Quinzaine des Réalisateurs 2014, les courts sélectionnés
Dernière sélection de Cannes, celle de la Quinzaine des Réalisateurs. Ce matin, la conférence de presse a dévoilé les 11 titres des courts métrages retenus par la section parallèle.
Dernière sélection de Cannes, celle de la Quinzaine des Réalisateurs. Ce matin, la conférence de presse a dévoilé les 11 titres des courts métrages retenus par la section parallèle.
La Cinéfondation a choisi seize films (14 fictions et 2 animations) parmi les 1631 qui ont été présentés cette année par les écoles de cinéma du monde entier. Le champ d’investigation s’étend encore cette année, avec 38% d’écoles en sélection pour la première fois ainsi qu’un pays, l’Egypte, jamais représenté auparavant. Autre bonne nouvelle ; plus de la moitié des films de cette édition, 9 sur 16, ont été réalisés par des femmes. Les trois Prix de la Cinéfondation seront remis lors d’une cérémonie précédant la projection des films primés le jeudi 22 mai, salle Buñuel.
La sélection officielle des courts métrages a été dévoilée aujourd’hui en avant-première de la conférence de presse du 67e Festival de Cannes, prévue ce jeudi 17 avril 2014.
Après Jane Campion, Michel Gondry et Atom Egoyan, c’est au tour de Abbas Kiarostami de prendre la présidence du Jury 2014 de la Cinéfondation et des Courts métrages du prochain festival de Cannes. Le réalisateur et scénariste iranien sera entouré de Noémie Lvovsky (France), Daniela Thomas (Brésil), Mahamat-Saleh Haroun (Tchad) et Joachim Trier (Norvège).
L’information est tombée ce matin. La réalisatrice, productrice et scénariste néo-zélandaise Jane Campion présidera le Jury du prochain Festival de Cannes (14-25 mai), succédant ainsi à Steven Spielberg l’an passé. Seule réalisatrice à s’être vu décerner la Palme d’or pour « La Leçon de Piano », en 1993, Dame Jane, comme l’appelle Gilles Jacob, n’a pas reçu une mais bien deux Palmes d’Or (la première lui a été remise pour son court métrage « Peel » en 1986) – cas unique dans l’histoire du Festival de Cannes.
Ce samedi 21 décembre, le Festival de Cannes participe au Jour le plus Court. Pendant 24h, visionnez en exclusivité la Palme d’or du court métrage et les films d’écoles primés à la Cinéfondation en 2013 sur le site du festival.
Le film « Que je tombe tout le temps ? » était en sélection à la Quinzaine des Réalisateurs lors du dernier Festival de Cannes. Il s’agissait de la deuxième sélection à Cannes pour le réalisateur Eduardo Williams (après « Pude ver un puma » à la Cinéfondation 2012) et presque d’une habitude pour le producteur Amaury Ovise (Kazak Productions) d’être pris à Cannes. Si les deux hommes se sont rencontrés il y a maintenant un an avec l’envie de travailler ensemble, de notre côté, nous avions très envie de les convier à un entretien croisé sur une des plages de la Croisette.
Après s’être posé des questions sur son avenir, Gudmundur Arnar Gudmundsson a travaillé dans la restauration avant de penser sérieusement au cinéma. Son film, « Hvalfjordur » (Le Fjord des Baleines), en compétition officielle à Cannes, était l’un de nos films favoris au dernier festival pour son esthétique (paysages islandais, visage angélique) et sa dureté (rapport à la mort, traitement de la solitude). Au final, le film a obtenu l’une des deux Mentions spéciales de Cannes (l’autre allant à « 37°4S » d’Adriano Valerio). Fin mai, nous rencontrions son auteur. Mi-juin, voici son entretien.
Parallèlement à « Safe » (Corée), la Palme d’Or du court métrage, deux films ont obtenu deux Mentions Spéciales au 66ème Festival de Cannes : « 37°4S » d’Adriano Valerio (France) et « Hvalfjordur » (Le Fjord des Baleines) de Gudmundur Arnar Gudmundsson (Danemark, Islande). Ce dernier nous invite dans un fjord reculé d’Islande à suivre la relation étroite de deux frères, Arnar et Ivar.
Présenté à la Quinzaine des Réalisateurs 2013, « Solecito » d’Oscar Ruiz Navia est un film lumineux, touchant et pertinent sur les relations amoureuses entre deux jeunes adolescents colombiens, Maicol et Camila. Construit en deux parties (entretiens face caméra/tournage extérieur), à la croisée du documentaire et de la fiction, ce court signé Oscar Ruiz Navia fait partie de notre séance spéciale Quinzaine des Réalisateurs, programmé jeudi 13 juin au Studio des Ursulines. Juste avant sa projection, nous vous invitons à en savoir plus sur « Solecito », en compagnie du réalisateur Oscar Ruiz Navia et du co-producteur français du film, Guillaume De Seille (Arizona Films), rencontrés tous deux à Cannes.
