Simone et Zelda sont très amies. Un jour, Simone découvre qu’elle est enceinte d’Auguste, un coup d’un soir. Elle décide immédiatement d’avorter. Croyant l’aider, Zelda va parler de la situation à Auguste, qui n’était au courant de rien. La confiance entre elles se brise, et leur amitié est mise à l’épreuve.
Réal. : Cecilia de Arce
Fiction, 19′, 2015
France
Sélectionné ces derniers jours au festival IndieLisboa et précédemment repéré au festival Premiers Plans d’Angers et au festival de Clermont-Ferrand, « Une sur trois » est un film d’école français produit par 3IS et réalisé par Cecilia de Arce.
L’an passé, l’équipe de Format Court avait repéré et primé « Comme une grande » au Festival de Brive. Ce très joli moyen-métrage, film de fin d’études de la Fémis, réalisé par Héloïse Pelloquet, avait reçu notre Prix Format Court et bénéficié d’un dossier spécial sur notre site. Il avait également été projeté en mai 2015 au Studio des Ursulines (Paris, 5ème), en présence de sa réalisatrice.
Depuis 3 ans, la revue en ligne Format Court, dédiée au court métrage, accompagne le festival de Brive et soutient de jeunes auteurs maîtrisant l’art de raconter des histoires singulières et originales.
Le premier film de Natalie Beder, en tant que réalisatrice et scénariste, ayant fait ses débuts à Locarno, a été sélectionné au 38ème festival du court-métrage de Clermont-Ferrand en compétition nationale, il l’est également au festival d’Aubagne ayant lieu actuellement. « Des millions de larmes » nous emplit d’une mélancolie agréable devant un homme d’un certain âge (joué par André Wilms) et une jeune fille (Natalie Beder) que la pluie réunit sous un même toit : un café-restaurant.
C’est l’histoire d’une rencontre dans un café-restaurant désert le long d’une route. Un homme d’une soixantaine d’années qui attend là. Une jeune femme fait son entrée, un sac sur le dos, sa vie dedans et la mine passablement fatiguée. Il lui propose de l’avancer. Elle accepte.
Réal. : Natalie Beder
Fiction, 22′, 2015
France
Mention spéciale Prix France Télévisions au festival de Clermont-Ferrand, « Maman(s) » interroge sur les effets de la polygamie au sein d’une famille jusqu’alors monogame. C’est à travers le regard d’Aida, une jeune enfant de 8 ans, que nous observons sa mère subir l’arrivée d’une autre femme sous son toit. De manière intelligente et précise, la réalisatrice Maïmouna Doucouré nous pousse à la réflexion sans pour autant influencer notre jugement sur la polygamie.
Aida, huit ans, habite un appartement de banlieue parisienne. Le jour où son père rentre de son voyage au Sénégal, leur pays d’origine, le quotidien d’Aida et de toute la famille est complètement bouleversé : le père n’est pas revenu seul, il est accompagné d’une jeune sénégalaise, Rama, qu’il présente comme sa seconde femme. Aida, sensible au désarroi de sa mère, décide alors de se débarrasser de la nouvelle venue.
Réal. : Maïmouna Doucouré
Fiction, 21′, 2015
France
« Au bruit des clochettes » est le premier court métrage de Chabname Zariab. Cette co-production franco-tunisienne présentée en compétition nationale au festival du court-métrage de Clermont-Ferrand a remporté le prix de la meilleure première oeuvre de fiction décerné par la SACD. Avec ce film, Chabname Zariab aborde un sujet tabou, celui des réseaux de pédophilie en Afghanistan. Rencontre avec une jeune auteure qui nous parle de son pays meurtri et de la difficulté d’y faire du cinéma.
