Le film dépeint une relation étroite entre deux frères vivant avec leurs parents dans un fjord reculé. Nous pénétrons dans leur monde à travers le regard du plus jeune frère et nous l’accompagnons dans un voyage qui marquera un tournant dans leur vie.
Rúnar Rúnarsson, un réalisateur islandais qu’on aime beaucoup à Format Court, auteur de trois courts passionnants dont « Smáfuglar » et « Anna », a réalisé un premier long-métrage, « Volcano », puis un deuxième, « Sparrows », toujours à l’affiche dans quelques rares salles françaises et présenté cet été au Festival de La Rochelle.
« Hjonabandssela », en sélection ces jours-ci à Brest, prend place dans un décor paradisiaque. Les deux personnages principaux apparaissent dans le plan d’ouverture, filmés au dessus des hanches en plan moyen, comme deux anges nus et potelés, devant un fond de nuages blancs.
Deux amis de toujours vont voir leur petite vie tranquille perturbée lorsqu’une superbe femme pulpeuse de leur âge les rejoint dans le jacuzzi.
Réal. : Jörundur Ragnarsson
Fiction, 15′, 2014
Islande
Après s’être posé des questions sur son avenir, Gudmundur Arnar Gudmundsson a travaillé dans la restauration avant de penser sérieusement au cinéma. Son film, « Hvalfjordur » (Le Fjord des Baleines), en compétition officielle à Cannes, était l’un de nos films favoris au dernier festival pour son esthétique (paysages islandais, visage angélique) et sa dureté (rapport à la mort, traitement de la solitude). Au final, le film a obtenu l’une des deux Mentions spéciales de Cannes (l’autre allant à « 37°4S » d’Adriano Valerio). Fin mai, nous rencontrions son auteur. Mi-juin, voici son entretien.
Parallèlement à « Safe » (Corée), la Palme d’Or du court métrage, deux films ont obtenu deux Mentions Spéciales au 66ème Festival de Cannes : « 37°4S » d’Adriano Valerio (France) et « Hvalfjordur » (Le Fjord des Baleines) de Gudmundur Arnar Gudmundsson (Danemark, Islande). Ce dernier nous invite dans un fjord reculé d’Islande à suivre la relation étroite de deux frères, Arnar et Ivar.
Le film dépeint une relation étroite entre deux frères vivant avec leurs parents dans un fjord reculé. Nous pénétrons dans leur monde à travers le regard du plus jeune frère et nous l’accompagnons dans un voyage qui marquera un tournant dans leur vie.
Réal. : Gudmundur Arnar Gudmundsson
Fiction, 15′, 2013
Danemark, Islande
Henry Darger parcourt les routes glacées de l’Islande pour savoir combien de temps il lui reste à vivre. Deux heures lui dira une voyante à la peau bleue.
Réal. : Bertrand Mandico
Fiction, expérimental, 6’20’’, 2010
France, Islande
Bien embêté à l’idée d’écrire un scénario pour une histoire se déroulant en Islande, un pays qu’il ne connaît pas, Bertrand Mandico a décidé de guetter ses rêves, une méthode qui est ici plutôt efficace. À la manière des surréalistes, le réalisateur s’inspire de ses apparitions nocturnes et fait le choix de réaliser « The Life and Death of Henry Darger », sa première auto-production, sur une courte durée, presque comme s’il s’agissait d’une écriture automatique, laissant libre cours à la rêverie, aux pulsions et aux fantasmes.
Rúnar Rúnarsson est de retour. Celui qui aurait eu le cancer ou des hémorroïdes s’il n’avait pas fait de cinéma a probablement trinqué à la brennivín (alcool de pomme de terre) en apprenant qu’« Anna », son dernier film, très côté en festival depuis sa sélection à la Quinzaine des Réalisateurs, avait remporté le Grand Prix du Jury aux dernières Rencontres Henri Langlois. Tout comme « Smáfuglar », son précédent court, « Anna » est un film profondément personnel et juste, nourri de transitions, de choix, d’absences, de puretés, et d’émotions contrastées.
Son premier court, « The Last Farm » a été nominé pour les Oscars en 2006, le suivant, « Smáfuglar » a concouru pour la Palme du court métrage en 2008, et le dernier, « Anna », a été présenté, cette année, à la Quinzaine des Réalisateurs. Quand Rúnar Rúnarsson ne se balade pas du côté de Los Angeles et de Cannes, il sillonne l’Islande et le Danemark. Ce grand cinéaste, auteur de films personnels, fraichement sorti de l’école, s’intéresse aux comédiens non professionnels, aux périodes de transition, et au passage à l’âge adulte.
Grand Prix du Festival de Bruxelles, et sélectionné en compétition officielle, l’an passé, à Cannes, « Smáfuglar » de l’islandais Rúnar Rúnarsson traite de la perte de l’innocence et des prémisses de l’âge adulte, dans un contexte plus que délicat. Intense, pudique, et déroutant, le film est un véritable choc visuel.
Une nuit d’été lumineuse où un groupe de jeunes adolescents passe de l’innocence à la dure réalité de l’âge adulte.
Réal. : Rúnar Rúnarsson
Fiction, 15’15 », 2008
Islande