Journée portes-ouvertes au club des femmes expatriées. Welcome to America. Autour de la mayonnaise et des petits fours, Hélène s’agite, furète, s’essaie à la conversation. Et Michael qui s’en va…
Après avoir co-réalisé « Suzanne » et avant de s’éloigner de l’IAD, Julien Monfajon a tourné « Goodbye Gift », un film plus basé sur le ressenti que la narration classique. Un an après « Suzanne », il retrouve sa comédienne, Lara Persain, précédemment mutine derrière une pomme rouge, dorénavant intimidée dans une cuisine américaine. Un samedi, avant de se rendre à Paris, il s’arrête devant une caméra, à Bruxelles.
Le héros ne comprit rien à cette histoire, jusqu’au moment de son exécution, à la fin du film. Pourtant, quand il est né à l’écran, la voix off lui enseigna son rôle, lui dicta sa mission. On lui remit sa panoplie : une belle voiture, un révolver, une clé. Jusque là, tout est normal.
Réal. : Philippe Harel
Fiction, 11′, 1985
France
La nuit, une H.L.M. galactique ; Mireille, petite fille insomniaque, est inquiétée par d’étranges bruits et lumières.
Réal. : Stéphane Drouot
Fiction, 28′, 1982
France
Dans un monde où la communauté est poussée à l’extrême, Anatole gagne le rare privilège d’habiter dans l’unique quartier qui offre du logement individuel. Anatole est alors gagné par l’ennui…
Réal. : Ann Sirot, Raphaël Balboni
Fiction, 18′, 2009
Belgique
Incursion intéressante dans le milieu de la science-fiction, ce court à quatre mains, présenté en compétition nationale, au FIFF, se distingue par la représentation d’un univers singulier aux influences kafkaïennes.
Primé au Festival d’Ismailia, en Egypte, et sélectionné au festival d’Ostende, « La Désinvolture » a dernièrement été présenté au FIFF, à Namur, dans le cadre de la carte blanche à la boîte de production Ambiances asbl. Son auteur, Charline Lancel, artiste visuelle belge, effectue ici un exercice de style à la fois esthétique et déroutant, s’appuyant sur la simplicité et le minimalisme.
En collaboration avec Format Court et l’Actor’s Studio, l’asbl Artatouille organisera dès le 21 octobre des projections bimensuelles et thématiques de courts métrages. La première séance est consacrée aux films d’écoles belges réalisés en 2009, avec des films du KASK, du Rits, de l’INRACI, de l’IAD, et de La Cambre. Voici le programme en images.
Sarah ramène chez ses parents son petit ami Olivier et le présente à sa famille. C’est une famille très bourgeoise, très attachée à l’éducation, aux manières.
Jimbo a treize ans. Il ne pense à rien d’autre qu’à Sarah Jane. Et ni les gros bras, ni la violence, ni le chaos, ni les zombies ne l’empêcheront de trouver un moyen d’entrer dans son univers.
Réal. : Spencer Susser
Fiction, 13’40’’, 2007
Australie, États-Unis
Lubbert est un jeune homme réservé qui vit avec une mère dominatrice dans une petite maison. Une promenade matinale dans l’arrière-pays flamand est troublée par la rencontre irréelle avec d’hallucinants habitants de la région.
Réal. : Wim Reygaert, Marc Roels
Fiction, 21’40’’, 2008
Belgique
Trouville-sur-mer, petite station balnéaire sans histoire. Basile, garde-côte, est le témoin d’événements étranges. Et si tout cela n’était que l’avant-goût d’une tragédie à l’ampleur catastrophique ?
Réal. : Grégoire Sivan
Fiction, 7′, 2008
France
En collaboration avec Format Court et l’Actor’s Studio, l’asbl Artatouille propose, dès le 21 octobre, des projections bimensuelles et thématiques de courts métrages sur grand écran. La première séance « Côté Court » est consacrée aux films d’écoles belges réalisés en 2009, avec des contributions du KASK, du Rits, de l’INRACI, de l’IAD, et de La Cambre.
Entre deux tournages où il offre sa jolie (et étrange) gueule à la caméra, Louis Garrel s’est accordé un peu de temps pour passer derrière. L’icône du cinéma français d’auteur signe « Mes Copains » (les siens, les vrais, en l’occurrence), un court métrage de 26 minutes qui n’est pas sans rappeler un univers proche des films de son père et de ceux dans lesquels il tourne depuis quelques années.
Une tranche de vie de trois copains : Sylvain a des problèmes familiaux, Arthur apprend que sa copine Lolita a passé la nuit avec un autre copain, Damien. Les trois se retrouvent dans un bar et Lolita débarque…
Réal. : Louis Garrel
Fiction, 25′, 2008
France
Sous pression, l’individu peut se révéler étrange et son quotidien peut paraître infernal… . « Ripple » (Prix du Public au Festival Silhouette) est une descente vertigineuse vers l’incroyable, captée à merveille par Paul Gowers. Réalisé en deux jours et quatre nuits, avec sept acteurs et dans le seul but de divertir, le film du cinéaste britannique retrace les tribulations fâcheuses mais néanmoins irrésistibles d’un jeune homme bien sous tous rapports.
À la suite d’un acte malveillant, un homme ordinaire doit quitter la grand-route pour s’enfoncer dans les ténèbres d’une aventure qu’il n’oubliera pas de sitôt.
Réal. : Paul Gowers
Fiction, 17’50’’, 2008
Royaume-Uni