O comme Ophelia
La forêt, les dunes, l’océan. Thomas et Simon, douze et neuf ans, pédalent vite. Ils savent qu’elle vient bronzer ici tous les jours, nue, sur la plage. Loin de tout le monde.
Réal. : Annarita Zambrano
Fiction, 15′, 2013
France
La forêt, les dunes, l’océan. Thomas et Simon, douze et neuf ans, pédalent vite. Ils savent qu’elle vient bronzer ici tous les jours, nue, sur la plage. Loin de tout le monde.
Réal. : Annarita Zambrano
Fiction, 15′, 2013
France
En novembre dernier, nous avons découvert au Festival de Brest « Le Propriétaire », un film noir à l’esthétique très marquée. Son auteur, Hu Wei, actuellement étudiant au Fresnoy (comme Eduardo Williams, réalisateur de « Que je tombe tout le temps ? »), réapparaît dans nos fenêtres avec un nouveau film hybride dans lequel des familles tibétaines défilent devant l’objectif, sur fond d’arrières-plans diversifiés. « La Lampe au beurre de Yak » vient de commencer son parcours en festivals avec une sélection à la dernière Semaine de la Critique, à Cannes.
Un jeune photographe ambulant et son assistant proposent à des nomades tibétains de les prendre en photo devant différents fonds.
Réal. : Hu Wei
Fiction, 15′, 2013
Chine, France
Avec « Que je tombe tout le temps ? », sélectionné à la dernière Quinzaine des Réalisateurs, Eduardo Williams signe un film dans la continuité de « Pude ver un puma », son précédent court métrage présenté l’an passé à la Cinéfondation. Sa touche très personnelle autant visuelle que narrative lui assure un bel avenir cinématographique.
À la recherche d’une graine, un jeune homme sort du souterrain où il passe du temps avec ses amis. Il débute avec eux un long voyage digestif.
Réal. : Eduardo Williams
Fiction, 15′, 2013
France
Présenté en compétition officielle au Festival de Cannes et récompensé par une Mention Spéciale du Jury, « 37°4S » d’Adriano Valerio est un film insulaire et poétique presque hors du temps. Nés sur une île au beau milieu de l’océan, Anne et Nick ont 16 ans et sont en couple, ils se connaissent depuis toujours, comme tout le monde sur l’île. Tout est parfait entre eux mais aujourd’hui Anne veut partir…
De nos jours, à Tristan da Cunha : 270 personnes vivent sur cette petite île perdue au milieu de l’Océan Atlantique. Nick et Anne, deux adolescents, se connaissent depuis toujours, et sont amoureux depuis l’enfance. Mais Anne a choisi de partir étudier en Angleterre, à 6152 miles de Tristan.
Réal. : Adriano Valerio
Fiction, 12′, 2013
France
Présenté en compétition officielle au Festival de Cannes, lauréat depuis hier d’une Mention Spéciale, « 37°4S » est un court métrage tourné au bout du monde, sur une île où deux adolescents amoureux se confrontent aux questions de l’attachement et du départ. Adriano Valerio est parti sur l’île de Tristan Da Cunha pour tourner ce film et revient sur cette expérience inédite et bouleversante.
Sélectionné à la 52e Semaine de la Critique, « Océan » d’Emmanuel Laborie montre la fin d’une enfance. Période si précieuse de notre vie, moment d’innocence et de découverte qu’Emmanuel Laborie réussit si bien à décrire à travers ce film qui mêle la douceur des souvenirs de vacances à la violence de la prise de conscience de l’âge adulte.
À travers le regard de Jean, un enfant d’une dizaine d’années, nous partageons le quotidien d’une famille en vacances à l’océan. Cet été-là, à la fin des années 70, Jean réalise que son père et sa mère ne s’aiment plus. Soudain, la famille est confrontée à la mort. Jean découvre l’ambivalence de la vie, sa violence, la faiblesse des hommes. Dans la voiture qui roule de nuit, la fin des vacances est chargée de nouvelles questions, d’angoisses, de quelque chose comme la fin de l’enfance.
