Pour ce premier jour d’exposition de films en ligne, Format Court vous emmène du côté urbain pour des mouvements d’assouplissement (une-deux-une-deux) et des dissimulations toutes en sons (fchhhh).
Artiste vidéo et cinéaste, Eléonore Saintagnan mêle documentaire, mise en scène et images pittoresques pour concocter un film de proportion encyclopédique. Sélectionné en compétition OVNI au Festival Media 10-10 cette année, le film dessine un portrait envoûtant de la réserve naturelle des Ballons des Vosges et de ses habitants.
Hommage à des individus cherchant le bonheur en dehors des sentiers battus, là où n’est pas l’évidence. Ceux qui alimentent leurs mythes et adorent leurs dieux, qu’il s’agisse des Dieux Vikings ou du Rock’n Roll, un Saint Nicolas ou un frère Joseph.
Réal. : Eléonore Saintagnon
Documentaire expérimental, 21′, 2010
France
Récit d’anticipation allégorique, reprenant le mythe de la Tour de Babel, » The Origin Of Creatures » est le troisième court métrage du réalisateur néerlandais Floris Kaayk. Œuvre fascinante et foisonnante, ce petit bijou d’animation a reçu le prix Format Court au Festival Paris Courts Devant 2011.
Après avoir assisté aux six programmes de la compétition nationale, le Jury Format Court présent à la 20e édition du Festival du Film de Vendôme (Isabelle Mayor, Franck Unimon et Camille Monin) a décidé de remettre le prix Format Court au court-métrage « La maladie blanche » de Christelle Lheureux. Le film a séduit le Jury, non seulement par sa forme qui vacille entre le documentaire, l’expérimental et la fiction, que par son fond traitant de la mémoire et de la sensible frontière qu’il existe entre l’enfance et l’âge adulte.
La vision futuriste d’un monde après un désastre catastrophique. Dans cette parabole, des membres mutés autonomes sont à la recherche d’une coopération, mais en raison de problèmes de communication, cette mission est vouée à l’échec.
Réal. : Floris Kaayk
Animation, 12′, 2010
Pays-Bas
« The Order Electrus » et « Metalosis Maligna », respectivement sortis en 2005 et 2006, sont deux faux documentaires de sept minutes, qui s’intéressent aux dérives liées aux progrès technologiques du monde moderne. Au travers de ces deux œuvres courtes, le réalisateur néerlandais Floris Kaayk propose un univers unique, reposant sur le mélange habile d’effets spéciaux et d’images réelles, au service de récits d’anticipation remplis d’humour noir et d’imaginaire fantastique.
Jeune animateur néerlandais fasciné par les problèmes liés aux avancées technologiques, Floris Kaayk a reçu le prix Format Court de la meilleure première oeuvre de fiction pour « The Origin Of Creatures » au Festival Paris Courts Devant 2011. Au détour de ce focus que nous lui consacrons, retrouvez un univers particulier, rempli de récits d’anticipation, de créatures technologiques, fruits de mutations environnementales, et de figures réthoriques au service de visions futuristes, pour le moins fascinantes.
Un berger perdu dans la ville cherche son troupeau. Sa voix attire l’attention de certaines personnes qui décident de le suivre.
Réal.: Asier Altuna
Expérimental, 8’06’’, 2010
Espagne
Autoportrait – l’évolution naturelle de l’auto création. Autoportrait comme un acte re-créatif et re-génératif. Il y a la réalité et il y a moi, le filtre qui rend surréel ce qui est réel. Un processus qui se déroule à travers ressemblances, métaphores visuelles et mutations. La nature se nourrit des mutations qu’elle-même produit. J’imite sa façon d’évoluer. Si naturellement un individu arrive à être ce qu’il est. Si grâce à l’imagination, j’arrive à être moi-même.
Réal. : Isobel Blank
Animation, expérimental, 2’54 », 2009
Italie
Coquette dans son audace, narcissique dans sa pudeur, l’artiste toscane Isobel Blank réalise en 2009 son autobiographie, « Selfportrait », programmé cette année au FIDEC dans le cadre du Périscope hors compétition. Dans ce morceau délectable d’art vidéo, les codes conventionnels du septième art se retournent sens dessus-dessous pour se retrouver aux côtés de l’art contemporain expérimental.
Présenté hors compétition dans la sélection Périscope du FIDEC cette année, « Tant qu’il y aura del poussière » est un témoignage pour le moins original sur les forges de Clabecq en région wallonne, à (re)découvrir.
Les souvenirs d’Emile nous emmènent à la découverte des forges de Clabecq, une usine métallurgique à l’abandon. Cette exploration visuelle et sonore révèle un espace où la vie s’est arrêtée, où le temps semble suspendu, où les traces du passé éveillent les songes et ouvrent la voie à la flânerie industrielle.
Réal. : Marie Devuyst
Documentaire expérimental, 6′, 2009
Belgique
A l’occasion de la 33ème édition du Festival du court métrage Média 10-10 (Namur), du 15 au 19 novembre, Format Court décernera le Prix du Meilleur Film dans la catégorie OVNI (Objet Visuel Non Identifié). Le jury sera composé de Marie Bergeret, Adi Chesson et Bibiana Vila (Artatouille asbl et Short Screens).
L’artiste belge Sophie Whettnall présente un autoportrait qui se base sur la philosophie orientale de l’équilibre entre le Ying et le yang. Le deuxième autoportrait met en relief l’action, la lumière et le masculin. Sophie, ayant un excès de yang en elle, explore, en tant que femme, les symboles du pouvoir associés au genre masculin.
Réal. : Sophie Whettnall
Expérimental, 2′, 2010
Belgique
Une femme sculpteur parle des femmes. Hors de tout esthétisme. Corps déjetés, vêtements, objets, ustensiles, échoués de la mémoire, pour dire le quotidien et l’histoire, l’intime et le travail, la maternité et la guerre, le ménage et le sexe.
Réal. : Violaine De Villers
Documentaire expérimental, 8′, 2010
Belgique
Le septième festival Paris Courts Devant s’est terminé ce dimanche 16 octobre, lors de la traditionnelle remise des prix (blagues, remerciements, et projections des films primés). Parallèlement aux autres Jurys et aux autres récompenses, Format Court a décerné son prix, le Prix du Meilleur Premier Film, à « The Origin of Creatures » de Floris Kaayk, un court métrage hollandais concourant dans la catégorie Coup de coeur, Coup de gueule.
C’est un hypnotisant collage tout droit sorti d’une peinture de Max Ernst que nous propose le réalisateur croate Dalibor Baric. Le japonais Kotaro Tanaka, quant à lui, expérimente une déconstruction du film d’animation à l’aide d’une composition sonore déstructurée.
Des enfants victimes de modifications génétiques qui déambulent dans un Tchernobyl apocalyptique et un poulet géant surdoué à deux têtes qui évolue dans une métropole ultra-moderne : bienvenue dans la Compétition Courts-métrages de l’Étrange Festival !
Mauvais Genre est un festival à part dans le paysage festivalier actuel. Il y est question d’œuvres déjantées et ovniesques, de films de genre jusqu’au-boutistes, de pelloches hors normes. Né à Tours de la passion d’une équipe supervisée par Gary Constant, il trouve sa place quelque part entre le Festival de Gérardmer et l’Etrange Festival à Paris, et nous propose, d’édition en édition, une programmation pointue de films venus des quatre coins du globe et pour la plupart inédits.