Les sélections au festival de Cannes pleuvent de partout en ce moment et nous rendent encore plus curieux. Aujourd’hui, celle de l’ACID, est pleine de promesses. Neuf films sélectionnés et presque autant de premières mondiales !
Carlos Segundo est cinéaste, scénariste producteur et professeur de cinéma au nord-est du Brésil, dans la ville de Natal. Il a réalisé Sideral, un court-métrage génial, co-produit par Les Valseurs, qui faisait partie de la sélection officielle de Cannes 2021 et qui pourrait bien se retrouver aux prochains Oscars.
Ce matin, Thierry Frémaux annonçait la sélection de la 75ème édition du Festival de Cannes. À Format Court, nous sommes, vous vous en doutez, attentifs aux courts en lice qui seront révélés d’ici peu. Néanmoins, plusieurs noms retenus à l’officielle sont passés par le court. Ça valait bien un petit billet de circonstance 🙂
Prix du scénario et Mention spéciale du Jury Jeunes au Festival Format Court 2021, Sideral est programmé ce jeudi 7 avril 2022 aux Ursulines dans le cadre de la reprise de notre palmarès. Le film, présenté par Carlos Segundo, réalisateur, scénariste, co-monteur et co-chef opérateur du film, faisait partie de la sélection officielle des courts à Cannes en 2021.
Ce mois-ci, on vous parle du DVD De bas étage, le premier long métrage de Yassine Qnia. Passé par le court métrage (il était d’ailleurs cette année membre du jury du festival de Clermont-Ferrand), il est déjà auteur de deux courts-métrages signés en son nom : Fais croquer en 2011 et F430 en 2015 et d’un court-métrage co-écrit et co-réalisé avec Carine May, Hakim Zouhaini et Mourad Boudaoud : Molii en 2013.
A l’occasion de la rentrée et un mois et demi avant son festival, Format Court développe son intérêt pour le court mais aussi les premiers longs en se focalisant cette fois sur le Festival de Cannes ayant eu lieu cette année au mois de juillet. Mercredi 20 octobre prochain, nous aurons ainsi le plaisir d’accueillir plusieurs équipes de courts et de premiers longs sélectionnés à Cannes, toutes sections confondues.
Jeune chinoise vivant à New York, la réalisatrice Tang Yi a réalisé le film All the Crows in the World. Celui-ci a comme particularité d’avoir remporté la Palme d’or du court cette année à Cannes. Cet été, nous l’avons longuement interrogée via Zoom sur son parcours, son travail d’écriture, ses défis et ses doutes. Encore étudiante à la NYU Tisch School de New York, elle évoque aussi le low-budget, la comédie sombre, les erreurs à commettre, les revendications qui l’anime et l’influence du réel sur ses films.
Avec Noir-Soleil, sélectionné à la Semaine de la Critique au festival de Cannes 2021, Marie Larrivé nous livre un premier film très réussi. Fidèle à son genre, le film noir, ce court-metrage a toute la densité d’un long. Il est aussi étonnant par sa poésie et la sensibilité de l’écriture et des dessins.
Dans All crows in the world, film de quatorze minutes qui a reçu cette année la Palme d’Or du court-métrage en sélection officielle à Cannes, la réalisatrice Yi Tang dépeint une jeunesse chinoise à la fois audacieuse et réservée qui questionne certaines pratiques sociales qui semblent redondantes et dépassées. C’est d’ailleurs de son histoire personnelle que la réalisatrice a puisé l’inspiration pour ce film, qui sous des allures de comédie laisse apparaître une évaluation plus acerbe du rapport aux relations et à la sexualité en Chine.
C’est une légende : la salamandre ne résiste pas au feu, elle brûle comme tout autre amphibien et préfère même les zones humides à la chaleur. Pourtant, le garçon mi-homme mi-salamandre de L’enfant-salamandre brûle, lui, de vraies flammes. Le film de Théo Degen enflamme le nitrate de la pellicule pour nous transporter loin de notre monde.
Hey, Cannes, c’est fini. Julia Ducournau a remporté la Palme d’or avec Titane. Tout le monde ne le sait pas mais la jeune réalisatrice passée par la Fémis a réalisé un court, Junior, récompensé du Prix du petit rail d’or à la Semaine de la Critique 2011 et chroniqué sur Format Court il y a tout juste 10 ans (le temps passe vite).
