E comme En attendant le dégel
Une fratrie désunie se retrouve lors d’un déménagement. Les jeunes gens prennent la route sans se douter que des embuches vont parsemer leur voyage…
Réal. : Sarah Hirtt
Fiction, 19’50 », 2013
Belgique
Une fratrie désunie se retrouve lors d’un déménagement. Les jeunes gens prennent la route sans se douter que des embuches vont parsemer leur voyage…
Réal. : Sarah Hirtt
Fiction, 19’50 », 2013
Belgique
Martha a vécu toute sa vie dans un ranch des hautes plaines canadiennes. Maintenant que sa mère n’est plus là et que son ivrogne de père a vendu son cheval, il ne reste plus grand chose pour la retenir. « Going South » (Vers le Sud), le film de Jefferson Moneo, en compétition à la Cinéfondation 2013, dresse le portrait d’une nation en mouvement, et d’une jeune femme au regard triste, un regard tourné vers l’horizon.
Martha Barlow est une enfant sauvage des hautes plaines qui aspire à s’échapper de son milieu rural. L’apparition inopinée d’un mystérieux étranger dans sa ferme l’amène à devoir prendre une décision : est-elle assez folle pour s’enfuir avec lui ?
Réal. : Jefferson Moneo
Fiction, 15′, 2013
Canada, Etats-Unis
Sélectionné à la Cinéfondation au Festival de Cannes, le court métrage « Exil » dépose des traces. Les traces d’un homme échoué sur une plage, contraint à une errance infinie, défait des origines et dans l’incertitude de l’après. Il n’est pas question ici de récit ou même de développement d’une trajectoire. Seulement de quelques murmures, de bruissements, de temporalités rompues, et de mouvements aléatoires.
Premières heures d’un jeune migrant africain sur une plage européenne.
Réal. : Vladilen Vierny
Fiction, 16′, 2013
France
En plein tournage de son prochain film, Ainslie Henderson, ce jeune Écossais fasciné par le stop-motion, lauréat de notre Prix Format Court au Festival Anima (pour son film « I Am Tom Moody »), nous a accordé quelques instants pour répondre à nos questions. De quoi satisfaire notre curiosité à l’égard de ce compositeur-chanteur devenu cinéaste.
Primé entre autres au festival de Bristol et lauréat du prix Format Court du meilleur film d’école au festival Anima 2013 (Bruxelles), « I Am Tom Moody » d’Ainslie Henderson est un conte touchant sur les rêves brisés et la confrontation avec ses démons intérieurs.
Une virée surréaliste dans le subconscient d’un musicien étouffé qui voudrait chanter.
Réal. : Ainslie Henderson
Animation, 6’55 », 2012
Royaume-Uni
Le jeune Écossais Ainslie Henderson est notre révélation du festival Anima de Bruxelles où, en février dernier, Format Court lui a remis le prix du meilleur film d’étudiant pour « I Am Tom Moody ». Il a étudié à l’Edinburgh College of Arts où il a d’abord réalisé « It’s About Spending Time Together ». A l’origine chanteur et compositeur dans un groupe, Ainslie s’est reconverti vers un cinéma d’animation très personnel où la musique et le son sont mis à l’honneur.
Créé en 1985, le département de l’animation du National Institude of Design (NID) à Ahmedabad se profile aujourd’hui comme la première école d’animation en Inde. Son directeur Sekhar Mukherjee était invité en tant que membre du Jury international à Anima cette année. Pour l’occasion, il a concocté une petite rétrospective représentative de la diversité de leur production. À peine arrivé au festival, Sekhar a pris un moment pour parler de l’institut, de l’Inde et réinventer le monde à travers son médium de prédilection.
Au point conférence du festival de Clermont-Ferrand, édition 2013, Matthias Zuder nous explique qu’à la suite d’un malentendu, il a dû se plier à la pratique de la médiation. Réflexion sur la violence, son film « Mediation » installe un agresseur et sa victime dans un tête-à-tête surprenant. Mais si le réalisme de l’histoire nous interpelle, il est aussi tout étonnant de constater le soin que prend Matthias Zuder, à l’image de l’agresseur de son propre film, à se livrer le moins possible : le scénario n’est pas de lui et ses réponses lors de cette interview polissent un certain mystère.
