En prévision de ses cinq ans, Format Court bénéficie ce jeudi 14 novembre 2013 d’une carte blanche au Festival de Brest, après celle de Court Métrange, au mois d’octobre. Imaginée par Fanny Barrot, Katia Bayer, Agathe Demanneville et Nadia Le Bihen-Demmou, cette séance spéciale interroge en six films français et étrangers le rapport au corps et à la mise en scène. Ces courts métrages, tous évoqués sur notre site et projetés en salle, seront présentés ce jeudi à Brest, à 15h30, au Quartz (Petit théâtre), en présence de Katia Bayer et Nadia Le Bihen-Demmou.
L’an passé, à l’issue du Festival de Brest, nous avons attribué pour la première fois le Prix Format Court du meilleur film européen à « Prematur » de Gunhild Enger (Norvège). Par la suite, nous avons consacré un focus à la réalisatrice et projeté son film en salle. Pour la deuxième année consécutive, l’équipe de Format Court attribue un nouveau Prix parmi les 42 films de la compétition européenne, à l’occasion de la nouvelle édition du Festival de Brest (12-17 novembre).
Parmi les 41 films européens sélectionnés cette année au Festival de Brest, se trouvait « Abgestempelt », réalisé par un jeune Autrichien, Michael Rittmannsberger. À l’époque, nous avions découvert et apprécié ce film très rythmé et très bien construit dans le cadre du Prix Format Court remis à Brest. Après l’avoir projeté à notre séance spéciale Brest le mois passé, en présence de Michael Rittmannsberger, nous avons retrouvé celui-ci au Festival d’Aubagne où il présentait son film, en compétition internationale cette fois. Cela fait longtemps que nous souhaitions sortir son interview. La voici, enfin.
Notre dernier rendez-vous autour du court, organisé jeudi 14 mars et consacré au Festival de Brest, a été un franc succès. Vous avez été 98 à vous être déplacés au Studio des Ursulines pour voir les six films sélectionnés par le festival et l’équipe de Format Court. Quelques jours après la séance, voici l’album photo de cette soirée qui aura duré jusqu’à 23h30 (oups!) au cinéma et bien plus tard, dans un bar des environs. Comme d’habitude, plusieurs équipes étaient présentes pour présenter les films et répondre aux questions de la salle.
Gunhild Enger, que nous avons rencontrée le mois dernier à Clermont-Ferrand, est la réalisatrice de « Prematur », une confrontation drôle et tendue entre deux générations (enfants-parents) et deux cultures (Espagne-Norvège). Au Festival de Brest, le film nous avait beaucoup plu pour ses non-dits familiaux et sa forme épurée, le temps d’un trajet de voiture sans retour. Il avait remporté le Prix Format Court, le Prix européen du Conseil régional de Bretagne et le Prix des Passeurs de courts.
Diplômée de l’Edinburgh College of Art, Gunhild Enger est une réalisatrice norvégienne dont l’univers artistique, en marge du paysage cinématographique actuel, interpelle grandement. L’absence de musique et l’usage de longs plans fixes révèlent une véritable curiosité pour la nature humaine et ses petits travers.
Gunhild Enger, réalisatrice norvégienne de 33 ans, comptabilise cinq courts métrages ainsi que de nombreux vidéos clips, spots d’art vidéos et autres captations institutionnelles. Elle est diplômée de la prestigieuse Edinburgh College of Art (équivalent des Arts décoratifs) ainsi que de l’École de Réalisation de Gothenburg. Ses films s’inscrivent d’ailleurs à cheval entre un cinéma assez traditionnel et le champ de la performance artistique.
Ce jeudi 14 mars 2013, dès 20h30, le site internet Format Court vous invite au Studio des Ursulines (Paris, 5ème) à découvrir 6 films sélectionnés au dernier Festival européen du film court de Brest, en présence de nombreux invités : Massimilano Nardulli (programmateur artistique du festival), Hugues Hariche (réalisateur), Michael Rittmannsberger (réalisateur), Edyta Janczak-Hiriart (productrice), Liana Babluani (comédienne), Nastasia Legrand (comédienne) et Aziza Arslanova (comédienne).
Après notre soirée anniversaire de janvier et notre Saint-Valentin de février, voici l’information relative à notre séance du jeudi 14 mars dès 20h30, au Studio des Ursulines (Paris, 5ème) . Cette programmation, réalisée en partenariat avec le Festival européen du film court de Brest, rassemble six films dont le tout premier prix Format Court décerné au festival. Comme d’habitude, plusieurs équipes seront présentes pour évoquer leur travail : Hugues Hariche (réalisateur), Michael Rittmannsberger (réalisateur), Edyta Janczak-Hiriart (productrice), Liana Babluani (comédienne), Nastasia Legrand (comédienne) et Aziza Arslanova (comédienne).
