Archives par mot-clé : Film d’école

Mamembre de Sylvain Payen, Christophe Feuillard, Caroline Diot, Guillaume Griffoni, Clarisse Martin, Julien Ti-I-Taming et Quentin Cavadaski

Mamembre de Sylvain Payen, Christophe Feuillard, Caroline Diot, Guillaume Griffoni, Clarisse Martin, Julien Ti-I-Taming et Quentin Cavadaski

À l’occasion du 9ème Festival Court Métrange de Rennes, le film « Mamembre » réalisé par Sylvain Payen, Christophe Feuillard, Caroline Diot, Guillaume Griffoni, Clarisse Martin, Julien Ti-I-Taming et Quentin Cavadaski, a été distingué par le Métrange du Format Court du meilleur film européen. Diffusé lors de notre soirée de projection du 8 novembre au Studio des Ursulines à Paris, ce film d’animation écrit et réalisé à sept mains nous plonge dans un univers sombre et terrifiant à l’étrangeté très assumée, qui aborde la question des rapports de possessivité unissant une mère et sa fille.

M comme Mamembre

M comme Mamembre

Dans une société où les personnages changent de membres comme de chemises, ce film noir/fantastique raconte l’histoire d’une mère, la quarantaine, sur-protectrice envers sa fille adolescente. Le seul recours de la fille pour retrouver sa liberté est de manger sa mère…
Réal. : Christophe Feuillard, Sylvain Payen, Caroline Diot, Guillaume Griffoni, Clarisse Martin, Julien Ti-I-Taming, Quentin Cavadaski
Animation, 6’35 », 2011
France

Mamembre, Prix Format Court au Festival Court Métrange 2012

Mamembre, Prix Format Court au  Festival Court Métrange 2012

Pour la deuxième année consécutive, Format Court participait en octobre au Festival Court Métrange de Rennes pour attribuer un Métrange du Format Court à l’un des films en compétition. Notre jury, composé de Katia Bayer, Nadia Le Bihen-Demmou et Xavier Gourdet, a choisi de distinguer le film d’animation « Mamembre », réalisé par Christophe Feuillard, Sylvain Payen, Caroline Diot, Guillaume Griffoni, Clarisse Martin, Julien Ti-I-Taming et Quentin Cavadaski, pour son univers noir et son approche étrange et violente des rapports de possessivité affectifs entre une mère et sa fille.

Nicolas Gilson: “Je trouve assez triste de voir qu’un film gay attire seulement un public gay »

Nicolas Gilson: “Je trouve assez triste de voir qu’un film gay attire seulement un public gay »

Programmateur et attaché au point presse du Festival Pink Screens, festival bruxellois des genres et des sexualités différents, Nicolas Gilson était présent au Festival International des écoles de cinéma (Fidec) à l’occasion des cartes roses consacrées au Pink Screens et du premier Prix Queer remis à Huy.

Atomes d’Arnaud Dufeys

Atomes d’Arnaud Dufeys

Sélectionné au FIFF à Namur et au FIDEC à Huy cette année, « Atomes » est un court belge puissant et éloquent sur les jeux de pouvoir, la dépendance et les limites personnelles au sein des liaisons déséquilibrées. Cumul audacieux de thèmes tabous, ce film d’école se lance un défi ambitieux qu’il réussit avec brio, si l’on en croit les nombreuses sélections et récompenses en festivals, dont notamment le Prix du Jury Jeune à Huy.

Focus FIDEC 2012

Focus FIDEC 2012

Le Festival des écoles de cinéma (FIDEC) s’est clôturé il y a quelques semaines. L’occasion pour Format court d’attirer votre attention sur l’un des rares Festivals belges à être à la fois vitrine et laboratoire de la jeune création cinématographique nationale et internationale.

Le Propriétaire de Hu Wei

Le Propriétaire de Hu Wei

En 2012, en France, le jour du Nouvel an chinois, un Asiatique d’une quarantaine d’années entreprend des démarches administratives afin d’obtenir sa carte de séjour. Après plusieurs heures d’attente, celles-ci échouent, à cause d’un avis de domiciliation prochainement invalide. Toute la journée durant, notre inconnu part alors à la recherche de Mr Ding, le seul à même de lui fournir le papier vital. Mais M. Ding est introuvable…

Mamembre, Métrange du Format Court 2012 !

Mamembre, Métrange du Format Court 2012 !

Partenaire pour la deuxième année consécutive, Format Court y a attribué son Métrange du Format Court, parmi une sélection internationale de films fantastiques et insolites. A cette occasion le jury de Format Court (Xavier Gourdet, Nadia Le Bihen-Demmou, Katia Bayer) a choisi de distinguer un premier film, « Mamembre », réalisé par sept jeunes auteurs issus de la promotion ESRA 3D Sup’infograph 2011 : Sylvain Payen, Christophe Feuillard, Caroline Diot, Guillaume Griffoni, Clarisse Martin, Julien Ti-I-Taming et Quentin Cavadaski.

3 Dni Wolności (3 jours de liberté) de Lukasz Borowski

3 Dni Wolności (3 jours de liberté) de Lukasz Borowski

On a beau être parti en vacances, l’effet d’un film montré au festival Silhouette, il y a près de trois semaines, n’est pas resté à Paris. Si les films en compétition, les plus suivis, bénéficient des premières pages du catalogue, les programmations clips, hybrides et documentaires sont reléguées aux dernières pages. Et c’est regrettable tant un film comme « 3 Dni Wolności » (3 jours de liberté, page 47) de Lukasz Borowski vaut la peine d’être mis en avant.

Matthew James Reilly : « Le low budget nous force à faire des films plus personnels »

Matthew James Reilly : « Le low budget nous force à faire des films plus personnels »

Matthew James Reilly, encore étudiant à la Tisch School of the Arts, a remporté en mai le deuxième prix de la Cinéfondation pour son film « Abigail », retraçant un voyage peu mobile d’une jeune femme en perte de vitesse dans une Amérique désabusée. Entretien avec son auteur autour du film d’école, de l’erreur humaine et des influences imagées, photographiques comme cinématographiques.

A comme Abigail

A comme Abigail

À la fin de ce qu’elle espère être sa dernière journée de travail, une jeune pompiste essaie de quitter la ville pour toujours. On découvre peu à peu des détails fragmentaires de sa vie alors qu’elle arpente cette friche en plein délabrement qu’on appelle chez-soi.
Réal. : Matthew James Reilly
Fiction, 17′, 2011
Etats-Unis

Emmanuel Carrère : « Je suis plus sensible aux films qui me donnent l’impression de se référer à la vie ou à l’expérience de vie qu’à ceux qui se réfèrent au cinéma »

Emmanuel Carrère : « Je suis plus sensible aux films qui me donnent l’impression de se référer à la vie ou à l’expérience de vie qu’à ceux qui se réfèrent au cinéma »

Scénariste, réalisateur, écrivain, et spectateur lambda selon ses dires, Emmanuel Carrère est rarement en contact avec la forme courte. Cette année, il était pourtant membre du Jury de la Cinéfondation et des courts métrages en compétition officielle, pendant la période du festival de Cannes. Nous l’avions rencontré, le jour de la proclamation du palmarès de la Cinéfondation, la section réservée aux films d’écoles, la veille de la projection des courts métrages officiels. Entretien autour de l’impression de vie, de l’effet de surprise et des a priori autour des courts.