À l’occasion de la 32ème édition du festival d’animation de Bruxelles (Anima, 8-17 février 2013), Format Court a attribué son deuxième Prix Format Court, après « Tussilago », remis à Jonas Odell en 2011, dans la catégorie films professionnels. Cette année, le Jury, composé d’Agathe Demanneville, Nadia Lebihen-Demmou et Géraldine Pioud, s’est intéressé à la compétition internationale des films d’étudiants. À la clôture du Festival, qui s’est déroulée hier soir à Bruxelles, le Prix Format Court a été attribué à Ainslie Henderson pour son film, « I Am Tom Moody » (Edinburgh College of Art, Royaume-Uni).
Film d’école issu de la Cambre, « Si j’étais un homme » s’est fait remarquer notamment au FIDEC (Huy), où il a reçu le Prix Queer, et au Festival Media 10-10 (Namur), où il a remporté le Prix de la Meilleure Animation. En compétition belge à Anima (Bruxelles) cette année, ce court allègre de Margot Reumont offre un beau moment de divertissement tout en suscitant une réflexion sur la notion des genres aux yeux de la jeunesse d’aujourd’hui.
Marie Brune, Mouna, Florence, Emilie et Sabrina décrivent tour à tour la personne qu’elles seraient si elles étaient un homme.
Réal. : Margot Reumont
Animation, 5’05 », 2012
Belgique
Mario et Clemens pourraient être deux amants. « Mediation » (Ausgleich) de l’Allemand Matthias Zuder, présenté à Clermont-Ferrand ces jours-ci, commence dans le métro et s’y termine dans des circonstances assez troubles. Au début du film, Mario prend l’escalator pour prendre le métro. Il se sait suivi par Clemens quelques mètres plus loin. Et si Mario a la mâchoire contractée, rien dans son comportement n’exprime une colère, une peur ou une envie de se soustraire à la filature que lui impose Clemens.
Un soir, dans le métro, Clemens, un homme d’une trentaine d’années, s’est fait agresser par Mario. Les deux hommes se retrouvent face à face en présence d’un médiateur. Cette médiation doit permettre à Mario de faire son Mea Culpa, d’éviter peut être la prison, et à Clemens de comprendre ce qui s’est passé.
Réal. : Matthias Zuder
Fiction, 9’09 », 2012
Allemagne
Tout le monde a déjà entendu parler de ce bon vieux Raspoutine, conseiller du Tsar de Russie que l’on qualifia bien souvent de sorcier. Mais connaissez-vous réellement son histoire ? C’est en tout cas celle-là que souhaite nous conter le narrateur de « Vie et mort de l’illustre Grigori Efimovitch Raspoutine », film de fin d’études de Céline Devaux, récompensé du Prix du Meilleur Film d’Animation francophone (S.A.C.D.) au dernier Festival de Clermont-Ferrand et présenté ces jours-ci au Festival Anima à Bruxelles.
Au début du XXème siècle, un moine errant arrive à la cour des derniers Tsars de Russie : Raspoutine. Négligé et lubrique, le moujik s’introduit néanmoins dans le cénacle fermé de la famille impériale. Ce qui n’est pas au goût de certains aristocrates…
Réal. : Céline Devaux
Animation, 10′, 2012
France
Le climat quelque peu tropical de la salle de presse du festival de Clermont-Ferrand qui surplombe la piscine municipale est l’endroit idéal pour interviewer un réalisateur australien dont le film a justement pour titre « The River ». Rencontre avec Tarquin Netherway, son auteur.
Premier film d’un jeune réalisateur australien, « The River » de Tarquin Netherway est le portrait déroutant d’une jeunesse en roue libre savourant ses derniers instants de liberté. Film de fin d’études dont l’étrangeté appuyée peut autant séduire qu’agacer, il emprunte la voie de l’expérimentation trouvant naturellement sa place cette année dans la section Labo du Festival de Clermont-Ferrand.