Dans un monde où la communauté est poussée à l’extrême, Anatole gagne le rare privilège d’habiter dans l’unique quartier qui offre du logement individuel. Anatole est alors gagné par l’ennui…
Réal. : Ann Sirot, Raphaël Balboni
Fiction, 18′, 2009
Belgique
Incursion intéressante dans le milieu de la science-fiction, ce court à quatre mains, présenté en compétition nationale, au FIFF, se distingue par la représentation d’un univers singulier aux influences kafkaïennes.
Primé au Festival d’Ismailia, en Egypte, et sélectionné au festival d’Ostende, « La Désinvolture » a dernièrement été présenté au FIFF, à Namur, dans le cadre de la carte blanche à la boîte de production Ambiances asbl. Son auteur, Charline Lancel, artiste visuelle belge, effectue ici un exercice de style à la fois esthétique et déroutant, s’appuyant sur la simplicité et le minimalisme.
En collaboration avec Format Court et l’Actor’s Studio, l’asbl Artatouille organisera dès le 21 octobre des projections bimensuelles et thématiques de courts métrages. La première séance est consacrée aux films d’écoles belges réalisés en 2009, avec des films du KASK, du Rits, de l’INRACI, de l’IAD, et de La Cambre. Voici le programme en images.
Sarah ramène chez ses parents son petit ami Olivier et le présente à sa famille. C’est une famille très bourgeoise, très attachée à l’éducation, aux manières.
Jimbo a treize ans. Il ne pense à rien d’autre qu’à Sarah Jane. Et ni les gros bras, ni la violence, ni le chaos, ni les zombies ne l’empêcheront de trouver un moyen d’entrer dans son univers.
Réal. : Spencer Susser
Fiction, 13’40’’, 2007
Australie, États-Unis
Lubbert est un jeune homme réservé qui vit avec une mère dominatrice dans une petite maison. Une promenade matinale dans l’arrière-pays flamand est troublée par la rencontre irréelle avec d’hallucinants habitants de la région.
Réal. : Wim Reygaert, Marc Roels
Fiction, 21’40’’, 2008
Belgique
Trouville-sur-mer, petite station balnéaire sans histoire. Basile, garde-côte, est le témoin d’événements étranges. Et si tout cela n’était que l’avant-goût d’une tragédie à l’ampleur catastrophique ?
Réal. : Grégoire Sivan
Fiction, 7′, 2008
France
En collaboration avec Format Court et l’Actor’s Studio, l’asbl Artatouille propose, dès le 21 octobre, des projections bimensuelles et thématiques de courts métrages sur grand écran. La première séance « Côté Court » est consacrée aux films d’écoles belges réalisés en 2009, avec des contributions du KASK, du Rits, de l’INRACI, de l’IAD, et de La Cambre.
Entre deux tournages où il offre sa jolie (et étrange) gueule à la caméra, Louis Garrel s’est accordé un peu de temps pour passer derrière. L’icône du cinéma français d’auteur signe « Mes Copains » (les siens, les vrais, en l’occurrence), un court métrage de 26 minutes qui n’est pas sans rappeler un univers proche des films de son père et de ceux dans lesquels il tourne depuis quelques années.
Une tranche de vie de trois copains : Sylvain a des problèmes familiaux, Arthur apprend que sa copine Lolita a passé la nuit avec un autre copain, Damien. Les trois se retrouvent dans un bar et Lolita débarque…
Réal. : Louis Garrel
Fiction, 25′, 2008
France
Sous pression, l’individu peut se révéler étrange et son quotidien peut paraître infernal… . « Ripple » (Prix du Public au Festival Silhouette) est une descente vertigineuse vers l’incroyable, captée à merveille par Paul Gowers. Réalisé en deux jours et quatre nuits, avec sept acteurs et dans le seul but de divertir, le film du cinéaste britannique retrace les tribulations fâcheuses mais néanmoins irrésistibles d’un jeune homme bien sous tous rapports.
À la suite d’un acte malveillant, un homme ordinaire doit quitter la grand-route pour s’enfoncer dans les ténèbres d’une aventure qu’il n’oubliera pas de sitôt.
Réal. : Paul Gowers
Fiction, 17’50’’, 2008
Royaume-Uni
« Succes » est un film décalé sur le monde du travail, récompensé du Prix du Rire Fernand Raynaud, à Clermont-Ferrand cette année, et programmé au Festival Silhouette ce mois-ci. Deux ans après son premier film « Naakt », coréalisé avec Albert Jan van Rees, le comédien de télévision hollandais Diederik Ebbinge se rattache à nouveau au projet Kort!, une initiative de la chaine de télévision nationale NPS qui met avant les œuvres des réalisateurs débutants et déjà établis.
C’est un pays de flics new-yorkais, avec ses voitures de police, ses uniformes, ses ambulances et ses rues encombrées, le décor parfait pour une nation qui a peur. La recette du film de fiction nous est tellement familière que la réalité peut s’effacer derrière elle.
Réal. : Nicolas Provost
Expérimental, Fiction, 15′, 2007
Belgique, Etats-Unis
Son premier court, « The Last Farm » a été nominé pour les Oscars en 2006, le suivant, « Smáfuglar » a concouru pour la Palme du court métrage en 2008, et le dernier, « Anna », a été présenté, cette année, à la Quinzaine des Réalisateurs. Quand Rúnar Rúnarsson ne se balade pas du côté de Los Angeles et de Cannes, il sillonne l’Islande et le Danemark. Ce grand cinéaste, auteur de films personnels, fraichement sorti de l’école, s’intéresse aux comédiens non professionnels, aux périodes de transition, et au passage à l’âge adulte.
Anna est une petite fille de douze ans qui vit dans un petit village de pêcheurs. Elle est à un tournant de sa vie. Le monde qui l’entoure est en train de changer – et elle aussi.
Réal. : Rúnar Rúnarsson
Fiction, 35′, 2009
Danemark
Elles sortent toutes deux de la Fémis. L’une a étudié le montage, l’autre a choisi le scénario. Depuis « Forbach », le film de fin d’études de Claire, elles travaillent ensemble. Leur dernier film, « C’est gratuit pour les filles », sélectionné cette année, à la Semaine de la Critique, suit les joies et les peines de deux adolescentes, Yéliz et Laetitia. À l’image de leur précédent film, les deux réalisatrices s’intéressent aux liens, aux situations de crise, à la promiscuité entre réalisme et fiction, et aux comédiens non professionnels. Entrevue à trois voix.