Parmi les 25 films en sélection à Brive cette année, trois comptent un chien comme personnage important et influent dans leur intrigue. Un détail qui ne nous échappe pas et nous donne envie de faire un petit comparatif.
Présenté à Brive ces jours-ci, « A iucata » s’ouvre avec cette image assez improbable : celle d’un cheval attelé à un sulky, qui galope sous la pluie, en pleine nuit, suivi par quantité d’automobiles et de scooters qui éclairent la route de leurs phares et font gronder leur moteur. À première vue, on hésite entre une scène grotesque ou à l’inverse, à un film de guerre futuriste voire apocalyptique. En tout les cas, ce lent et long travelling nous hypnotise totalement et nous plonge au plus près de l’univers de ces courses clandestines.
Les 11e Rencontres du Moyen Métrage de Brive ont débuté ce mardi 8 avril. Elles fêtent le cinéma jusqu’au 13 avril prochain. La Société des Réalisateurs de Films, organisatrice de ce festival, met en valeur un format ayant peu de visibilité, autrement dit des films d’une durée comprise entre 30 et 60 minutes.
Le mois prochain, Format Court attribuera un nouveau prix à l’un des 25 films sélectionnés aux Rencontres européennes du moyen-métrage de Brive. Le Jury Format Court (composé de Katia Bayer, Zoé Libault, Camille Monin, Géraldine Pioud et Marc-Antoine Vaugeois) élira le meilleur film de la compétition (films de fictions, expérimentaux et documentaires). Le moyen-métrage primé bénéficiera d’un focus spécial en ligne et sera programmé lors d’une séance Format Court organisée au Studio des Ursulines (Paris, 5ème).
Récompensé d’une Mention aux Rencontres du moyen-métrage de Brive, « L’âge adulte » de Eve Duchemin dresse le portrait cinglant d’une jeunesse à la dérive en manque de repères existentiels et sociaux. Tout comme dans son précédent film documentaire « Avant que les murs tombent », Eve Duchemin récidive avec une thématique qu’elle connaît bien, celle des difficultés de survie sociale d’une génération en proie à l’insécurité et à l’instabilité face à la faiblesse des modèles d’inclusion.
Découvert au Festival de Brive parmi les films en compétition, le moyen-métrage des soeurs Laura et Clara Laperrousaz « Retenir les Ciels » nous emmène dans les steppes et les forêts ensoleillées du Sud de la France pour nous raconter l’été d’un jeune couple et de leur enfant. Cette cellule familiale tente de s’épanouir dans un cadre paradisiaque mais leur harmonie sera progressivement menacée par le surgissement des fantômes d’un passé douloureux.
Du 2 au 7 avril 2013, le Festival de Cinéma de Brive, organisé par la Société des Réalisateurs de Films, fêtait son 10ème anniversaire. Un anniversaire qui offrait une nouvelle occasion pour la SRF de mettre en valeur un format ayant peu de visibilité dans la majorité des festivals de courts métrages : les films d’une durée comprise entre 30 et 60 minutes.
Début avril, la Société des Réalisateurs de Films organisait les 10èmes Rencontres du moyen-métrage, un festival intégralement dédié à un format cinématographique à la diffusion limitée, difficilement accessible pour les spectateurs, à moins de se rendre à Brive. Pour cette dixième édition, le festival de Brive nous a ouvert ses portes, l’occasion de découvrir une compétition européenne pleine d’expériences surprenantes, ainsi qu’un panorama sur le jeune cinéma anglais, un focus sur les films d’animation, un zoom sur le parcours d’Ernst Lubitsch, une rétrospective sur les 10 ans du Festival, et des rencontres professionnelles en marge des projections.
23 films, parmi les 525 soumis à la sélection, seront en compétition aux 10èmes Rencontres européennes du moyen métrage de Brive (2-7 avril 2013). Parmi eux, figurent le grand gagnant du dernier Festival de Clermont, « Avant que de tout perdre » de Xavier Legrand et le prix Format Court au dernier Festival de Vendôme, « Le Monde à l’envers » de Sylvain Desclous.
