Archives par mot-clé : Italie

The Watchman de Ali Cherri

The Watchman de Ali Cherri

Le sergent Bulut, dont on ne connaît pas le prénom, surveille à longueur de journées et de nuits, les frontières qui bordent le village chypriote Lourujina, placé sous contrôle de la République autoproclamée turque. Perché dans sa tour de guet, celui qu’on observe observer est gagné peu à peu par la paranoïa de ce climat militaire omniprésent. Lauréat du Grand Prix du court-métrage à Cinémed 2024, « The Watchman » réalisé par Ali Cherri, illustre avec brio les différentes conséquences qu’une zone géographique touchée par les conflits militaires peut entraîner sur ses habitants.

W comme The Watchman

W comme The Watchman

Sergent Bulut, un jeune soldat chypriote turc effectue son service militaire à Lourujina, village sous le contrôle de la République autoproclamée turque. Chargé de surveiller la frontière depuis une tour de guet, il commence à voir des choses étranges se produire…
Réal. : Ali Cherri
Fiction, 26′, 2024
Italie, France

Rémi Brachet : « Il faut réfléchir à la manière de casser son regard »

Rémi Brachet : « Il faut réfléchir à la manière de casser son regard »

Scénariste et réalisateur, Rémi Brachet vient de présenter « Chère Louise », un film sur l’histoire imaginée de son arrière grand-mère tuée par son mari en 1949, sélectionné en compétition officielle courts métrages du 13e FIFIB (Festival International du Film Indépendant de Bordeaux). On y suit Louise en 1968, en vacances dans un camping en Italie avec son fils et ses petits-enfants, et la vie qu’elle aurait eu si elle n’avait pas été assassinée vingt ans plus tôt. Retour sur son travail et son approche, en regard de son film documentaire « La Fin des Rois » qui se penche sur la condition des habitantes dans la ville Clichy-sous-Bois en 2019.

Mauro Gervasini : « On se demande toujours si on a fait le bon choix en prenant un film ou en ne le prenant pas »

Mauro Gervasini : « On se demande toujours si on a fait le bon choix en prenant un film ou en ne le prenant pas »

Conseiller en programmation à la Mostra depuis plus d’une dizaine d’années, le critique italien Mauro Gervasini s’occupe en particulier de la section Orizzonti qui regroupe à la fois les courts et les premiers longs sélectionnés à Venise. Dans cet entretien, il est question de programmation bien sûr mais aussi de territoires, de générations et de progression, d’exigence et de francophilie.

Valerio Ferrara : « La comédie, ma réalité »

Valerio Ferrara : « La comédie, ma réalité »

Sacré personnage, dynamique et riant tout le temps, Valerio Ferrara a remporté à 26 ans le Premier Prix de la Cinef avec son film de fin d’études « Il Barbiere Complottista », une comédie sur le complotisme incarnée par un barbier parano. Le jour même de la remise des prix, il est revenu sur son parcours, son intérêt pour le travail d’équipe, l’instinct, le casting sauvage et Marco Bellocchio.

Il Barbiere Complottista de Valerio Ferrara

Il Barbiere Complottista de Valerio Ferrara

Le premier prix de la Cinef a été attribué hier au court-métrage italien Il Barbiere Complottista (A Conspiracy Man) de Valerio Ferrara. Le cinéaste prometteur récemment diplômé de la prestigieuse école Centro Sperimentale Di Cinematografia (Rome), s’est démarqué avec une comédie de 19 minutes sur un gourou des théories du complot, soudainement arrêté un soir, par la police.

