Si c’était un mot, on dirait incertitude. Si c’était une image, on y verrait la lumière. Si c’était une voix, ce serait celle d’une femme. Si c’était une histoire, ce serait une histoire d’amour, un fragment de vie à trois dans un lieu indéfini, dans un temps fuyant.
Réal. : Annick Ghijzelings
Documentaire, 4′, 2007
Belgique
En regardant « Nous trois », on ne peut s’empêcher de penser au cinéma d’avant-garde français des années 1920 ou même au réalisme poétique des années 1930, justement pour ce que ce documentaire a d’expérimental et de poétique. La politique n’est cependant pas l’objet de « Nous trois » mais les sentiments, l’amour, l’attachement, le détachement et, encore, les sentiments.
Tourné avant l’élection de Barack Obama et filmé avec une petite caméra stylo durant un voyage improvisé, ce documentaire donne la parole à des Américains qui ont peur, qui doutent,qui prônent une Amérique forte, en bref, à une Amérique conservatrice.
Réal. : Çiva de Gandillac
Documentaire, 39′, 2010
France
Antoine D’Agata, photographe de Magnum, est à Phnom Penh (Cambodge) où son parcours artistique semble toucher un point extrême. Après avoir été fasciné par les paysages désolés et les réalités marginales, Antoine D’Agata se focalise dorénavant sur l’intimité des relations, toujours plus complexes, avec ses sujets.
Réal. : Tommaso Lusena De Sarmiento, Giuseppe Schillaci
Documentaire, 55′, 2009
France, Italie
A l’origine de l’idée de promouvoir et diffuser le documentaire sur la toile du virtuel, le Festival pointdoc offre, pour sa première édition, une sélection des plus originales. Entre intimité et distance, entre reportage et cinéma, entre film sur l’autre et autoportrait filmé, l’approche du genre varie.
Hichem rêve de Harga depuis tout petit, il a tenté le grand voyage illicite pour l’europe sur ces bateaux de fortune. Lui et vingt-sept autres compagnons d’infortune. Seul Hichem est revenu.
Réal. : Leila Chaibi
Documentaire, 27′, 2010
Tunisie, France
Comment, La Brûlure, ce documentaire de Leila Chaïbi tourné en Tunisie, s’est-il retrouvé dans la programmation de Point Doc pile à l’heure où le pays filmé attire toute l’attention des journalistes, que ce soit ceux de la radio, de la télévision ou de la presse ? Hasard ? Anticipation ? Choix de dernière minute ?
Recardo, 7 ans, interface malgré lui, tisse des liens entre mondes; celui de ses parents,roms et le nôtre, dans la Bruxelles d’aujourd’hui.
Réal. : Stan Zambeaux
Documentaire, 26′, 2010
Belgique
Parmi les films proposés ces jours-ci par le festival virtuel pointdoc, figure le portrait d’un enfant rom formidable, « Recardo Muntean Rostas ». Agé de 7 ans, Recardo pétille, gribouille, aime le foot et fréquente l’école. C’est aussi un adulte immergé dans les difficultés financières et l’instabilité quotidienne qui fait office de trait d’union entre sa famille et les étrangers.
En janvier 2009 nous rencontrons Hocine dans une friche artistique à la périphérie de Toulouse. A deux, apprentis et curieux de la surdité qu’il vivait nous décidons de faire un film, entre nous et lui, dans un endroit où nous pouvions communément le construire. Cet endroit nous l’avons cherché entre Arnehm, Toulouse, Paris et Strasbourg.
Réal. : Matthias Berger
Documentaire, 22′, 2010
France
Ce documentaire sélectionné à pointdoc suit les travaux d’un jeune artiste : Hocine. La particularité de ce dernier, celle qui a éveillé la curiosité du réalisateur Matthias Berger, est que, bien qu’étant danseur, Hocine est sourd-muet.
Bonne info pour le documentaire. Depuis quelques jours, le Festival pointdoc offre l’accès libre à une compétition de films documentaires d’auteur répartis en deux catégories, «Première création» et «Film jamais diffusé». Premier festival en ligne de films sur le réel, il offre un moyen de diffusion supplémentaire aux réalisateurs, contribue à la visibilité et à l’appréciation du genre et rapproche le public des créateurs par le biais de tchats proposés tous les soirs. Jusqu’au 30 janvier, trouvez donc le temps de visionner les vingt films sélectionnés sur le site www.festivalpointdoc.fr, participez au prix du public, et rencontrez virtuellement les auteurs des films mis à l’honneur.
« Deux personnes vivent dans ma tête : moi et un intrus ». Roy entend des voix depuis plus de 30 ans. Il sent une présence qui lui parle et qui prend le contrôle de son esprit et de son corps.
Réal. : Pedro Flores
Documentaire, 11′, 2009
Royaume-Uni
A travers la redécouverte d’images d’archives longtemps conservées à Bordeaux chez mes grands parents, je raconte mon enfance passée à Mandima, un petit village du nord-est Zaïre où je suis né. En partant d’une photo panoramique du grand départ, j’observe et je repense à ces dix premières années de ce petit garçon qui doit, un beau jour, partir ailleurs pour la ville, pour le lycée. Derrière lui, il laisse ses amis et toute une culture. La vie, sa mentalité, ses codes seront à réapprendre.
Réal. : Robert-Jan Lacombe
Documentaire, 10′, 2010
Suisse
Programmé dans la sélection Labo au festival de Louvain cette année, « Kwa Heri Mandima » (Goodbye Mandima), Pardino d’or à Locarno, frôle les genres du documentaire et de l’expérimental. Son auteur Robert-Jan Lacombe, encore étudiant à l’ECAL (Lausanne), dresse un portrait intime et poignant sur le thème du déracinement.
En 1989, Abbas Kiarostami réalise « Devoirs du soir », documentaire sur des écoliers iraniens. 20 ans plus tard, Amirnaeim Hosseini retourne poser sa caméra dans la même école. Qu’est-ce qui distingue les enfants d’hier de ceux d’aujourd’hui ?
Réal. : Amirnaeim Hosseini
Documentaire, 37′, 2009
Iran
Sélectionné aux Rencontres Henri Langlois, à Poitiers, le film de fin d’études de Amirnaeim Hosseini, sorti de l’IRIB (Islamic Republic of Iran Broadcasting University) est un reflet contemporain du documentaire « Devoirs du soir » de Abbas Kiarostami, réalisé en 1989.
Symphonie urbaine et poème visuel, La Vie solitaire des grues explore la face cachée de la ville, ses formes et ses secrets, vus à travers les yeux des grutiers perchés au-dessus de leurs grues.
Réal. : Eva Weber
Documentaire, 27′, 2009
Royaume-Uni
Parmi les films de la carte blanche accordée au Festival de films de femmes « Elles tournent – Dames draaien », le documentaire vertigineux « The solitary life of cranes » de Eva Weber propose un regard inédit sur une Londres insoupçonnée.
Artiste de la trace et de la mémoire, Jean-Gabriel Périot aime pratiquer un cinéma hybride, à la lisière du documentaire et de la fiction, entre l’animation et l’expérimental, nourri d’images cinématographiques et photographiques fortement ancrées dans l’Histoire universelle. « L’art délicat de la matraque », présenté à Media 10-10 dans la compétition OVNI dénonce la brutalité extrême et souvent impunie de certaines forces de l’ordre lors de manifestations ou rassemblements.