La 9ème édition du Festival de Brive (10-15 avril 2012), unique manifestation consacrée au moyen métrage en Europe, est à la recherche de films issus de pays européens. Organisées par la Société des Réalisateurs de Films, les Rencontres poursuivent ainsi la défense de la jeune création. Vous pouvez dès à présent inscrire vos fictions, documentaires de création, films expérimentaux, animations, d’une durée comprise entre 30 et 60 minutes et finalisés après le 1er janvier 2011. Les films tournés et projetés en pellicule ou en vidéo sont acceptés pour cette compétition européenne.
Sous le soleil printanier de Brive, Fabian Möhrke parle de sa fille de deux ans en confiant : « J’espère que j’arriverai au point où je laisserai ma fille me voir comme un con », constat clairvoyant de l’impossible relation fusionnelle ado-parents pourtant souvent fantasmée dont le réalisateur allemand s’est emparé avec maestria pour son film présenté en compétition lors du Festival corrézien. Philipp n’aura pas volé son prix du public au Festival de Brive. Egalement récompensé cette année à Angers, ce moyen métrage impressionne immédiatement par la maîtrise narrative et l’acuité de son jeune auteur qui réalise là son film de fin d’études.
Déjà remarqué dans plusieurs festivals, « Pandore » de Virgil Vernier a remporté le Grand Prix France au dernier festival de Brive. Retour sur un court métrage documentaire atypique qui transforme l’arrivée de clients dans une boîte de nuit en un beau moment de cinéma.
Présenté à Brive en compétition, Rêve bébé rêve, film de fin d’études de la Fémis est un récit musical et mélancolique porté par la musique de Nicolas Ly, chanteur du groupe Applause, et la douceur de ses plans-séquences.
Présenté à Brive dans la même séance que « Pandore » de Virgil Vernier, autre moyen métrage stimulant de la compétition européenne, « Un Monde sans femmes » de Guillaume Brac succède intelligemment au « Naufragé », son film précédent, également tourné en Picardie avec l’étonnant Vincent Macaigne dans le rôle de Sylvain.
« Jessi » de l’Allemande Mariejosephin Schneider suit la fugue et les yeux de chat d’une môme de 11 ans, dont la mère purge une peine de prison et dont la sœur a quitté l’ancienne demeure familiale. Lauréat du Grand Prix du Jury dans la catégorie films d’écoles européens à Angers, et projeté également aux Rencontres Henri Langlois, le film figure parmi les 21 titres de la compétition européenne du festival de Brive.
Le Festival de Brive propose une rétrospective consacrée à Jean Eustache. On s’en réjouit, tant ses films sont compliqués à voir dans de bonnes conditions. L’auteur de « La Maman et la putain » (1973) a réalisé plusieurs moyens métrages, fictionnels comme documentaires : « Les Mauvaises fréquentations » (1963), « Le Père Noël a les yeux bleus » (1966), « Le cochon » (1970), et « Le Jardin des délices de Jérôme Bosch » (1979). Mais aussi « Une sale histoire », datant de 1977, qui, en 49 minutes sympathiques, affole une anodine journée d’avril.
À Brive-la-Gaillarde (cherchez pas, c’est en Corrèze), on aime Patrick Sébastien, vedette de télévision, le rugby, un sport local pratiqué en groupe et en short, et le moyen métrage, un format ne dépassant pas les 59 minutes. En effet, P.S. est né dans le coin. Demain, les Brivistes jouent à 14h contre les Gallois. Et les 8èmes Rencontres européennes du moyen métrage proposent jusqu’à lundi des films en compétition européenne, une rétrospective Jean Eustache, les films de Manoel de Oliveira, un panorama consacré au jeune cinéma polonais, un hommage à Serge Gainsbourg, des tables rondes et un ciné-concert.
Cette troisième édition du concours organisé par la Région Limousin à l’occasion du 8ème Festival du cinéma de Brive – Rencontres du moyen métrage a pour but de révéler de jeunes scénaristes.