Réal.: Emmanuel Laborie
Fiction, 31′, 2013, France
Premières heures d’un jeune migrant africain sur une plage européenne.
Réal. : Vladilen Vierny
Fiction, 16′, 2013
France
Présenté lors de la dernière édition du festival Silence on Court !, le court métrage d’animation « Comme des lapins » d’Osman Cerfon a reçu des mains du jury le troisième prix de la compétition. L’occasion de revenir sur ce petit bijou d’humour noir à l’univers graphique riche et soigné qui révèle un jeune réalisateur plus que prometteur.
Second volet des Chroniques de la Poisse. L’homme à tête de poisson poursuit sa balade mélancolique dans une fête foraine, distribuant aux hasard, ses bulles de malheurs.
Réal. : Osman Cerfon
Animation, 8′, 2012
France
Récompensé d’une Mention aux Rencontres du moyen-métrage de Brive, « L’âge adulte » de Eve Duchemin dresse le portrait cinglant d’une jeunesse à la dérive en manque de repères existentiels et sociaux. Tout comme dans son précédent film documentaire « Avant que les murs tombent », Eve Duchemin récidive avec une thématique qu’elle connaît bien, celle des difficultés de survie sociale d’une génération en proie à l’insécurité et à l’instabilité face à la faiblesse des modèles d’inclusion.
Vivant en colocation dans une maison inachevée, Sabrina, 20 ans, enchaîne les petits boulots non qualifiés pour essayer de garder la tête hors de l’eau. Inscrite à une formation pour tenter de reprendre l’école et avoir un jour un diplôme, elle commence parallèlement la nuit un job de strip-teaseuse, sur le Vieux Port de Marseille. Vouloir « devenir adulte » n’est ni une quête vaine, ni chose facile. Mais personne ne pourra lui dire que 20 ans, c’est le plus bel âge de la vie.
Réal. : Eve Duchemin
Documentaire, 56′, 2011
France
Découvert au Festival de Brive parmi les films en compétition, le moyen-métrage des soeurs Laura et Clara Laperrousaz « Retenir les Ciels » nous emmène dans les steppes et les forêts ensoleillées du Sud de la France pour nous raconter l’été d’un jeune couple et de leur enfant. Cette cellule familiale tente de s’épanouir dans un cadre paradisiaque mais leur harmonie sera progressivement menacée par le surgissement des fantômes d’un passé douloureux.
L’été dans le Sud de la France, la chaleur s’étire sur la famille d’Ezéchiel. Iris, qui est enceinte, est prête à tout détruire. Elle veut abandonner sa fille Luna, à la veille de ses 4 ans, parce qu’elle a peur de la perdre.
Réal. : Laura et Clara Laperrousaz
Fiction, 40′, France
2013
En début de mois, Bertrand Bonello, parrain du festival Silence, on court !, présentait aux Voûtes parisiennes un court métrage documentaire iranien méconnu « La Maison est noire », réalisé par la poétesse Forough Farrokhzad. À cette occasion, nous avions rencontré le réalisateur de « Cindy : The Doll Is Mine » et de « L’Apollonide : Souvenirs de la maison close » pour parler d’enjeux, de contraintes, de légèreté et de rêverie.
Début avril, Silence on court ! proposait pendant une semaine une compétition de 24 films courts internationaux projetés dans six salles parisiennes. Depuis six ans, ce festival – dont nous sommes partenaires pour la première année – s’intéresse au travail de jeunes réalisateurs tous âgés de moins de trente ans. Après Claire Denis, c’est Bertrand Bonello a soutenu et parrainé, cette année, l’initiative mise en place par d’anciens et d’actuels étudiants.
Il est chrétien, elle est musulmane. Un amour impossible ?
Réal: May El-Hassamy
Documentaire, 21′, 2013
France/Egypte