S comme Une sale histoire
Dans un salon, un homme raconte à trois femmes comment il devint voyeur dans un café qu’il fréquentait et pourquoi il y prit goût pendant un temps…
Réal. : Jean Eustache
Docu-Fiction, 49′, 1977
France
Dans un salon, un homme raconte à trois femmes comment il devint voyeur dans un café qu’il fréquentait et pourquoi il y prit goût pendant un temps…
Réal. : Jean Eustache
Docu-Fiction, 49′, 1977
France
Pour son clip de commande, Werner Herzog a concocté un curieux documentaire qui se veut un exercice en contrepoint audiovisuel interpellant. Programmé récemment dans le cadre du festival Cinéma du réel, au Centre Pompidou, ce court transplante l’air célébrissime « O soave fanciulla » de l’opéra de Puccini dans le contexte d’une Éthiopie tiraillée.
Tourné au sein du peuple Mursi dans le Sud-Ouest de l’Ethiopie, le film de Herzog recrée l’énigmatique interprétation du duo amoureux de Puccini ‘O soave fanciulla’ extrait de La Bohème.
Réal. : Werner Herzog
Documentaire, 4′, 2009
Grande Bretagne
Présenté au Cinéma du Réel à Pompidou dans la compétition Contrechamp français, le film d’Aïda Maigre-Touchet rend hommage au poète et troubadour haïtien, Dominique Batraville. En suivant l’écrivain sur les ruines de Port-au-Prince, la réalisatrice offre une lecture lyrique d’une ville et d’un peuple qui traditionnellement « a un pied dans la vie et l’autre dans la mort ».
Bal(l)ade du poète Dominique Batraville dans les ruines de la capitale haïtienne.
Réal. : Aïda Maigre-Touchet
Documentaire, 10′, 2011
France
Ce documentaire de mise en scène constitue un des derniers témoignages d’un chant funèbre en griko (dialecte de l’Italie du Sud d’origine grecque), filmé à Martano, village du Salento, inspiré de la leçon du cinéma soviétique et de l’oeuvre ethnologique d’Ernesto De Martino.
Réal. : Cecilia Mangini
Documentaire, 11′, 1960
Italie
Documentaire sur les rites mortuaires dans la région des Pouilles au sud de l’Italie, « Stendali (Suonano ancora) » pose un regard sur la féminité dans sa dimension expressive et émotive. Une œuvre obscure et fascinante de Cecilia Mangini, mise à l’honneur dernièrement au Festival de Films de Femmes de Creteil.
« Like Love » de Sarah Cunningham est un documentaire de la Fémis, traitant de l’amour, de l’acceptation de soi et du handicap. Le film est présenté ces jours-ci en compétition française dans le cadre du Festival de films de femmes de Créteil.
À Brighton, Jacob et Ramona nouent jour après jour les liens de leur amour. A l’occasion d’une fête religieuse, Jacob se retrouve en famille et doit revivre le terrible souvenir du jour où il se brisa le cou en plongeant du mauvais côté d’une piscine.
Réal. : Sarah Cunningham
Documentaire, 30′, 2010
France
Le 30ème Festival international du film d’animation de Bruxelles s’est clôturé hier soir, avec la traditionnelle remise des prix. Format Court, proche du cinéma d’animation et du Festival Anima, a décerné le Prix Format Court, récompensant le meilleur court métrage dans la catégorie professionnelle, à Jonas Odell pour « Tussilago » (Suède), un film qui a eu le triple mérite « de redéfinir à sa façon le documentaire, de disposer d’une mise en images subtile et recherchée, et de livrer un témoignage individuel, celui d’une femme otage de l’Histoire ».
« Kawalek Lata » (Un bout d’été) a remporté samedi soir le Grand Prix international à Clermont-Ferrand. Le film de la jeune réalisatrice polonaise Marta Minorowicz est un documentaire s’intéressant aux liens unissant un grand-père et son petit-fils dans une nature terriblement belle et sauvage.
Les derniers jours des vacances d’été. Un homme qui travaille dans les Bieszczady passe du temps avec son petit-fils. Entourés par une nature sauvage, ils tentent de se comprendre mutuellement.
Réal. : Marta Minorowicz
Documentaire, 24′, 2010
Pologne
Pendant deux mois, les chantiers de l’Atlantique ont poursuivi une grève grâce au soutien sans faille des commerçants et paysans. Ce 1er mai, tous les syndicats appellent au rassemblement pour la victoire. Une production ORTF censurée, toujours inédite à la télévision.
Réal. : Marcel Trillat, Hubert Knapp
Documentaire, 20′, 1967
France
Jacques Demy évoque ses souvenirs d’enfance à travers le quotidien du couple de sabotier qui l’a accueilli pendant la guerre.
Réal. : Jacques Demy
Documentaire, 29′, 1955
France
« Le Borinage était l’exemple parfait de l’injustice capitaliste… […] Au cours de ces semaines passées dans le Borinage, nous avons vécu très près des mineurs… Le film que nous avions entrepris devenait de plus en plus leur film… Notre vision esthétique subit, elle aussi, le contrecoup de cette réalité… Chaque plan devait dire « j’accuse » et non « je compatis »… » (Joris Ivens ou la Mémoire d’un regard).
Réal. : Joris Ivens, Henri Storck
Documentaire, 28′, 1933
Belgique
Nombreux films, tout format confondus, traitent différemment du thème du travail aux 11èmes journées dionysiennes qui s’achèvent aujourd’hui à St-Denis. « Misère au Borinage » « Le Sabotier du Val de Loire » et « Le 1er mai à Saint-Nazaire » sont trois courts qui déclinent ce concept complexe et souvent aliénant situé au cœur de notre société.
Cette narration documentaire est montée uniquement à partir de vidéos sur internet. Nullement moqueuse, elle présente le monde des vidéos blogs, où des adolescents livrent leurs corps et leurs âmes au regard de la communauté virtuelle, via webcam. Les vidéos choisies sont diverses et poétiques. Il en ressort pourtant avec force des angoisses, des craintes et des solitudes qui se font échos. Et un nouvel usage de l’image se confirme.
Réal. : Olivia Rochette, Gerard Jan-Claes
Documentaire expérimental, 2010, 47′, Belgique
« Because We Are Visual » d’Olivia Rochette et Gerard-Jan Claes, diplômés du KASK (Koninklijke Academie voor Schone Kunsten de Gand), porte un regard inédit sur la communauté des vloggers à travers le monde. Un essai documentaire d’exception sélectionné au Festival Hors Pistes.
Benoît Felici part en Sicile à la découverte des ruines modernes d’Italie: l’architecture de l’inachevé. Symboles d’une époque douteuse et fruits de la corruption politique, ces bâtiments sont désormais récupérés par des Italiens inventifs. Quand l’inachevé devient source de créativité…
Réal. : Benoit Felici
Documentaire, 32′, 2010
Italie
Trop peu de documentaires retiennent l’attention des programmateurs de festivals bien implantés. Parfois, pourtant, ce triste état des choses change grâce à quelques films. A Angers, par exemple, seulement deux documentaires apparaissent parmi les 41 films en compétition. Comme il y en a peu, on les traque, on les repère, on les regarde. Et on aime, et on s’émeut pour « Unfinished Italy » de Benoît Felici.