Cannes, c’est parti… Appâtés par le dévoilement progressif des affiches, des jurés, des sélections, l’impatience a grandi ces derniers jours. Ce soir, l’habituelle cérémonie d’ouverture sera suivie de la projection du très attendu Annette de Léos Carax. Cette comédie musicale risque de décoiffer plus d’un brushing des premiers rangs de la Croisette. Le choix du film pour la cérémonie de clôture est tout autant décoiffant, suite d’une série bien française de Nicolas Bedos, OSS 117 – Alerte rouge en Afrique noire. De quoi garantir une bonne rigolade à la française pour finir en beauté le 17 juillet. En effet, la comédie est au rendez-vous de cette 74ème édition du festival de Cannes, présidé par Spike Lee. Impossible de le rater sur l’affiche où l’éternelle casquette du réalisateur américain arbore fièrement la palme (photographie de Spike Lee avec l’autorisation de Bob Peterson & Nike, graphisme de Hartland Villa).
Pour sa 24ème édition, la Sélection Cinéfondation du Festival de Cannes a invité cette année 17 réalisateurs : 8 femmes et 9 hommes. 13 fictions et 4 animations ont été choisies parmi les 1 835 courts métrages présentés par des écoles de cinéma du monde entier. Le jury attribuera les Prix de la Cinéfondation lors d’une cérémonie précédant la projection des films primés le jeudi 15 juillet en salle Buñuel.
Zou, c’est parti. La sélection des courts de la 60ème édition de la Semaine de la Critique 2021 est connue. Voici les films retenus par les critiques et diffusés en juillet à Cannes. La bonne info du jour : de nombreux réalisateurs présentant leurs longs viennent du court. Citons entre autres Vincent Le Port, Charline Bourgeois-Tacquet, Samuel Theis, Simón Mesa Soto, Omar El Zohairy et Emmanuel Marre, Prix Format Court à Brive 2017.
À Format Court, on aime bien Agnès Patron, pas seulement parce qu’elle a réalisé L’heure de l’ours, un “Carnaval aux allures de fin du monde », récompensé du César du Meilleur Court-Métrage d’Animation 2021, mais aussi parce qu’elle a signé, raturé, modifié l’affiche de notre 2ème Festival Format Court à plusieurs reprises au gré des annonces gouvernementales. Dans ce long entretien réalisé sur Zoom, la diplômée des Arts-Décos raconte l’instinct, la désillusion de sa première année artistique, son déclic pour l’animation, mais également son fils, premier spectateur.
Sameh Alaa est un jeune cinéaste égyptien. À Bruxelles, il vit, écrit et imagine des films, courts comme longs. Il a réalisé un film sur l’absence et le courage qui nous a tapé dans l’oeil, à la rédaction : I am afraid to forget your face. Celui-ci faisait partie de la compétition officielle de Cannes 2020 où il a remporté la Palme d’or du court-métrage lors de la dernière édition du festival.
Format Court a le plaisir de vous inviter à son nouveau rendez-vous digital : « Dialogues ». Pour inaugurer ce cycle, nous avons le plaisir d’organiser une rencontre sur Beem, une nouvelle plateforme digitale alliant projections et échanges, autour des deux derniers lauréats de la Palme d’or du court-métrage : Sameh Alaa, primé à Cannes en 2020, et Vasilis Kekatos, gagnant en 2019.
Il y a maintenant un mois se clôturait l’édition 2020 du festival de Cannes, l’occasion idéale de découvrir David, un court métrage réalisé par l’Américain Zach Woods. Sélectionné en compétition officielle du festival et retenu aussi en compétition internationale au prochain Festival de Clermont-Ferrand, David est le tout premier court métrage réalisé par Zach Woods, connu notamment pour ses rôles dans diverses séries comiques à succès comme The Office ou encore Silicon Valley.
Cette année, le Festival de Cannes a cherché à s’adapter, comme les autres festivals. Outre le label #Cannes 2020, l’événement a maintenu sa sélection de courts et de films d’études et son Jury commun aux deux sections, l’officielle et la Cinéfondation.