En Inde, pas moins de 158 millions de personnes vivent dans l’extrême insalubrité des bidonvilles. Des millions d’enfants jouent autour de déchets, de vaches, de rats et d’excréments. Le bidonville Garib Nagar, dans le quartier de Bandra (Bombay) est la maison de Rubina, une jeune fille de 12 ans qui rêve de devenir actrice et de transformer son bidonville en un endroit propre et habitable.
Réal. : Manuel Fernández, Iosu López
Documentaire, 12′, 2013
Espagne/Inde
Découvert au festival de Brest, « Misterio » y a remporté notre Prix Format Court fin 2013. Le film mêle naturel et surnaturel, étouffement et soif de liberté, personnages hors normes et situations cocasses. Depuis dix ans, son auteur, Chema García Ibarra, intéressé par l’humour, la science-fiction et les acteurs non professionnels, fait des films sans beaucoup de moyens dans son coin, à Elche, une petite ville d’Alicante.
Présenté en compétition européenne au Festival Européen du film court de Brest, en novembre dernier, « Misterio » y a reçu le Prix Format Court. Ayant déjà une belle carrière à son actif, le court métrage de l’Espagnol Chema García Ibarra propose un cinéma à la frontière du fantastique.
À quoi ressemble le monde enfermé dans un handicap ? À celui de quelqu’un qui attend la fin du monde répond le réalisateur Chema García Ibarra. Mieux, ce monde pourrait être le nôtre, le temps des sept minutes de son second court-métrage (après « Protoparticulas »), sélectionné à la Quinzaine des réalisateurs en 2009 et Méliès d’or au festival de Sitges en 2010.
Un jeune garçon nous explique pourquoi et comment bientôt, presque tout le monde va bientôt mourir.
Réal. : Chema García Ibarra
Fiction, 6′, 2008
Espagne
En entretien, Juan Antonio Espigares, le réalisateur de « Fuga », Prix Format Court au dernier festival Court Métrange, revient sur son parcours et son film, subtil mélange de recherches visuelles et sonores. Techniques d’animation variées, rapport étroit avec le compositeur, exploration des limites, … : le cinéaste andalou nous décrypte son film et sa construction.
En octobre dernier, Format Court envoyait une petite équipe de rédacteurs au dixième festival Court Métrange de Rennes afin de remettre, pour la troisième année consécutive, son prix spécial (Prix Format Court). Au cœur d’une sélection relevée, notre choix s’était alors porté unanimement sur « Fuga » (« Fuite » en français), premier film d’animation de l’Espagnol Juan Antonio Espigares.
Sara vient d’arriver au conservatoire de Ste Cécile et découvre qu’il y a plusieurs façons d’interpréter le prisme à travers lequel elle perçoit sa réalité et son talent.
Réal. : Juan Antonio Espigares
Animation, 15′, 2012
Espagne
Rodrigo est un jeune sourd, installateur de systèmes audio pour voitures dans un petit atelier en banlieue de Recife, au nord-est du Brésil. En dépit de sa surdité, il vit en lien étroit avec les sons, dont il ressent les vibrations qui battent au plus profond de son corps.
Réalisation : Gabriel Mascaro
Documentaire, 28’, 2012
Brésil/Espagne
Malgré un premier essai peu concluant (« Miaau », visible en ligne), l’Espagnol Chema García Ibarra, réalisateur autodidacte venu de la publicité, a réussit à imposer, en l’espace de trois films (« El ataque de los robots de nebulosa-5 », « Protoparticulas », « Misterio »), un style décalé, un humour noir, une autre vision de la science-fiction – sans les moyens consacrés – et des personnages hors normes (en réalité des membres de sa famille,ses amis et ses voisins).
Ce weekend, lors de la cérémonie de clôture du Festival de Brest, le Jury Format Court (composé de Fanny Barrot, Katia Bayer, Agathe Demanneville et Aziza Kaddour) a attribué son Prix à « Misterio » de Chema García Ibarra, l’un des 42 films de la compétition européenne. Ce conte fantastique espagnol a séduit les membres du jury pour son sens de l’absurde, du détail et du rêve. « Misterio » bénéficiera d’un dossier spécial et sera projeté dans le cadre de la carte blanche offerte au Festival de Brest le 13 mars 2014 au Studio des Ursulines (Paris, 5ème).
Juan Antonio Espigares est un homme-orchestre. Pour « Fuga » , son troisième court métrage – et son film le plus ambitieux –, il est à la fois scénariste, directeur de la photo, monteur, réalisateur et bien d’autres choses encore… . Grâce à ces différentes facettes, il déploie un univers fantastique et personnel accompagné par la mélodieuse musique de Arturo Díez Boscovich.
Partenaire du festival Court Métrange depuis trois éditions, Format Court vient d’attribuer un nouveau Métrange du Format Court à l’issue de la dernière édition (17-20 octobre). Le Jury Format Court, composé de Julien Beaunay, Xavier Gourdet et Julien Savès, a choisi de primer « Fuga » de Juan Antonio Espigares comme meilleur film de la compétition internationale pour ses qualités graphiques et la diversité de ses techniques d’animation, toutes au service de la narration.
Se voir offrir une histoire passionnante et étrange, clés en main, pourrait représenter le rêve de beaucoup de cinéastes. C’est ce qui est arrivé à Sergio Oksman, réalisateur de « Notes on the Other », précédemment montré au Festival de Clermont-Ferrand, qui a trouvé dans une rue de Madrid un carton contenant les archives personnelles d’une famille américaine, les Modlins et qui a décidé de reconstituer leur histoire rocambolesque, « à sa façon » comme il le précise fort justement.
Après avoir participé au film Rosemary´s baby, Elmer Modlin a fui avec sa famille dans un pays lointain et s´est enfermée dans un appartement sombre pendant trente ans.
Réal. : Sergio Oksman
Documentaire, 26′, 2012
Espagne
Participant dans l’espace à l’expérience scientifique « Protomatière », un homme est irradié par des tachyons. Son corps se décompose puis se transforme en protoparticules qui, désormais, « nourrissent sa conscience et ses souvenirs ». Seule sa combinaison le préserve de sa « dissolution dans l’Univers » et il décide de revenir sur terre pour en discuter avec les scientifiques. Là, il s’aperçoit que du fait d’un « pli temporel », il est revenu 96 ans en arrière…
Le documentaire d’Alfonso Morel et Roser Corella, programmé au Festival de films de femmes, pose une réflexion pertinente sur la condition de l’homme en ce XXIè siècle naissant.
Une réflexion sur la modernité et le développement global. L’utilisation de la force physique humaine pour effectuer des travaux dans le XXI e siècle. L’homme tel une machine : des millions de personnes deviennent le moteur de Dhaka, la capitale du Bangladesh
Réal: Alfonso Moral et Roser Corella
Documentaire, 15′, 2011
Espagne