Nommé au César du meilleur acteur dans un second rôle pour Chien de la casse de Jean-Baptiste Durand, Anthony Bajon vient de passer à la réalisation avec La Grande Ourse, sélectionné en janvier dernier au festival Paris Courts Devant.
En septembre 2018, nous avions publié un communiqué annonçant la fin du Festival Paris Courts Devant, après 13 éditions, pour raisons budgétaires. Ce texte était rédigé par Rémi Bernard, son Délégué Général.
Le festival Paris Courts Devant dont nous avons été partenaires en 2011 (à l’occasion duquel nous avions primé le très beau & étrange The Origin Of Creatures de Floris Kaayk (visible ici) a publié il y a quelques jours un communiqué annonçant la fin du festival pour des raisons budgétaires. Nous publions ce texte (signé par Rémi Bernard, Délégué Général, dans son intégralité, par solidarité avec le festival, ses dirigeants et ses équipes.
Figurant parmi les films de musique de la neuvième édition du festival Paris Courts Devant, le court-métrage « Coda » de Ewa Brykalska fit résonner une voix vibrante et forte au milieu d’une sélection assez policée. Ce film de fin d’études réalisé à l’INSAS (Belgique) nous emmène le temps d’une journée dans les couloirs poussiéreux d’un Conservatoire de musique laissé à l’abandon, à la rencontre de personnages perdus face à la transformation inexorable du paysage urbain, progressivement détruit par les chantiers des promoteurs immobiliers.
Lors du dernier Festival Paris Courts Devant, Antoine Giorgini s’est vu remettre le Prix Beaumarchais-SACD pour son film « Les Brigands », reconnaissance de ses pairs pour la qualité de son scénario. Un scénario qui, soulignons-le, avait déjà reçu le premier prix du Concours de l’Eure en 2012, prouvant que dès la première étape, Antoine Giorgini, avait su retenir l’attention.
Parmi les différentes sélections de courts métrages ayant concouru au festival Paris Court Devant, celle des films Bord Cadre proposait cette année un florilège de dix films courts explorant des formes alternatives, flirtant régulièrement avec les codes du film de genre pour une série d’expériences visuelles et sensorielles à intérêt variable.
La neuvième édition du festival Paris Court Devant s’est achevée le 10 novembre, au terme de cinq journées rythmées par les projections, les rencontres, débats et autres masterclass proposés à un public fidélisé. Fiction, animation ou documentaire, français ou international, les différentes sélections de films concourant dans la compétition du festival ont offert aux festivaliers l’opportunité de découvrir un panel de propositions cinématographiques variées. L’occasion de revenir sur les quelques surprises qui ont attiré le regard de Format Court.
Les différents jurys de la neuvième édition du festival Paris Courts Devant ont dévoilé leur palmarès le 10 novembre lors de la cérémonie de clôture au Cinéma des Cinéastes. Voici la liste des courts-métrages primés.
Vous pouvez inscrire vos films pour l’édition 2013 du festival Paris Courts Devant. La durée des films admis passe de 20 à 25 minutes pour les fictions, et est toujours 26 minutes pour les documentaires. Les dates limites restent le 30 avril pour les films de 2012 et 15 juin pour les films de 2013. Pour connaître les modalités de participation, rendez-vous sur la plateforme d’inscription du festival.
Prix TV5 du meilleur film francophone, mention spéciale du Jury Presse, encensé par le Jury Jeune, le court métrage « Musique de chambre » semble bien avoir fait l’unanimité lors du dernier Festival Paris Courts Devant. Lorsqu’on voit le film, on est alors prévenu. En réalité, le film provoque une gêne tant il propose une vision crue de la découverte de la sexualité et c’est peut-être une des raisons qui lui vaut de rester dans les esprits.
