Il y a dix jours, Format Court était invité aux César pour goûter de curieuses choses au wasabi, admirer la vue depuis le toit du Théâtre du Châtelet, voir s’enchaîner les émotions et les bides sur scène, s’incruster au Fouquet’s, essayer de rester discret et posé devant Mathieu, Scarlett, Roman, Adèle, Jérémy, Niels, Quentin et les autres.
Comme vous le savez peut-être, nous avons mis en place une campagne intitulée « Cours, Format, Court ! » pour financer la refonte de notre site internet dédié au court métrage en prévision de ses 5 ans, en janvier. Nous souhaitons encore mieux promouvoir le travail des professionnels du court, développer de nouvelles rubriques (concours, films en ligne, recherches thématiques, …) et optimiser la navigation de Format Court pour votre plus grand confort. Pour cela, nous avons besoin d’experts en la matière.
Hier encore, l’anniversaire de Format Court nous a été rapporté. Un œil clair jeté à l’édito nous a confirmé l’information. Sauf que depuis janvier, les noces de cire (4 ans) semblent bien lointaines. Depuis Clermont-Ferrand, nous avons consacré de nouveaux focus à des festivals (Anima, Cinéma du Réel, Aubagne, Silence on court et Brive) et organisé de nouvelles séances de courts, à Bruxelles (séances Short Screens) et à Paris (soirées Format Court). La prochaine séance parisienne, l’avant-dernière de l’année, aura d’ailleurs lieu le jeudi 9 mai prochain (la programmation n’est pas plus loin qu’ici).
Et voilà, Format Court a quatre ans (= noces de cire) depuis le 9 janvier 2013. Chaque année, à cette période, au moment de rédiger l’édito, j’ai pour habitude de revenir en arrière et de relire le tout premier article du genre, celui qui a officialisé les débuts du site. Le 9 janvier 2009, l’édito s’appelait « édito » (un titre comme un autre !) et ne se concevait pas comme un site exhaustif sur le court ni comme un annuaire ou un portail d’actualité, mais comme un regard critique et personnel sur le cinéma bref.
Un coup d’oeil extérieur aura suffi. « Dis donc, ta dernière « une » remonte aux vacances, et on est presque en novembre ! ». Effectivement, dans les rues, les gants commencent à sortir en paire, et les chauffages « chauffent, Marcel ». L’été semble bien loin.
Depuis trois mois, Tomas, le magicien raté et formidable d’ « Instead of Abracadabra », réalisé par Patrik Eklund, vous apparaissait sur la page d’accueil de Format Court, en accompagnement de l’édito de février. Ayant attrapé quelques crampes au bras droit, à force de tenir sa baguette à l’horizontale, il a finalement opté pour un congé sabbatique au Nouveau Mexique. Ayant appris la nouvelle, Tania, la jeune fille du film homonyme de Giovanni Sportiello l’a remplacé subitement, marteau au poing et sang chaud dans la poche.
Cette année, nous avons oublié de fêter notre anniversaire. Le 13 janvier est passé comme une boule dans le fil et nous n’avons rien vu. Peut-être parce que notre quotidien a changé, que l’agenda 2012 a eu du mal à nous trouver ou que nous récupérons encore du festival de Clermont-Ferrand.
Vous l’avez peut-être constaté sur le site depuis la rentrée. Format Court remet des prix en festival. À Paris Courts Devant, à Court Métrange, à Média 10-10 et bientôt (on vous l’annonce déjà) à Vendôme.
Dialogues sous-titrés, montage scandinave, champ/contrechamp loupés : Format Court se remet à la vidéo pour son nouvel édito. Découvrez-le sans tarder si vous ne voulez pas passer pour une ouuurka ou pire, pour une frouuucht.
La forme courte évolue. Lutinesque à Paris, restaurée à Retour de Flamme, animée à Lille, moyenne à Brive, israélienne à l’école, tabou en salle, bruxelloise à Bruxelles, cannoise en mai, elle se laisse à loisir interviewer, critiquer, photographier, éditer en DVD et même actualiser.
19 janvier 2009, Format Court apparaît sur la ToileNet. Son envie est simple : traiter du court métrage de façon originale, diversifiée, et pertinente. Un an et 415 sujets plus tard, le site répond toujours à son adresse, et son affection pour le ciné-bref reste bien vivace.
Autant vous l’annoncer tout de suite : le technicien d’octobre n’a jamais été retrouvé. Incertain quant à son retour, Format Court a choisi d’éteindre momentanément la télévision et de dépoussiérer les touches de son clavier. Oui, mais dans quel but ?
“La dernière édition de Format court s’est intéressée au Festival Silhouette et à l’Etrange Festival. Place aux nouveaux Focus consacrés à Gerlando Infuso, étudiant en animation à la Cambre, au Festival de Namur, à celui de Lille, et à Côté Court, une séance de courts métrages dédiée aux films d’écoles belges.”
Pour clôturer un été sous le signe des shorts et des lardons, Format Court consacre son numéro de rentrée au Festival d’Annecy. Présent au rendez-vous de l’image animée, F.C. a visionné les films courts en compétition, sillonné les ruelles de la vieille ville, participé au Jury Fipresci, et raconté des salades vertes autour d’une fondue.
C’est l’été. On ne va pas vous recommander de porter un bermuda violet, de vous lancer dans un régime à base de soupes, de lire le dernier Marc Levy, ou d’arrêter les lardons. Même si vous êtes en tongs, et dans vos valises, on vous reparle de Cannes, bien que le festival ait éteint ses lampions depuis sacrée lurette.
Taper un édito, partir en festival avec une toute petite valise, apprendre le créole en trois jours ou sortir son joker, à la deuxième ligne ? Lequel de ces exercices est-il le plus déroutant ?