Après avoir vu bon nombre de K7 vidéo, Jérôme Guiot s’est orienté vers la sociologie avant d’opter définitivement pour le cinéma. Pendant ses études en montage à l’INRACI, il co-écrit un scénario, celui de « Retour simple » qu’il pense monter, mais qu’il finit par réaliser. Tourné avec peu de moyens, son film traite d’éloignement, de différences, d’amour et de non-dits.
Les 32èmes Rencontres Henri Langlois démarrent bientôt. Du 4 au 12 décembre, le jeune cinéma international sera mis en valeur à Poitiers. Parmi 1284 films reçus, le Festival n’en a retenu que 40 pour figurer dans sa compétition. Pour les départager : un Jury composé de Nassim Amaouche, Laurence Briaud, Claire Burger, Sébastien de Fonseca, et Frédérique Moreau.
Au centre du film de fin d’études de Simon Van Rompay, se trouve Geppino Cerqua, un personnage sensible et tendre. Le jeune réalisateur, fraîchement sorti du Rits, dresse dans son documentaire, un portrait doux-amer de celui qui fut l’un des protagonistes du très beau film de Paul Meyer « Déjà s’envole la fleur maigre ». Loin d’être une peinture sociale dénonciatrice et engagée, « Geppino chante » retentit au contraire comme une mélodie romantique à travers les terrils disparus d’un Borinage à réinventer.
Jeune diplômé de la Film School of Wales, Felix Massie est un animateur réservé, à l’origine de deux films pittoresques et morbides, « Keith Reynolds Can’t Make It Tonight » et « The Surprise Demise of Francis Cooper’s Mother ». Invitée au dernier Festival de Lille, cette nouvelle recrue de la boite de production The World of Arthur Cox se balade allègrement, de séance en séance, vêtu d’un t-shirt représentant un gros monstre vert fluo. Rapprochement de mise.
L’histoire de quatre individus et de leurs activités quotidiennes: accrochant une peinture sur le mur, regardant la télévision, construisant un château de cartes et faisant la lessive. Toutes ces actions paraissent innocentes et inoffensives.
Réal. : Jonas Geirnaert
Animation, 11′, 2004
Belgique
Deux astronautes voyagent dans l’espace. L’un d’eux découvre un gros bouton rouge où il est écrit « Ne pas appuyer ». Il appuie dessus.
Réal. : Matthew Walker
Animation, 8’20’’, 2005
Royaume-Uni
Môme, Lucie Thocaven s’est gavée de Walt Disney. Plus tard, la magie des histoires et les amis d’amis l’ont incitée à pousser les portes vert bouteille de la Cambre. Entre fantasme et réalité, son deuxième court, « Grand-mère, veux-tu ? », est une comédie graphique interrogeant les rapports entre la vieillesse et la sexualité. Rencontre sonore avec la réalisatrice.
Une vieille dame seule et acariâtre reçoit la visite de sa petite fille et de son timide fiancé.
Réal. : Lucie Thocaven
Animation, 06’55 », 2009
Belgique
“This is Keith Reynols and today is Promotion Day”. D’emblée, le ton est donné par Felix Massie, jeune animateur britannique sorti de la Film School of Wales, à Newport, en 2007. Son film de fin d’études, récompensé au dernier festival Anima, est marqué par un penchant certain pour les silhouettes impersonnelles, l’humour sombre/anglais, et les travellings en entreprise.
Voici Keith Reynolds. Aujourd’hui, c’est le jour de la promotion. Pour avoir travaillé dans l’entreprise pendant huit ans, il est le plus ancien analyste commercial junior de l’immeuble. Il a attendu cette journée pendant très longtemps.
Réal. : Felix Massie
Animation, 6’02’’, 2007
Royaume-Uni
La 20ème édition du FIDEC (Festival International des écoles de cinéma) vient de se terminer. Voici le palmarès des films primés par Cécile Nhoybouakong, Jean-Jacques Rausin, Nathalie Masset, Mohamed Hamra, Christian Crahay, et le public de Huy.
Du 21 au 25 octobre 2009, au Centre culturel de Huy, se déroulera la 20ème édition du FIDEC (Festival International des écoles de cinéma). Pendant cinq jours, une cinquantaine de courts-métrages fera l’écho d’une nouvelle génération d’artistes, belges comme étrangers. Au programme : des compétitions nationales et internationales, une quinzaine de pays et une trentaine d’écoles représentés, des séances thématiques, et une mise à l’honneur de l’école Sam Spiegel de Jérusalem. Cette année, le Jury est composé de Cécile Nhoybouakong, Jean-Jacques Rausin, Nathalie Masset, Mohamed Hamra, et Christian Crahay.
En rentrant à la Cambre, Gerlando Infuso n’envisageait pas de s’exprimer autrement que par le dessin. Un jour, à l’occasion d’un exercice, il découvre l’animation en volume. Le contact avec la matière lui plaît, les films qui suivent en sont parfumés. « Margot » conte l’histoire d’une femme frigorifiée depuis la disparition de son amant, « Milovan Circus », celle d’un artiste de cirque rejeté par la communauté des hommes. Tous deux sont inspirés par la « poésie du sombre », évoquent la solitude, et insufflent un léger trouble auprès du spectateur.
C’est à la Cambre, à proximité des décors de ses films, que Gerlando Infuso, étudiant en dernière année, reçoit ses visiteurs. L’an passé, un tête-à-tête au sujet de « Margot » (Prix du Jury Jeunes à Annecy) avait laissé entrevoir les premiers plans de « Milovan Circus », son quatrième film. Cette année, avant de repartir à Annecy à l’occasion de la sélection de « Milovan », Gerlando Infuso déposait sa colle, et avalait un café, le temps d’une discussion autour de son nouveau projet et tout dernier film d’école, « L’oeil du paon ».
Inspiré par l’animation en volume, la liberté et la « poésie du sombre », cet étudiant de la Cambre a remporté en 2008, au festival d’Annecy, le Prix du Jury Junior pour un film de fin d’études. Son court métrage de troisième année, « Margot », conte la solitude, le froid et la folie vécus par un personnage en volume calfeutré dans un amour devenu à sens unique. Retour à l’école avec Gerlando Infuso, à proximité d’un élément de décor de son dernier court métrage, « Milovan Circus ».
À la mort de son amant qu’elle chérissait par-dessus tout, Margot sombre dans la folie. Elle a froid…
Réal. : Gerlando Infuso
Animation, 11′, 2007
Belgique
En collaboration avec Format Court et l’Actor’s Studio, l’asbl Artatouille organisera dès le 21 octobre des projections bimensuelles et thématiques de courts métrages. La première séance est consacrée aux films d’écoles belges réalisés en 2009, avec des films du KASK, du Rits, de l’INRACI, de l’IAD, et de La Cambre. Voici le programme en images.
Sarah ramène chez ses parents son petit ami Olivier et le présente à sa famille. C’est une famille très bourgeoise, très attachée à l’éducation, aux manières.