Adepte des allégories délicates empreintes de mélancolie, Mihai Grecu continue d’interroger le monde et ses vicissitudes à travers des films entrechoquant images réelles et effets spéciaux numériques. Après les magnifiques « Centipede Sun » (2010) et « We’ll Become Oil » (2013), il s’attaque cette fois au régime nord-coréen à travers une représentation inédite de Pyongyang, la cité la plus hermétique du monde, avec le sublime « The Reflection of Power », qui a obtenu la Mention spéciale du Jury Labo au dernier Festival du court métrage de Clermont-Ferrand.
Dans la capitale la plus secrète du monde la foule assiste à un spectacle alors qu’une catastrophe menace d’anéantir la ville…
Réal. : Mihai Grecu
9′, expérimental, 2015
France
Après un passage au festival Premiers Plans d’Angers où le jury des courts-métrages l’avait distingué du reste de la sélection en lui remettant une Mention spéciale, c’est en remportant hier rien moins que le Grand Prix de la compétition nationale de la nouvelle édition du festival de Clermont-Ferrand que le film de Marine Atlan « Les Amours Vertes » fait parler de lui. Une nouvelle réjouissante, tant le film est remarquable et mérite, en plus de ses récompenses, que l’on s’intéresse à son cas.
Face à une grande route, bordée d’arbres, un sentiment nouveau naît chez Camille. Il va grandir, à la découverte des sentiments des autres, entre les vagues.
Réal. : Marine Atlan
Fiction, 32′, 2015
France
« Au bruit des clochettes », co-production franco-tunisienne présentée en compétition nationale au festival du court-métrage de Clermont-Ferrand, est un mets raffiné qui nous laisse un goût amer dans la bouche.
Saman, dix-huit ans, vit depuis longtemps dans l’enfer du Bacha bazi. Tout bascule le jour où un petit garçon débarque sous son toit. Il comprend qu’il s’agit de son remplaçant. Leur maître Farroukhzad contraint Saman à lui apprendre à danser. Une amitié va naître entre les deux enfants.
Réal. : Chabname Zariab
Fiction, 26′, 2015
France, Tunisie
Troisième film et deuxième sélection au festival de Clermont-Ferrand pour Tornike Bziava qui, avec « Wake Man », concourant en compétition nationale, plonge à nouveau au cœur de ses racines pour dresser un portrait tendre et naturaliste d’une Géorgie post-soviétique où il est difficile de trouver sa place.
Rezo, vieil homme symbolisant la profonde pérennité d’un certain nombre de coutumes orthodoxes géorgiennes, s’invite lors d’un office mortuaire dans une ville post-soviétique.
Réal. : Tornike Bziava
Fiction, 29′, 2015
Georgie
Un jour d’école ordinaire dans la vie d’une adolescente, et ses rencontres avec trois hommes différents : sur le chemin du lycée, sur un terrain de basketball, et dans le bus du retour.
Réal. : Ziya Demirel
Fiction, 12′, 2015
Turquie, France
Réalisateur et plasticien, Marc Hericher est sorti diplômé il y a dix ans des Arts Décoratifs de Paris. A l’origine de plusieurs courts métrages (« 25/75 Carcan », « Ollo »), il a réalisé « Corpus », un film animé fantastique traitant du déterminisme et de l’effet domino que que nous avons découvert et primé au dernier festival Court Métrange de Rennes.
Énigmatique, organique et fantastique, « Corpus » est un court-métrage d’animation de moins de 3 minutes réalisé par Marc Hericher, un ancien élève de l’École des Arts Décoratifs. En octobre dernier, le film avait remporté notre Prix Format Court au festival Court Métrange de Rennes, rejoignant ainsi nos précédents films primés en Bretagne : « A living soul » de Henry Moore Selder, « Fuga » de Juan Antonio Espigares, « Mamembre », de Christophe Feuillard, Sylvain Payen, Caroline Diot, Guillaume Griffoni, Clarisse Martin, Julien Ti-I-Taming et Quentin Cavadaski et « Danny Boy » de Marek Skrobecki.