Il y a Évelyne qui aime Albert, qui aime Arthur, qui aime la fille qui fait l’actrice, qui aime l’homme qui conduit le cabriolet. Il y a la nuit qui n’aime qu’elle-même, et puis la mort qui n’aime qu’une fois.
Réal. : Louis Garrel
Fiction, 44′, 2010
France
Un peu, beaucoup, passionnément…
Après un premier court métrage présenté en 2008 à La Quinzaine des réalisateurs, Louis Garrel revient à Cannes avec son second film, « Petit tailleur ». Tout comme dans « Mes Copains », l’icône du cinéma français d’auteur s’efface pour laisser place à sa bande, ses fidèles, Arthur, Sylvain, Lolita… Mais les copains de toujours ont grandi, et il se pourrait même que la vie ne ressemble pas à ce qu’ils avaient imaginé. Quant à l’amour, hélas…
Un homme noir voyageant en bus, en route vers son destin est soumis à une dose de racisme ordinaire par une grand-mère allemande. Mais il sait comment réagir.
Réal. : Pepe Danquart
Fiction, 12′, 1992
Allemagne
Marie a un problème. Son nouveau petit ami est impatient de faire la connaissance de ses parents. Mais l’image qu’elle lui a donnée d’eux n’est pas vraiment conforme à la réalité…
Réal. : Neele Leana Vollmar
Fiction, 18′, 2003
Allemagne
Deux sœurs et leur mère roulent à travers l’Espagne pour se rendre au mariage d’un cousin éloigné qu’elles n’ont jamais rencontré. Pour Annie, la mère, femme de quarante-cinq ans et fille d’un réfugié politique espagnol exilé en France, c’est l’occasion de renouer avec sa famille dont elle a perdu le contact, et de permettre à ses filles de quinze et vingt-cinq ans de retrouver leurs véritables racines.
Réal. : Christophe Le Masne
Fiction, 32′, 2009, France
Ludique road-movie français imprégné d’accent espagnol, « Annie de Francia » revisite les origines, les rapports mères-fille, et les rencontres improbables. Mené par l’imparable Nanou Garcia, dont la filmographie compte de nombreux courts, le film est signé Christophe Le Masne, auteur du truculent « Et alors ».
Frank et sa femme Cathy emmènent leur fils Julian en Belgique pour lui faire découvrir ses racines. A peine arrivé, Julian croit avoir découvert, à Gand, le premier grand amour de sa vie. Mais celui-ci se révélera plus fort et surprenant que tout ce qu’il aurait pu imaginer.
Réal. : Jean-Julien Collette, Vincent Coen
Fiction, 24’30 », 2010
Belgique
Programmé à Short Screens #3 et au festival du court métrage de Bruxelles cette année, ce film belge signé Jean-Julien Collette & Vincent Coen pose un regard frais et divertissant, mais non sans ironie, sur l’inceste, thème tabou par excellence.
Électron libre, libéré, délibérément en marge des circuits balisés, Pascal Bauduinet s’impose depuis trente ans comme une des personnalités marquantes du cinéma belge expérimental. Montré lors de la projection Short Screens #3, « Amphitryon 94 » porte en lui les marques d’une sobriété grave et profonde.
Un homme monte les marches d’un escalier d’un vieil immeuble pour se rendre chez une jeune fille. Elle attend et désire impatiemment sa venue. Vient-il pour passer une nuit enivrante et passionnée ou vient-il plutôt pour autre chose ? Il fera ce qu’elle désire le plus…
Réal. : Patrick Bauduinet
Fiction, 8′, 1998
Belgique
Un homme mûr, son fils et sa belle-fille explorent l’amour et la perversion dans un espace de 65 m².
Réal. : Andrew T. Betzer
Fiction, 8′, 2008
États-Unis
Programmé lors de la projection Short Screens #3, « Small Apartment » d’Andrew T. Betzer manie le thème du tabou avec doigté. Sensuel, sombre et terriblement touchant, le film laisse derrière lui une petite impression de grand malaise.
Coup de force audacieux comme seule la décennie 70 a pu en produire, « Le Vice et la vertu » de Roland Lethem a déclenché soupirs, cris et étonnement à la séance « Tabou » de Short Screens en avril à Bruxelles.
Yotam, un garçon de 13 ans dans une pension juive ultra-orthodoxe, essaie de lutter contre l’éveil de ses désirs sexuels. Confus et rongé par la culpabilité, il consulte son rabbin, qui abuse de sa position et de l’innocence de Yotam. Sans recours ni refuge, Yotam se retrouve piégé par le silence imposé dans sa communauté.
Réal. : Meni Philip
Fiction, 28′, 2009
Israël
Sur Facebook, Minshar for Art a près de 3.000 copains. Tous ne sont pas d’anciens étudiants de cette école d’art créée à Tel-Aviv après la faillite de Camera Obscura, l’établissement le plus connu d’Israël pour son cinéma d’avant-garde et sa renommée en photographie, mais tous reconnaissent la qualité de cette jeune école vieille de seulement cinq ans. La preuve en trois coups de poing cinématographiques.