Istvan Balogh, agriculteur hongrois, a le contrôle total de sa femme, de sa famille et de son esclave. Les personnages croisent leur destin tragique à cause de leurs relations extrêmes. Ce film a été inspiré par les souvenirs de personnes qui ont survécu à de telles situations.
Réal. : Attila Till
Fiction, 20′, Hongrie
2011
Viktor n’arrive pas à dormir, alors il erre dans la ville. Il rencontre des amis et des inconnus… A la recherche de quelque chose. Un peu comme chacun d’entre nous.
Réal. : Bàlint Szilmer
Fiction, 36′, 2010
Hongrie
Bàlint Szilmer a réalisé « Itt Vagyok » lors de sa troisième année d’étude à l’Université d’Art du Spectacle de Budapest. Le film raconte l’errance de Viktor (Viktor Vida) dans la capitale : ses rencontres, ses sorties, ses visites… En voyant la qualité tant esthétique que scénaristique de ce troisième court-métrage, on ne peut qu’être impatient de voir aboutir le nouveau film que le réalisateur a en projet : son premier long-métrage. En effet, déjà avec « Itt Vagyok », le jeune réalisateur prouve qu’il est capable de bien s’entourer.
Fin septembre, à l’intérieur de la demeure familiale. Les enfants jouent à cache-cache pendant que les adultes jouent aux cartes ou répètent une valse. Dorothy se cache derrière les tentures de la chambre de la grand-mère. Elle observe par la fenêtre et est témoin d’étranges comportements.
Réal. : Szocs Petra
Fiction, 7′, 2009
Hongrie
La situation sociale de ceux qui vivent en marge de la société, après l’avènement du troisième millénaire, vue à travers le quotidien de deux gamins des rues à l’âge ado. Un village d’épaves de voitures, de sacs en plastique, de cabanes de planches et de zinc, où vivent les sans-abri.
Réal. : Mihaly Schwechtj
Fiction, 16′, 2009
Hongrie
Les pays de l’Est continuent à nous intriguer. Après la Pologne, c’est au tour de la Hongrie de nous stimuler l’esprit. « Ünnep » (Celebration), projeté hier et aujourd’hui au festival de Brest, offre un condensé de retenue, de questionnement intime et de cicatrices mal fermées.
Après le succès de « KJFG n°5 », Alexei Alexeev a crée une série de quatre petits films, chacun d’une durée d’une minute, pour le compte de la chaîne de télévision Nickelodeon. En juin, « Log Jam » (« The Log », « The Rain », « The Moon », « The Snake ») a reçu le Cristal pour une production TV, à Annecy. L’ours, le loup, et le lapin, en ont profité pour fêter leur prix. Avant de se remettre à jouer leur morceau favori.
En pleine forêt, trois animaux n’ont qu’une passion : improviser librement avec leurs instruments personnalisés. L’ours est à la basse, il y a un loup hurleur et un lapin qui bat la mesure – avec sa tête.
Réal. : Alexey Alexeev
Animation, 4′, 2008
Hongrie
« Qu’est-ce que je parle… Je n’aime pas trop parler de moi. Ça, c’est à cause de la bière ! Bon, j’en prends une autre ! Tu as une autre cassette ?! ». Réalisateur russe habitant à Budapest, formé à l’animation au studio Pilot et à l’Université de cinéma de Moscou, Alexei Alexeev aime faire des films stupides, drôles et courts, à l’image de « KJFG n°5 », un sketch musical mettant en scène des animaux de la forêt. Entre houblon et exclamation, rencontre avec le réalisateur, présent à la cinquième Fête de l’animation, à Lille.
« KJFG n°5 » est une animation musicale absurde mettant en scène nos amis, les animaux des bois. Lauréat du prix SACEM de la musique originale au Festival d’Annecy en 2008, ce sketch hongrois épatant, apprécié à Anima et ailleurs, laisse un air ridicule dans la tête et un sourire joyeux sur les lèvres.
Trois musiciens professionnels, l’ours, le lapin et le loup, répètent dans la forêt, mais soudain le chasseur arrive.
Réal. : Alexei Alexeev
Animation, 2’10’’, 2007
Hongrie
Dans la Taverne de la Forêt, un mulot fabulateur et un peu mythomane raconte ses exploits aux animaux des bois. Insignifiant de prime abord, le mulot est alors la personnalité la plus en vue de la forêt. Mais ce soir-là, le retour à la maison sera plus long que prévu…
Réal. : Andrea Kiss
Animation, 20’, 2007
Belgique, France, Hongrie
Illustratrice et plasticienne venue de Hongrie, auteur d’une dizaine de courts métrages d’animation, Andrea Kiss, réalise un petit film enjoué et drôle, vif et gai, adapté d’une fable d’Ervin Lázár où la morale se retourne comme un gant, « Le Mulot menteur ».