Géorgien de nationalité, ce jeune réalisateur de 29 ans a la culture occidentale pour affinité élective. Venu présenter « Aprilis suskhi » dans la capitale auvergnate, le cinéaste s’en est sorti avec une Mention du Jury International. Un beau début pour ce film politiquement humain. Brève rencontre.
Avec un titre évoquant une fin d’après-midi de printemps, « Aprilis Suskhi » de Tornike Bziava apparaît comme un essai esthétique sur les contradictions d’un envahisseur belliqueux. Montré en compétition internationale à Clermont-Ferrand et lauréat d’une Mention spéciale, le film dénonce l’absurdité de la guerre.
Un jeune appelé de l’armée soviétique, un danseur géorgien… Un film pacifiste qui montre un sursaut d’humanité chez l’envahisseur.
Réal. : Tornike Bziava
Fiction, 15′, 2009
Géorgie
Le monde d’hier. Où les journées étaient à la paresse, et les portes sans verrous. Où on croyait encore à l’espoir et au bonheur. Ce monde se termine. Avec lui disparaît l’ombre de ma grand-mère.
Réal. : Umesh Kulkarni
Fiction/expérimental, 13′, 2009
Inde
Une pièce dans un pavillon ombragé, situé près de la gare d’une petite ville. Des gens habitent dans la pièce et ne peuvent en sortir. Aperçus d’existences, impressions insignifiantes mais significatives.
Réal. : Umesh Kulkarni
Fiction, Expérimental, 13′, 2009
Inde
Julie rend visite à son père dans le sud de la France. Le père est amputé et vit seul dans une maison au bord de la mer. Père et fille ne savent comment se parler, se cherchent, s’effleurent, quelquefois se reconnaissent. Ils partagent le même désir pour les femmes. Cette complicité ambiguë est tolérable tant qu’elle reste silencieuse.
Réal. : Sylvie Ballyot
Fiction, 20′, 2007, France
Ali, un jeune berger, vit dans la campagne marocaine. Un jour, alors qu’il promène ses moutons près de la nouvelle route qui borde son village, il trouve comme par miracle un billet de 200 dirhams…
Réal. : Laïla Marrakchi
Fiction, 14’18 », 2002
France, Maroc
Abdeslam est un homme rompu ; ses rêves se sont envolés. Considérant que son avenir n’est plus au Maroc, il décide de partir de l’autre côté de la Méditerranée, en Espagne. La nuit, à bord du zodiaque clandestin, il se souvient de Rhimou, celle qu’il a aimée, de son pays, de leur séparation.
Réal. : Laïla Marrakchi
Fiction, 12′, 2000
France
Bernard, la cinquantaine, habite une petite caravane dans l’arrière-cour de son garage. Suite au divorce de ses parents, Mathias choisit de rejoindre le cadre peu contraignant que lui offre son père. L’arrivée d’une assistante sociale perturbera leur équilibre fragile.
Réal. : Didier Crepey
Fiction, 22’30 », 2009
Suisse
Un soir, dans un quartier de la Havane, les hommes jouent aux dominos et les femmes bavardent. Soudain, on retrouve la petite-fille d’une de ces femmes, violée dans un parc voisin. La situation s’aggrave pour Mercedes, la grand-mère, tandis que Ramón, son mari, cherche un coupable à tout prix.
Réal. : Gabriel Gauchet
Fiction, 27’40 », 2010
Cuba, Allemagne
Bingo, un jeune gitan d’origine moldave, venu aux Pays-Bas en quête d’une meilleure existence, travaille pour une société de démolition en compagnie de deux autres immigrés clandestins ; si ces derniers ont perdu espoir, Bingo poursuit son rêve de construire une maison sur sa terre natale.
Réal. : Timur Ismailov
Fiction, 27’40 », 2009
Pays-Bas
Dans une usine de recyclage, les ouvriers se rejoignent pour chanter, et les machines dansent. Le son de l’usine devient un rythme constant et un chauffeur de camion commence à chanter une chanson pour son amoureuse.
Réal. : Tessa Joosse
Documentaire, Expérimental, 9′, 2009
France
Dans le salon, la femme est assise à côté de l’homme et ne dit rien. C’est la fin, et en même temps cela marque le début d’une transformation de la suite logique des événements.
Réal. : Quimu Casalprim i Suárez
Fiction, Expérimental, 11′, 2009
Allemagne
Présenté au Festival Premiers Plans d’Angers dans la section ‘’Figures libres’’ et bientôt en compétition dans la section Labo à Clermont Ferrand « Zeitriss » fait partie de ces films inclassables que l’on appelle, par commodité, ‘’expérimental’’. Dans un beau noir et blanc, le réalisateur, de Quimu Casalprim i Suárez, nous embarque pour une expérience filmique qui laisse toutes portes ouvertes à l’imagination.
Un couple fait tendrement l’amour dans une chambre d’hôtel bon marché. Quelques instants plus tard, alors que l’homme et la femme se rhabillent en silence, l’idylle qui paraissait authentique semble avoir soudainement disparue. Une interprétation moderne du récit d’Adam et Eve.
Réal. : Mihal Brezis, Oded Binnun
Fiction, 10′, 2008
Israël
« Tuesday’s Women » adapte une nouvelle du romancier japonais Haruki Murukami au sujet dd’un homme qui se trouve mystifié par un certain nombre de femmes rencontrées un mardi.
Réal. : Oded Binnun, Mihal Brezis
Fiction, 20′, 2004
Israël
Depuis leur rencontre à la Sam Spieghel Film School (Israël), Mihal Brezis et Oded Binnun font des films en duo, en symbiose, et en couple. Après « Sabbat Entertainment » et « Tuesday’s Women », leurs films de fin d’études, ils ont co-réalisé « Lost Paradise » présenté cette semaine à Angers, dans la compétition officielle des courts métrages français. Rencontre avec une femme momentanément sans binôme, Mihal Brezis.
Alex, 13 ans, ne peut pas trouver de place pour mettre son vélo dans les appartements de ses parents séparés.
Réal. : Dragomir Sholev
Fiction, 25′, 2008
Bulgarie