Après sa mort, Lothar Schramm se retrouve plongé dans un au-delà terrifiant et cauchemardesque. Un film d’animation qui fait suite au film « Schramm » de Jörg Buttgereit (1993).
Réal. : Robert Morgan
Animation, 8’10 », 2018
Royaume-Uni, Pays de Galle
À la faveur de l’exposition Démons et Merveilles, Critique de la raison pure – Olivier et Quentin Smolders, le Centre Wallonie-Bruxelles (46, rue Quincampoix, 75004 Paris) propose un cycle Pleins feux sur Olivier Smolders, du 23 au 26 janvier 2020, qui présente l’intégrale de ses films, avec une lecture-concert le 23 janvier et une classe de cinéma le 25 janvier.
Un moment dans la vie d’un jeune homme solitaire qui travaille comme ouvrier, entretient des relations avec des femmes, et passe au travers d’un événement qui change sa vie. Au plus près des mains et des objets qu’il manipule, ce film dépeint intimement l’incertitude et la perte.
Après vous avoir avoir proposé une sélection de 5 films en ligne issus du programme d’ouverture du Festival de Clermont-Ferrand, en voici deux nouveaux retenus en compétition Labo, le point de vue expérimental du festival, à découvrir sur le web/en salle.
Des photographies à l’intérieur des photographies, des images à l’intérieurs d’images, des images en mouvement dans des photographies, des photographies dans des images en mouvement.
Après avoir fait leurs preuves avec succès devant leur webcam dans « MeTube 1 », Elfie et son fils ringard August s’aventurent dans la rue pour présenter la flashmob lyrique la plus grande, la plus audacieuse et la plus sexy qu’internet ait jamais vue.
Sélectionnés au 39ème Festival de Clermont-Ferrand dans la section Labo, les deux réalisateurs suédois, Axel Danielson et Maximilien Van Aertryck, proposent avec « Hopptornet » un documentaire sur le choix de sauter ou non d’un plongeoir haut de 10 mètres.
Des gens, seuls ou à deux, grimpent en haut d’un plongeoir de dix mètres, dans le but de sauter ou non, affrontant leur peur du vide.
Réal. : Axel Danielson et Maximilien Van Aertryck
Documentaire, expérimental, 19′, 2016
Suède
Avec la capacité de voyager dans le temps, une fille seule trouve l’amour et le confort en se connectant avec son moi passé. Finalement confrontée au rejet, elle lutte avec son identité et son sexe, et comme le temps se replie sur lui-même, seul l’un des deux peut rester.
La 39e édition du Festival international du Court Métrage se déroulera à Clermont-Ferrand, du 3 au 11 février 2017. Trois compétitions (Internationale, Nationale et Labo) réuniront une sélection très restreinte parmi les près de 8.000 films reçus de tous pays. La compétition Labo, qui distingue les courts métrages les plus aventureux formellement, est la première à être dévoilée avec 30 films et 17 nationalités représentés. Parmi ceux-ci, le nouveau court de Andrew Kavanagh (Australie), de Ondrej Svadlena (France, République tchèque), de Réka Bucsi (Hongrie, France) et de Jonas Odell (Suède), des auteurs qu’on aime bien à Format Court.
Ce film très court a été réalisé par Seb Houis en moins de 72 heures lors du premier Kino Kabaret du Burkina Faso, en 2011. Créé à Montréal en 1999, Kino est un mouvement de cinéastes et de vidéastes basé sur le principe de création spontanée et de liberté.
Une histoire qui se déroule intégralement sur l’écran d’ordinateur d’un ado. Nous sommes témoins de la dégradation rapide de la relation entre Noah, personnage éponyme, et sa copine, au fil de cette fascinante étude des comportements (et de l’amour) à l’ère numérique.
Adepte des allégories délicates empreintes de mélancolie, Mihai Grecu continue d’interroger le monde et ses vicissitudes à travers des films entrechoquant images réelles et effets spéciaux numériques. Après les magnifiques « Centipede Sun » (2010) et « We’ll Become Oil » (2013), il s’attaque cette fois au régime nord-coréen à travers une représentation inédite de Pyongyang, la cité la plus hermétique du monde, avec le sublime « The Reflection of Power », qui a obtenu la Mention spéciale du Jury Labo au dernier Festival du court métrage de Clermont-Ferrand.
Dans la capitale la plus secrète du monde la foule assiste à un spectacle alors qu’une catastrophe menace d’anéantir la ville…
Réal. : Mihai Grecu
9′, expérimental, 2015
France
La 17ème édition du Festival des Cinémas Différents et Expérimentaux de Paris s’est achevée le 18 octobre dernier aux Voûtes à Paris, un espace où se sont déroulées la plupart des projections de la compétition et des divers focus proposés cette année dans le programme du festival.
Depuis 5 ans, Format Court attribue un prix au sein de la compétition internationale au Festival Court Métrange, à Rennes, spécialisé dans le fantastique et l’insolite. Hier soir, lors de la clôture du festival, le Jury Format Court (composé de Georges Coste, Karine Demmou, Sarah Escamilla et Aziza Kaddour) a choisi de décerner son prix au film « Corpus » de Marc Hericher.
À quelques kilomètres d’Ajaccio la terre brûlée cède sous le poids de la couleur. Le sol se fend et libère des énergies picturales qui s’emparent du ciel. Je vois l’horizon disparaître mais je le fixe. Le train continue sa route.