur la guerre divergent radicalement tandis qu’au dehors les soldats français se rapprochent…
En pleine dispute, un couple pénètre dans une maison hantée autour de laquelle rôde un fou qui vient de s’échapper de l’asile. Ce soir-là ils décident de mettre un terme à leur relation.
Le court-métrage « Slow » n’est pas, à proprement parler, un film gay. Et tant mieux. Réalisé par Darius Clark Monroe en 2011, il ne fait pas du désir homophile l’occasion d’une chronique généraliste aux accents tragiques mais plutôt le tremplin d’une critique politique touchant à la condition sociale des afro-américains. Mais peut-être serait-ce là enfermer le film dans une visée qu’il n’a pas.
Ce film très court a été réalisé par Seb Houis en moins de 72 heures lors du premier Kino Kabaret du Burkina Faso, en 2011. Créé à Montréal en 1999, Kino est un mouvement de cinéastes et de vidéastes basé sur le principe de création spontanée et de liberté.
Rechercher sur Internet des courts-métrages réalisés par des artistes plasticiens ne permet pas souvent d’en trouver d’aussi faciles accès. Francis Alÿs, artiste belge expatrié au Mexique depuis plusieurs années, en a une opinion différente. Exposé notamment à la Tate Modern à Londres ou encore au Centre Pompidou à Paris, il laisse ses vidéos visualisables en ligne et disponibles en Creative Commons. Pratique qui en dit long sur sa vision du cinéma, proposition volontariste d’obtenir une portée aussi large que possible.
Une histoire qui se déroule intégralement sur l’écran d’ordinateur d’un ado. Nous sommes témoins de la dégradation rapide de la relation entre Noah, personnage éponyme, et sa copine, au fil de cette fascinante étude des comportements (et de l’amour) à l’ère numérique.
Après « Pivot » d’André Bergs choisi par Harry Bos, chargé du cinéma néerlandais pour l’Ambassade des Pays-Bas à Paris, notre rubrique « Le film de la semaine » accueille un nouveau titre repéré par une autre pro du court, Michèle van Panhuys-Sigler, directrice du festival CourtsCourts (21-23 juillet 2016), à Tourtour (Var) : « Ouaga mélodie » de Uriel Jaouen Zrehen.
L’info est sortie avant-hier sur notre site. Dorénavant, notre rubrique « Le film de la semaine » accueillera des courts choisis & aimés par les professionnels, en parallèle à ceux repérés par l’équipe de Format Court. Une façon d’agrémenter notre vidéothèque en ligne de nouveaux films (européens ou non, récents ou plus anciens), de vous offrir d’autres regards et de poursuivre notre exploration du court.
Après avoir été témoin d’un meurtre et avoir pris des photos du meurtrier, un homme doit s’enfuir pour se protéger. Il va réussir à retourner la situation en sa faveur, mais cette chasse à l’homme va mal finir.
Regard sur les grandes émotions qui jalonnent la vie – l’amour et la sexualité – à travers le prisme de la souffrance et de l’angoisse. Hommage à l’art et à la vie – et à leur beauté désarmante.
Sophie, cinquante-cinq ans, est vendeuse en librairie dans une grande enseigne à Paris. C’est une femme seule, un peu caractérielle, dont le cœur est à prendre. Pendant les vacances, elle garde l’animal de son voisin de palier : un python.
Argentine, 1983. Une femme consacre sa vie entière au soin de la santé de son père, un très haut dignitaire de l’armée. Sa routine quotidienne est réglée par les tintements d’une horloge qui ponctuent continuellement chacune de ses activités, réduisant son existence à cet asservissement.
Naya, chanteuse d’opéra, se fait étrangler par son mari Noev après une violente dispute et en perd sa voix. Alors que sa raison de vivre a disparu, elle menace de le quitter s’il ne répare pas le mal qu’il lui a causé avant minuit. Se sentant coupable, Noev déambule de nuit, désespéré, à la recherche de la voix parfaite pour se faire pardonner.
L’œuf de la famille Oie a disparu ! L’agent Nips (un petit chat) de la police de Londres et son supérieur, l’inspecteur-chef Porkington (un cochon) mènent l’enquête.
Un récit qui présente, de façon originale, un univers subjectif en 47 scènes. Des événements de la vie quotidienne mettent en évidence la cohérence irrationnelle du monde qui nous entoure. Des situations surréalistes qui mettent en scène les humains et leur rapport à la nature.
Wind est un film d’animation qui montre la vie quotidienne d‘une population vivant dans un pays très venteux. Néanmoins, ces habitants ont bien appris à faire face à ces conditions de vie hostiles. Le vent crée un système de vie naturel.