Yousef de Mohamed Hossameldin

Yousef de Mohamed Hossameldin

Yousef est le troisième court métrage de Mohamed Hossameldin. Après Sotto Terra et Il Passo, le réalisateur et scénariste italo-égyptien renoue avec la question de l’identité. Sélectionné en compétition internationale au festival de Clermont-Ferrand, Yousef est un court-métrage d’une vingtaine de minutes qui donne le premier rôle à Jean-Christophe Folly

Ali Asgari & Farnoosh Samadi Frooshani. I comme Iran

Ali Asgari & Farnoosh Samadi Frooshani. I comme Iran

À deux, ils façonnent un cinéma qui nous plaît énormément, un cinéma sur le fil, très pudique, simple et intime. Si on a découvert l’Iranien Ali Asgari il y a trois ans à Cannes avec un film très maîtrisé en compétition officielle, « More than two hours » (titre original « Bishtar Az Do Saat »), on l’y a retrouvé cette année avec un nouveau titre, également très fort, en compétition, « Il silenzio », accompagné de sa compagne et co-réalisatrice, Farnoosh Samadi Frooshani.

Il silenzio d’Ali Asgari et Farnoosh Samadi Frooshani

Il silenzio d’Ali Asgari et Farnoosh Samadi Frooshani

Le Colombien Simón Mesa Soto, évoqué il y a quelques jours sur notre site, n’est pas le seul court-métragiste à revenir en compétiton officielle à Cannes cette année. L’auteur de « Leidi » (Palme d’Or il y a 2 ans) et de « Madre » (en lice cette année) se retrouve en effet dans la même catégorie qu’Ali Asgari, un auteur iranien que nous avions repéré il y a trois ans à Cannes avec le très beau « Bishtar Az Do Saat » (More than two hours). Depuis cette première sélection en 2013, Ali Asgari a réalisé un autre court-métrage remarqué, « The Baby » avant d’opter pour la co-réalisation avec sa compagne Farnoosh Samadi Frooshani avec qui il a signé « La Douleur » avant de tourner « Il silenzio », retenu à l’officielle cette année.

S comme San Siro

S comme San Siro

Une immersion au cœur du célèbre stade milanais peu avant un match. Cette étude méticuleuse de San Siro et des hommes qui y travaillent créé, par un savant jeu de contrastes, une anticipation de plus en plus intense à mesure que l’heure de l’entrée des sportifs approche.
Réal. : Yuri Ancarani
Documentaire, 26′, 2014
Italie

Rino Stefano Tagliafierro : « L’histoire prime sur la technique car elle est pourvoyeuse d’émotions »

Rino Stefano Tagliafierro : « L’histoire prime sur la technique car elle est pourvoyeuse d’émotions »

« Beauty » est un film déconcertant à bien des égards. Ni réellement en prise de vue réelle ni vraiment animé de manière habituelle, ce kaléidoscope enchaînant des reproductions de tableaux classiques pendant près de 10 minutes a fait son chemin remarqué en festival, toujours dans les marges, autant à Annecy qu’à Clermont-Ferrand.

B comme Beauty

B comme Beauty

Regard sur les grandes émotions qui jalonnent la vie – l’amour et la sexualité – à travers le prisme de la souffrance et de l’angoisse. Hommage à l’art et à la vie – et à leur beauté désarmante.
Réal. : Rino Stefano Tagliafierro
Animation, expérimental, 09’49, 2014
Italie

Stella Maris de Giacomo Abbruzzese

Stella Maris de Giacomo Abbruzzese

Découvert à Brest, primé à Villeurbanne (Prix des Industries Techniques du Cinéma Rhône-Alpes à la meilleure production, Mention spéciale Format Court), présenté ce jeudi 8 janvier 2015 au Studio des Ursulines en présence de l’équipe, bientôt à Angers et Clermont, « Stella Maris » de Giacomo Abbruzzese est une fiction stimulante que ce soit pour son sujet extrêmement original, les fessiers de ses personnages masculins et la force de son scénario.

S comme Stella Maris

S comme Stella Maris

Un village perdu au bord de la Méditerranée. À l’occasion d’une fête populaire, tous les habitants se rassemblent sur le bord de mer dans l’attente de l’arrivée par les eaux d’une statue illuminée, la Stella Maris, vierge de la mer. L’histoire d’un artisan de la lumière et de sa fille, d’un maire borgne, de feux d’artifice comme une bombe et du street art comme révolution.
Réal. : Giacomo Abbruzzese
Fiction, 26’37’’, 2014
France, Italie