D comme Dvier (La Porte)
Parfois, même le fardeau le plus lourd peut être plus léger que l’air. Il faut aussi espérer quand on frappe à une porte.
Réal. : Vladimir Kott
Fiction, 19’, 2004
Pologne
Parfois, même le fardeau le plus lourd peut être plus léger que l’air. Il faut aussi espérer quand on frappe à une porte.
Réal. : Vladimir Kott
Fiction, 19’, 2004
Pologne
Deux jeunes et robustes garçons assassinent une jeune fille. Entre la reconstitution du meurtre et la réunion de famille de la victime, ils doivent à présent revivre le crime brutal qu’ils ont commis et se confronter aux sentiments qu’ils ont éprouvés et qu’ils éprouvent toujours.
Réal. : Magnus Von Horn
Fiction, 15′, 2009
Pologne
Sélectionné à Poitiers et détenteur de nombreux prix, « Echo » de Magnus Von Horn aborde le thème du crime et du châtiment auprès d’une jeunesse déséquilibrée. Ce film révèle une histoire intense, réaliste et crue.
Marvin exécute les condamnés à la chaise électrique. Sa vie bascule quand le gouvernement abolit la peine de mort.
Réal. : Miina Alajärvi
Fiction, 14′, 2009
Finlande
Ayant quitté sa famille et ses proches pour suivre ses études d’avocat, Samir retourne dans son quartier d’origine pour assister à la circoncision de son petit frère.
Réal. : Nassim Amaouche
Fiction, 29’23’’, 2003
France
Un train entre dans une fabrique de savon. A l’intérieur: des immigrés clandestins. L’une d’eux quitte le train. Dans l’usine, elle trouve du secours, de l’aide et de la solidarité.
Réal. : Elisa Miller
Fiction, 26’, 2008
Mexique
Rúnar Rúnarsson est de retour. Celui qui aurait eu le cancer ou des hémorroïdes s’il n’avait pas fait de cinéma a probablement trinqué à la brennivín (alcool de pomme de terre) en apprenant qu’« Anna », son dernier film, très côté en festival depuis sa sélection à la Quinzaine des Réalisateurs, avait remporté le Grand Prix du Jury aux dernières Rencontres Henri Langlois. Tout comme « Smáfuglar », son précédent court, « Anna » est un film profondément personnel et juste, nourri de transitions, de choix, d’absences, de puretés, et d’émotions contrastées.
Dans un endroit désert, un homme et une femme se retrouvent fréquemment : amour, mystère, destin…
Réal. : Chester Dent
Fiction, 12′, 1991
Royaume-Uni
Une nuit avec Romo, un garçon moitié anglais, moitié pakistanais, qui vit dans un quartier blanc et pauvre de la ville. Considéré comme un Blanc, il s’interroge sur sa réelle identité lorsque son gang s’en prend à un jeune Asiatique.
Réal. : Yousaf Ali Khan
Fiction, 13′, 2001
Royaume-Uni
Le « bout d’essai » d’une jeune comédienne, Emilie Muller.
Réal. : Yvon Marciano
Fiction, 20’24, 1993
France
Un mannequin de vitrine qui s’est pris pour un homme nous raconte les 30 années de sa tragique existence.
Réal. : Raphaël Lambert, Romain Winkler
Fiction expérimentale, 18′, 2007
France
« Ill figure » de Raphaël Lambert et Romain Winkler, tous deux sortis de l’ESAV, est une autobiographie posthume d’un mannequin de vitrine chimérique qui surfe sur les vagues d’un post-modernisme tragi-comique en évitant avec brio les écueils du cliché bateau. Dernier film de Côté Court # 2, le film fait preuve d’un éclectisme exaltant.
Un homme blanc et une femme noire se rencontrent dans un train de nuit.
Réal. : Bram Schouw
Fiction, 5’49’’, 2009
Pays-Bas
Un soir dans un train, une femme noire et un homme blanc s’engagent sur le chemin glissant de la séduction, voie visiblement sans issue. D’une façon toute personnelle, « Impasse » explore la nuit et le brouillard de la nature humaine dans un wagon de banlieue. Illustrant le thème « dignité et justice », le film du Néerlandais Bram Schouw se présente comme un tête à tête qui n’a pas froid aux yeux.
Hélène a peur pour sa vie. Elle sait que son mari Jim la tuera si elle reste. Une nuit, elle trouve le courage de partir.
Réal. : Richard Penfold, Sam Hearn
Fiction, 22′, 2008
Royaume-Uni
Battue et humiliée, mais toujours sous l’emprise de son bourreau, une mère souhaite recouvrer sa dignité par la liberté. Présenté à Brest, « Leaving » rappelle avec émotion qu’en moyenne, une femme battue s’enfuit cinq fois de chez elle avant de quitter définitivement celui qui la maltraite, et que ce dernier est le plus susceptible de la tuer au cours des six mois qui suivent. Une réalité qui renforce tristement le propos du film de Richard Penfold et Sam Hearn.
Ma mère ne m´avait rien demandé, elle a tout simplement amené grand-mère chez nous. Maintenant, elle est couchée au milieu de ma chambre. Et c’est moi qui m’occupe d´elle. Tout le temps.
Réal. : Zuzana Špidlová
Fiction, 21′, 2009
République Tchèque
Grand Prix de la Cinéfondation et Prix Européen France 2 au dernier Festival de Brest, « Bába » de la tchèque Zuzana Špidlová séduit les sens par son sujet, son traitement, et sa rigueur. Ce film d’école de la FAMU confirme la réputation du cinéma d’Europe de l’Est tout en identifiant une nouvelle réalisatrice à suivre.
La première rencontre remonte à mai, les pieds dans le sable, à proximité de l’Espace Miramar, le fief de la Semaine de la Critique. La dernière date de décembre, en baskets, sous la pluie, devant le Balzac, après la projection des films sélectionnés aux César. En faisant connaissance à la Fémis, Claire Burger, la monteuse, et Marie Amachoukeli, la scénariste, se sont trouvées « meilleures à deux que seules ».
Primé dans de nombreux festivals, dont ceux de Clermont-Ferrand et de Cannes, « Forbach » est le film de fin d’études de la réalisatrice lorraine, Claire Burger, monteuse diplômée de la Fémis. Délicatement équilibré entre documentaire et fiction, le film s’inspire librement de l’histoire de Samuel Theis, l’acteur principal et ami d’enfance de la réalisatrice, et se construit autour de son retour dans sa ville natale et sa famille.