Tout le monde va mourir un jour. Oskar, 70 ans, va mourir dans six jours. Il est prêt à pardonner à son frère, qui habite de l’autre côté de l’Atlantique. Mais parviendra-t-il à le retrouver avant qu’il ne soit trop tard ?
Réal: Hallvar Witzø
Fiction, 25′, 2011
Norvège
La Cinéfondation, section réservée aux films d’écoles, a elle aussi son palmarès. Le Jury composé de Jean-Pierre Dardenne, de Arsinée Khanjian, de Karim Aïnouz, d’Emmanuel Carrère et de Yu Lik-wai, a associé les trois films suivants aux trois prix prévus.
« J’ai vu une émission TV l’autre jour où l’on montrait la Terre se trouvant sans êtres humains. Comme si la nature reprenait ses droits. Peut-être que c’est des conneries… ». Sitôt prononcé ces paroles, on se rend compte qu’il s’agit d’un présage : un homme tombe par terre, comme si quelque chose l’avait poussé à la rejoindre. Entre la lune et la terre, il y a les villes. Quand une ville s’effondre, ses habitants tombent avec elle.
L’accident mène un groupe de jeunes du haut des toits du quartier, à travers sa destruction, jusqu’au plus profond de la terre.
Réal. : Eduardo Williams
Fiction, 17′, 2011
Argentine
Lors de la 34e édition du Festival de Films de Femmes de Créteil, La fémis était amplement représentée : l’école de cinéma renommée a pu non seulement compter deux de ses étudiantes en compétition dans la catégorie courts-métrages, mais elle s’est également vue offrir la mise en place d’une Master Class animée par la non moins connue Claire Simon.
Jolie découverte que « Le Gosse », sélectionné à la 34ème édition du Festival International de films de femmes de Créteil. Ce moyen-métrage documentaire n’est autre que le travail de fin d’études de Louise Jaillette, étudiante de la Fémis issue de la section montage.
Thibaut est un enfant extraordinaire. Ce petit bout d’homme calcule, spécule et se plante. Il arpente la colline, élève des moutons et se pose des questions. La peur de l’avenir, la conscience du présent et le rêve de bâtir.
Réa : Louise Jaillette
Documentaire, 37′, 2011
France
Chez les Nigériens, être jumeaux peut signifier une bénédiction ou une malédiction. Le père de O est le chef du village, un sorcier qui croit à la malédiction des jumeaux. Un jour, ce sorcier a tenté, lors d’une fête rituelle, de tuer ses deux fils : O a réussi à s’échapper, mais a assisté au meurtre de son frère. Après s’être enfui et avoir traversé son pays, il a réussi, par chance, à sortir du Nigeria et à s’exiler en France. Il a demandé l’asile dans ce contexte, mais sa demande a été refusée car il ne pouvait fournir aucune preuve.
Réal. : Kwon Hayoun
Documentaire, animation, 9’20 », 2011
France
Comme de coutume à Anima, une bonne part de la programmation de courts métrages en compétition se consacre aux films d’écoles. Position entièrement défendable, vu que le format court est après tout le principal medium d’expression employé dans le cadre scolaire, et que l’animation est le genre qui requiert le plus de connaissances techniques précises.
Fondé à Bruxelles en 1962, l’Institut National Supérieur des Arts du Spectacle avait pour but initial de briser les frontières entre la théorie et la pratique, de favoriser les collaborations entre les créateurs et les techniciens, de former des professionnels des métiers du cinéma. 50 ans plus tard, le Festival clermontois lui a accordé une carte blanche composée de 10 films. L’occasion pour certains de voir ou de revoir des courts métrages qui ont fait la renommée d’une certaine « belgitude » grâce à des personnalités tels que Jaco Van Dormael, Rémy Belvaux ou encore Olivier Smolders.
Une exploration des relations amoureuses entre hommes et femmes au travers de trois générations de figures féminines de la même famille: la grand-mère, la mère et la petite-fille – la réalisatrice du film. Ninette, Sylviane et Elsa: trois époques, trois visions, trois expériences qui s’affrontent et se confrontent. Derrière ces histoires d’amour, se dessine un questionnement autour de la transmission intergénérationnelle, de l’image féminine et du rapport mère-fille.
Réal. : Elsa Levy
Documentaire, 26′, 2011
Suisse
En France, la formation au cinéma d’animation se porte bien. La Poudrière, les Arts Déco, Les Gobelins, l’EMCA, Emile Cohl, l’ESMA, Supinfocom Arles… Autant de noms ronflants pour des écoles prestigieuses qui accompagnent les talents émergents des films d’animation de demain. L’Association Française du Cinéma d’Animation (Afca) s’est récemment associé à la promotion de cette jeune création en dédiant une compétition spécifique à ces films de fin d’études lors de son Festival National du Film d’Animation de Bruz.
Hier soir, se sont refermées les 34ème Rencontres Henri Langlois (le Festival international des écoles de cinéma de Poitiers) avec la divulgation du palmarès. La bonne info : une sélection des films primés sera projetés ce mercredi 14 décembre à la Cinémathèque française, dès 20h30.
Force est de constater que dans une société individualiste telle que la nôtre, le religieux habite toujours la représentation. Des hommes préhistoriques aux « enfants de Freud et de Coca-cola », des grottes de Lascaux aux dernières superproductions cinématographiques, la volonté de parler de ce qui anime et dépasse la matière n’a eu de cesse de se renouveler et de se transformer. Présenté à Media 10-10 en compétition nationale, « L’Appel », le film d’école de Cécile Mavet issue de l’IAD, aborde le sujet avec une touchante sensibilité.
Une foi ardente habite Anna. Ancienne danseuse classique, elle se consacre désormais à Dieu. Mais alors qu’elle s’apprête à prononcer ses vœux, le trouble s’installe, entre l’Appel du corps et celui de l’esprit, le désir de mouvement et le besoin d’engagement…
Réal. : Cécile Mavet
Fiction, 19′, 2010
Belgique
Dans le cadre d’une expérience faussement scientifique, six sujets sont placé dans des pièces données et se mettent à évoluer en fonction de l’espace dans lequel ils se trouvent.
Réal : Hannah Letaïf
Animation, 3’43 », 2011
Belgique
Une rémunération « généreuse et garantie » est promise pour une expérience (réalisée à La Cambre, sélectionnée en compétition nationale à Média 10-10). Six heureux élus – aucun lien de parenté apparent avec les classes politiques recensées – sont choisis parmi les candidats : une jeune femme, une plante, un couple hétérosexuel, un homme, encore un homme. Plutôt jeunes (25 ans de moyenne d’âge environ). De race blanche à l’exception de la plante dont les couleurs varient avec le panache d’une varicelle.
Présenté hors compétition dans la sélection Périscope du FIDEC cette année, « Tant qu’il y aura del poussière » est un témoignage pour le moins original sur les forges de Clabecq en région wallonne, à (re)découvrir.
Un merveilleux endroit retiré dans les montagnes, les vacances annuelles de Basia et Andrzej, un couple qui s’ennuie. Il passe leur temps à parler de rien jusqu’à ce qu’un jeune couple, Maja et Borys, s’égare accidentellement jusqu’à leur maison.
Réal. : Leszek Korusiewicz
Fiction, 20′, 2011
Pologne