Présenté dans un des deux programmes de courts à la Quinzaine des Réalisateurs, « Solecito », de Oscar Ruiz Navia est un film à la frontière de la fiction et du documentaire. Partant du postulat que les hasards produisent de belles rencontres, le réalisateur Oscar Ruiz Navia laisse le destin choisir la trame de son film.
Présenté à Cannes dans le cadre de la compétition officielle cette année, le court métrage iranien « Bishtar Az Do Saat » (Plus de deux heures) d’Ali Asgari est une métaphore éloquente de la confrontation entre tradition et modernité dans le contexte d’un jeune Iran renaissant des cendres de la Révolution Twitter.
Sélectionné à la Semaine de la Critique, « La Lampe au beurre de Yak » de Hu Wei, est un film qui, à première vue, pourrait être considéré comme un ovni. Mais si l’on y regarde de plus près, tous les procédés et les messages intrinsèques de ce court métrage sont finalement assez classiques. Partant d’une pratique assez répandue en Asie (se faire photographier devant un fond), Hu Wei dissèque ses compatriotes avec bienveillance et simplicité.
Ce jeudi 13 juin, à 20h30, notre dernière séance de l’année est consacrée à la Quinzaine des Réalisateurs. Cinq films, sélectionnés à la Quinzaine des Réalisateurs entre 2011 et 2013, seront projetés ce soir-là, au Studio des Ursulines (Paris, 5e), en présence de nos invités : Laurence Reymond, chargée de la présélection des courts, Marianne Visier, Déléguée au court métrage à la SRF, Philipp Mayrhofer, Paul Bandey, François Martin Saint Léon (réalisateur, comédien et producteur de « Königsberg »), Maria Alexandra Marin et Frédéric Théry (assistante réalisateur et mixeur son de « Solecito »).
Lors du dernier Festival de Cannes, nous avons rencontré Annarita Zambrano, en compétition officielle avec son film « Ophelia ». La réalisatrice d’origine italienne nous a longuement raconté son parcours, ses choix et son cinéma, avec passion et coups de gueule, comme une copine avec qui on prendrait un café, et nous a démontré qu’elle était une personne aussi déterminée dans la vie que dans son cinéma.
Parmi les 18 films d’étudiants mis de côté cette année par Dimitra Karya, directrice de la sélection de la Cinéfondation, figurait un film belge de l’INSAS traitant avec humour de la fratrie et de ses (dés)illusions. « En attendant le dégel » (c’est son nom) a obtenu à Cannes le deuxième prix de la Cinéfondation des mains de Jane Campion et de son jury (Maji-da Abdi, Nicoletta Braschi, Nandita Das et Semih Kaplanoğlu). Au lendemain de la remise des prix, Sarah Hirtt, la réalisatrice et Jean-Jacques Rausin, l’un des trois comédiens du film, reviennent sur leurs parcours, leurs envies et leur lien au court.
Deuxième prix de la 16ème édition de la Cinéfondation présidée par Jane Campion, « En attendant le dégel » est le film de fin d’études de la jeune cinéaste Sarah Hirtt, ancienne étudiante à l’INSAS, en Belgique.
Deux garçons de 10 et 12 ans dévalent à toute allure à vélo la forêt des Landes. Il fait beau, chaud et malgré le comportement d’urgence de ces enfants, l’ambiance semble paisible, hors du temps. Voilà comment Annarita Zambrano décide d’ouvrir son film Ophelia, sélectionné en compétition officielle des courts métrages lors du 66e Festival de Cannes.
Au dernier Festival de Cannes, avant la présentation de la Collection Canal + à la Semaine de la Critique, Format Court a eu l’opportunité de rencontrer l’équipe au complet – ou presque – du film « L’Aurore boréale » de Keren Ben Raphaël écrit pour Ana et Hippolyte Girardot et produit par Palikao Films.
Pour ce cru 2012/ 2013, la Collection a réuni sept familles du cinéma, de la télévision et de la chanson pour se prêter au jeu du « court-métrage écrit pour… ». Le concept de la Collection Canal, rappelons-le, consiste à proposer un scénario de court-métrage n’excédant pas la douzaine de minutes, en binôme réalisateur/producteur (désormais, accompagné d’un compositeur), écrit à l’attention d’une des personnalités qui accepte de se plier à cet exercice.