En 2013, notre équipe a primé Simon Coulibaly Gillard au Festival Filmer à tout prix à Bruxelles en novembre 2013 pour son très beau film d’école Anima. Nous avions diffusé un mois plus tard le film en présence du réalisateur dans la foulée du prix et reprogrammé le film dans une carte blanche au Festival de Toulouse.
Le 39ème Festival Cinéma du Réel s’est terminé ce weekend. L’un de nos anciens Prix Format Court, Simon Coulibaly Gillard, que nous avions récompensé au Festival Filmer à tout prix, à Bruxelles, en 2013 pour son film « Anima », vient d’être récompensé du Prix du Patrimoine de l’Immatériel pour son nouveau film « Boli Bana ».
Pour l’édition 2015 du festival Filmer à tout prix (Bruxelles), le jury Format Court (composé de Marie Bergeret, Adi Chesson, Mathieu Lericq) a décidé d’attribuer son prix du meilleur court métrage au film brésilien « Nova Dubai » de Gustavo Vinagre. Un « documentaire fictionnalisé » qui aborde l’amour et la sexualité dans un contexte de crise existentielle et sociétale au-delà de tout tabou de représentation. Un film coup de poing qui heurte les sensibilités pour affirmer sa place dans le cinéma documentaire d’aujourd’hui.
Il y a deux ans, Format Court s’intéressait de près à la production documentaire en attribuant pour la première fois un prix dans un festival biannuel qui lui est dédié, le Festival Filmer à Tout Prix (Bruxelles), en élisant le meilleur court-métrage parmi les films retenus en compétition nationale et internationale. À l’époque, notre équipe avait choisi de récompenser « Anima », un film d’école simple et poétique réalisé par Simon Gillard, alors étudiant à l’INSAS (Belgique).
Tondre l’herbe. Ramasser les poubelles. Laver des chaussures. Sourire devant un appareil photo. Tant de gestes banals reproduits par des anonymes. Et pourtant. Des gestes accomplis dans un lieu loin d’être anodin : les camps de concentration et d’extermination d’Auschwitz-Birkenau.
Apiyo Amolo, la réalisatrice de « Not Swiss Made », est un phénomène en soi. Boulimique de projets artistiques en tous genres, actrice, top model, chanteuse, animatrice d’une émission radio et réalisatrice, cette touche-à-tout hyperactive s’est posée un moment à la cantine du festival Filmer à tout prix pour nous parler de son parcours.
Tous les deux ans, le festival de Bruxelles Filmer à Tout prix propose une programmation riche et hétéroclite de documentaires de création. Entre approches multiples des problématiques du réel et souci esthétique de l’expression cinématographique, Format Court s’est penché avec un œil curieux sur la compétition des programmes courts pour y dénicher quelques perles. Parmi les premiers films internationaux, nous avons remarqué « Escenas Previas », le film de la réalisatrice polonaise Aleksandra Manciuszek.
En titrant son film « Anima » (emprunt à Jung) et en l’ouvrant par une citation sur le mystère du monde et la folie des actions humaines (formulé par Carlos Castaneda, inspirateur controversé du new-age), on attend du film de Simon Gillard une complexité du développement. Il n’en est rien.
Simon Gillard est venu présenter « Anima » au festival de documentaire Filmer à tout prix au mois de novembre. Il en est reparti avec le Prix des Ateliers d’Accueil WIP-CAB et le Prix Format Court. Nous l’avons rencontré en compagnie de sa chef opératrice, Juliette Van Dormael, en prévision de la projection du film ce jeudi 12 décembre au Studio des Ursulines (Paris, 5ème).
Pour sa première collaboration avec le Festival Filmer à tout prix, à Bruxelles, Format Court a attribué un Prix à « Anima » (Belgique) de Simon Gillard. Un film d’école, simple et poétique, un voyage envoûtant dans l’Ouest africain. Le court métrage sera montré jeudi 12 décembre, lors de la dernière projection Format Court de l’année en présence de son charismatique réalisateur. L’occasion pour Format Court de publier le focus qui lui consacré dans le cadre du prix.
Samedi soir, lors de la cérémonie de clôture du festival Filmer à tout prix, à Bruxelles, le Jury Format Court (Katia Bayer, Marie Bergeret, Adi Chesson, Xavier Gourdet et Mathieu Lericq) a élu comme meilleur court métrage « Anima » de Simon Gillard, un film d’école qui « relie avec brio les gestes du quotidien à des sentiments universels. Un film sans concession, visuellement intense, direct et poétique ». Le film bénéficiera d’un focus en ligne (critique, interview) et d’une projection très prochaine en salle, au Studio des Ursulines (Paris, 5ème). À l’occasion de l’annonce du palmarès, le réalisateur a reçu le prix des mains de Marie Bergeret.
Regarder la réalité ne procède pas du simple fait de mettre son œil au dehors, de constater de loin les dissemblances qui mentalement pourraient séparer l’être de ce qu’il voit. Au contraire, regarder se construit comme un acte : entrer en interaction vivante avec des sujets, des objets, des contextes, des mouvements, et laisser subtilement apparaître les relations intimes entre ces éléments fuyants.