Le dernier court-métrage de Virgil Vernier, Kindertotenlieder, était en compétition la semaine dernière au Cinéma du réel. À cette occasion, Format Court s’est entretenu avec le réalisateur des deux longs-métrages Mercuriales (2014) et Sophia Antipolis (2018) et de nombreux courts-métrages, parmi lesquels Pandore (2010), Orléans (2012) ou, Sapphyre Cristal (2019).
À partir des archives du journal télévisé, retour sur les émeutes de 2005 en France, survenues suite à la mort de deux jeunes poursuivis par la police.
Réal. : Virgil Vernier
Documentaire, 27, 2021
France
Il y quelques jours, L’American Cinematheque a mis en ligne sur YouTube un court métrage inédit d’Agnès Varda, La Petite Histoire de Gwen la bretonne, un an après la disparition de la réalisatrice- photographe.
Le réalisateur ukrainien Sergueï Loznitsa hante depuis quelques années les festivals. Depuis Dans la Brume, en 2012, nous le retrouvons régulièrement à Cannes, que ce soit pour Une Femme Douce en 2017 ou Donbass en 2018. Pourtant, sa filmographie ne saurait se limiter à quelques films primés. En parallèle de ses ambitieux films de fiction, Loznitsa ne se plaît parfaitement que dans le documentaire à tendance expérimental, que ce soit via le court ou le long-métrage, genre dont il ne semble jamais vouloir se lasser.
Une fonderie où l’on recycle le métal, une briqueterie. Les gestes du travail, la répétition. Diptyque : masculinité et féminité, continuité et interruption, intégralité et fragmentation. Contemplation impressionniste d’un monde industriel qui disparaît.
Réal. : Sergueï Loznitsa
Documentaire, 29’58 », 2004
Russie
Il est des vérités difficiles à expliquer aux enfants. Rien n’arrête pourtant la marche de l’horreur, et nul, malgré son âge, n’est épargné. Comment un père ou une mère peuvent-t-ils mettre en garde leur fille de sept ans contre des dangers qu’elle ne peut pas même concevoir ?
Un homme témoigne des circonstances qui entourent la disparition d’une enfant et porte avec difficulté le lourd poids de son silence et de son inaction.
Réal. : Valerie Barnhart
Animation, documentaire, 10’35 »
Canada
Des paysages meurtris de roches morcelées, des étendues de cendre, des graviers, des débris, le tout semblant sans vie, et, pourtant, quelques flammes isolées qui se consument au loin. Des tentes brunes se gonflent et se dégonflent sous l’effet du vent, presque aussi anciennes, presque aussi immobiles que des monuments antiques.
Au cœur de la ville de Ouagadougou, un immense cratère de granite emprisonne des hommes qui tentent tant bien que mal de s’en extirper. Finalement, seule leur image en sortira.
Réal. : Eliott Chabanis
Docu-fiction, 19′, 2019
France, Burkina Faso
Quelques jours après avoir publié la liste des 10 courts shortlistés à l’Oscar du Meilleur Court de Fiction 2020 (dont 6 sont visibles en ligne), voici la liste relative aux 10 courts en lice pour l’Oscar du Meilleur Documentaire. Bonne info, à nouveau : 5 films, soit la moitié des films shortlistés, peuvent être vus sur la Toile.
Les Pardi di Domani du Festival de Locarno couvrent deux compétitions : l’une, internationale, l’autre, nationale, suisse. Cette année, 11 films suisses figurent dans ce programme. À Format Court, nous avons par le passé déjà repéré plusieurs courts suisses ayant concouru à Locarno. C’est le cas de Kwa Heri Mandima (Good Bye Mandima) de Robert-Jan Lacombe, un film ayant remporté le Pardino d’or du meilleur court métrage suisse à Locarno en 2010.
Le 72ème Festival de Locarno a commencé ce mercredi 7 août 2019. Il a lieu jusqu’au 17 août. Format Court couvre le festival pour la première fois et vous propose au jour le jour une sélection de courts-métrages anciennement programmés au festival, visibles en ligne, sélectionnés voire primés lors de précédentes éditions.
Après The Send-off et The Rabbit Hunt, Skip Day est un épisode de plus dans le travail documentaire des cinéastes Ivete Lucas et Patrick Bresnan sur leur terre de prédilection : la Floride rurale.
Des engins agricoles s’éveillent dans l’aube humide sur la rive du lac Okeechobee. Dès les premiers plans de Skip day, le dernier film d’Ivete Lucas et Patrick Bresnan, on retrouve l’environnement cher aux réalisateurs : celui de la Floride rurale.
Petit aperçu intime d’une journée très spéciale dans la vie des lycéens d’un quartier industriel des Everglades en Floride: le bal de fin d’année est passé, l’avenir est incertain, et l’irrésistible attraction de la plage fait que les amis de longue date parcourent 60 miles pour se poser dans le sable et profiter des vagues.
Réal. : Ivete Lucas, Patrick Bresnan
Documentaire, 17′, 2018
États-Unis
En 2013, notre équipe a primé Simon Coulibaly Gillard au Festival Filmer à tout prix à Bruxelles en novembre 2013 pour son très beau film d’école Anima. Nous avions diffusé un mois plus tard le film en présence du réalisateur dans la foulée du prix et reprogrammé le film dans une carte blanche au Festival de Toulouse.
Deux ans après Dans ses bras, Naomi Kawase filme sa grand-mère, qui l’a élevée depuis l’enfance, dans ses gestes quotidiens et sans cesse répétés, en particulier les soins dont elle entoure les plantes du jardin. De la même manière, la cinéaste filme quotidiennement et inscrit son geste cinématographique au cœur de la relation qu’elle entretient avec son aïeule.
Braguino, de Clément Cogitore, sélectionné au festival de Clermont-Ferrand, s’ouvre sur le récit de plusieurs rêves. Un homme, qu’on découvrira plus tard comme étant le père de la famille Braguine, Sacha, raconte un départ, l’abandon d’un lieu.
Les familles Braguine et Kiline vivent au milieu de la taïga sibérienne à sept-cents km du moindre village. Aucune route ne mène chez eux. Seul un long voyage en bateau sur le fleuve Lenisseï, puis en hélicoptère, permet de les rejoindre. Tout autour d’eux, la taïga à perte de vue et, au milieu du village, une barrière les sépare. Vivant en autarcie au bout du monde, les deux familles se sont brouillées et refusent de se parler.
Réal. : Clément Cogitore
Documentaire, 49′, 2017
France
Helsinki-Tehran est un essai cinématographique sur l’immigration et sa mémoire. A travers les gestes, les paroles et les émotions qui en découlent et qui traversent les générations années après années.