Participant dans l’espace à l’expérience scientifique « Protomatière », un homme est irradié par des tachyons. Son corps se décompose puis se transforme en protoparticules qui, désormais, « nourrissent sa conscience et ses souvenirs ». Seule sa combinaison le préserve de sa « dissolution dans l’Univers » et il décide de revenir sur terre pour en discuter avec les scientifiques. Là, il s’aperçoit que du fait d’un « pli temporel », il est revenu 96 ans en arrière…
La violence n’est pas seulement affaire de coups, ou encore d’état psychologique extrême, elle a également à voir avec l’éthique. Chaque cas de combat physique nous amène, en effet, à questionner ses origines et son sens, non seulement pour les personnes engagées dans le duel mais aussi pour l’humanité entière. La violence n’est jamais (totalement) gratuite, et le cinéma s’est avéré l’un des transmetteurs les plus aptes à la décrire et à en analyser les causes, voire à la dénoncer…
L’exercice de la comédie est délicat et souvent trop rare dans le milieu du court métrage. Peut-être parce qu’il est difficile de faire s’esclaffer le spectateur en 15 minutes de temps ou bien tout simplement parce que les organismes de financements des films courts ne sont guère très généreux envers ce genre plus léger. On notera pourtant que si peu de comédies remportent des grands prix lors de festivals, ils gagnent souvent le cœur du grand public et permettent généralement de reprendre son souffle entre deux films plus graves.
Tel un insaisissable objet visuel, « At The Formal » d’Andrew Kavanagh venu droit d’Australie, atterrit dans nos circuits festivaliers où il commence à faire du bruit. Programmé lors du dernier Short Screens dans le cadre de la thématique Jeunesse, le film a également déniché le Prix du Meilleur film étranger à la dernière édition de Paris Courts Devant.
Du 4 au 7 octobre 2012, s’est tenu le 8ème festival Paris Courts Devant, au Cinéma des Cinéastes (Paris, 17ème). Pendant 4 jours, des films d’étudiants en animation se sont confrontés à des films de musique, des auto-productions, des documentaires, des films « bord cadre » et des courts pour enfants. Voici, quelques jours plus tard, notre couv’ festivalière.
Dimanche, s’est clôturé au le 8ème festival Paris Courts Devant, au Cinéma des Cinéastes. Voici les films distingués par le Jury officiel (Radu Mihaileanu, Thierry Jousse, Corinne Bernard, Artus de Penguern, Guillaume Rieu, Christine Citti, Angèle Paulino) et le Jury presse (Leonard Haddad/Technikart, Gauthier Jurgensen/Allociné, Charles-Pierre Vallière/France Musique, Stéphane Bou/France Inter et Katia Bayer/Format Court).
Paris Courts Devant, le festival « des films courts qui avancent », commence ce soir, au Cinéma des Cinéastes, avec la programmation « Si loin, si proche » (19h45). Différentes sections proposent bon nombre de films en compétition, dont voici les titres. Format Court, présent dans le Jury presse, vous livrera dans les jours à venir son propre regard sur cette huitième édition.
“The Origin Of Creatures” est un film qui n’a pas laissé indifférent le jury du prix Format Court – Paris Courts Devant 2011, ce n’est d’ailleurs pas un hasard si ce premier court métrage de fiction a été sélectionné pour représenter la Hollande aux Oscars. Dans cet interview, Floris Kaayk, son réalisateur, nous explique avec précision et sincérité ses influences, son travail et son parcours.
Jeune animateur néerlandais fasciné par les problèmes liés aux avancées technologiques, Floris Kaayk a reçu le prix Format Court de la meilleure première oeuvre de fiction pour « The Origin Of Creatures » au Festival Paris Courts Devant 2011. Au détour de ce focus que nous lui consacrons, retrouvez un univers particulier, rempli de récits d’anticipation, de créatures technologiques, fruits de mutations environnementales, et de figures réthoriques au service de visions futuristes, pour le moins fascinantes.
C’est un régisseur qui parle de rossignols maléfiques, c’est aussi un réalisateur qui cite de mémoire des passages en vers de son film. Militant social, Hugo Chesnard, l’auteur de « La France qui se lève tôt », pré-sélectionné aux César, évoque, après la séance de son film à Paris Courts Devant, la puissance du montage, les libertés à prendre avec le réalisme et la volonté de crier sans y parvenir.