Dans « Prematur », le court-métrage lauréat du Prix Format Court au Festival de Brest, présenté ces jours-ci au Festival de Clermont-Ferrand, la réalisatrice norvégienne Gunhild Enger a su mêler de manière très maîtrisée, la sobriété à la violence, raison pour laquelle son film a retenu notre attention.
Lauréat du Prix du Premier Film au Festival de Brest et Prix du Meilleur Court métrage de fiction à Média 10-10 à Namur, « Le Cri du homard » de Nicolas Guiot, dont on ne compte plus les récompenses glanées au gré des sélections festivalières, est également nominé pour le prestigieux César ainsi que pour le Magritte, du Meilleur Film de Court Métrage. Un succès qui se justifie pleinement tant la réalisation de ce court belge relève d’une certaine virtuosité.
Composé de Marie Bergeret, Camille Monin et Katia Bayer, le Jury Format Court a récompensé samedi soir « Prematur » de Gunhild Enger, un film norvégien de 17 minutes, parmi les 41 courts métrages issus de la compétition européenne du Festival de Brest. Ce film qui touche au sentiment d’oppression sans le nommer et qui prend le prétexte d’un trajet de voiture pour révéler des non-dits familiaux, sous la forme d’un huis-clos, a séduit le jury Format Court. Il a également reçu le Prix européen du Conseil régional de Bretagne et le Prix des Passeurs de courts, à la clôture du Festival.
Hier soir, a eu lieu la remise des prix du 27e festival européen du film court de Brest. Les différents jurys, dont l’officiel composé de Simon Ellis, Nabiha Akkari, Kris, Ludovic Henry, et Mihai Mitrica, ont rendu publics leurs choix. Ces choix, les voici.
Il ne nous reste plus qu’une heure avant de découvrir le palmarès de Brest, une heure seulement pour vous révéler nos derniers coups de coeur cinématographiques, rejoignant un focus déjà bien fourni. Avant de vous présenter prochainement « After », un documentaire édifiant sur Auschwitz, qui mérite un papier à lui tout seul, voici deux films, sans liens apparents, qui donnent à voir et à aimer le cinéma européen, qui font émerger deux auteurs particulièrement pertinents, un italien et un autrichien, et qui comptent au casting des comédiens fabuleux, pas plus haut que quelques pommes.
Présenté au Festival de Brest dans la compétition européenne, « Prora » de Stéphane Riethauser apparaît comme une troublante traversée des frontières au beau milieu de l’île de Rügen, lieu où dominent les vestiges de l’ancienne station balnéaire imaginée par les nazis.
Adapté d’une nouvelle de János Szántai, « Vegtelen percek », ou « Infinite minutes », pour ceux qui ne parlent pas la langue de Cioran, nous propose d’adopter l’espace d’un instant le point de vue de plusieurs personnages tous liés à un même lieu. Déjà remarqué au Festival de Locarno en 2011, il est sans aucun doute l’un des meilleurs courts métrages proposés au Festival européen du film court de Brest cette année.
Le court métrage français a de beaux jours devant lui. La sélection du Festival de Brest de cette année est là pour nous le prouver : des films aboutis, plutôt engagés, souvent drôles et particulièrement bien mis en scène. Un joli cru qui n’annonce en rien la fin du monde !
Pour cette 27ème édition du Festival européen du film court de Brest, les programmateurs ont concocté un condensé de 13 films très courts assemblés dans leur désormais incontournable Cocotte Minute.
Quelques images suffisent pour se rendre compte qu’on a affaire à un grand film. « Hiljainen viikko », film finlandais sélectionné à Brest, dans la compétition européenne, suit deux inconnus, une jeune fille et un agent de sécurité, avant, pendant et après une tragédie qui les réunit, malgré eux. Magistral.
En 2012, en France, le jour du Nouvel an chinois, un Asiatique d’une quarantaine d’années entreprend des démarches administratives afin d’obtenir sa carte de séjour. Après plusieurs heures d’attente, celles-ci échouent, à cause d’un avis de domiciliation prochainement invalide. Toute la journée durant, notre inconnu part alors à la recherche de Mr Ding, le seul à même de lui fournir le papier vital. Mais M. Ding est introuvable…