Archives par mot-clé : Documentaire

Festival Courtisane, fragments d’un souvenir

Festival Courtisane, fragments d’un souvenir

« Il existe des formes cinématographiques minoritaires et alternatives qui participent d’un cinéma plus exigeant, plus rigoureux, plus novateur d’un point de vue formel », affirme Sylvain George, l’un des invités d’honneur du Festival Courtisane. Ce cinéma, davantage que les autres, souffre d’une diffusion marginale et reste souvent incompris du grand public. Chaque année, le festival gantois nous fait part d’une production éclectique et bien vivace.

Courtisane 2011

Courtisane 2011

Jusqu’au 3 avril, la 10ème édition du festival Courtisane s’est déroulée à Gand. Un anniversaire fêté dignement aux côtés des artistes Sylvain George, Robert Fenz et Robert Beavers. Résistants et poignants, expérimentaux et réflexifs, complexes et sensuels, les films sélectionnés révèlent une mosaïque de styles, de formes, de supports et de langages composant la scène expérimentale belge et internationale, d’hier et d’aujourd’hui.

Une sale histoire de Jean Eustache

Une sale histoire de Jean Eustache

Le Festival de Brive propose une rétrospective consacrée à Jean Eustache. On s’en réjouit, tant ses films sont compliqués à voir dans de bonnes conditions. L’auteur de « La Maman et la putain » (1973) a réalisé plusieurs moyens métrages, fictionnels comme documentaires : « Les Mauvaises fréquentations » (1963), « Le Père Noël a les yeux bleus » (1966), « Le cochon » (1970), et « Le Jardin des délices de Jérôme Bosch » (1979). Mais aussi « Une sale histoire », datant de 1977, qui, en 49 minutes sympathiques, affole une anodine journée d’avril.

La Bohème de Werner Herzog

La Bohème de Werner Herzog

Pour son clip de commande, Werner Herzog a concocté un curieux documentaire qui se veut un exercice en contrepoint audiovisuel interpellant. Programmé récemment dans le cadre du festival Cinéma du réel, au Centre Pompidou, ce court transplante l’air célébrissime « O soave fanciulla » de l’opéra de Puccini dans le contexte d’une Éthiopie tiraillée.

Elégie de Port-au-Prince d’Aïda Maigre-Touchet

Elégie de Port-au-Prince d’Aïda Maigre-Touchet

Présenté au Cinéma du Réel à Pompidou dans la compétition Contrechamp français, le film d’Aïda Maigre-Touchet rend hommage au poète et troubadour haïtien, Dominique Batraville. En suivant l’écrivain sur les ruines de Port-au-Prince, la réalisatrice offre une lecture lyrique d’une ville et d’un peuple qui traditionnellement « a un pied dans la vie et l’autre dans la mort ».

S comme Stendali

S comme Stendali

Ce documentaire de mise en scène constitue un des derniers témoignages d’un chant funèbre en griko (dialecte de l’Italie du Sud d’origine grecque), filmé à Martano, village du Salento, inspiré de la leçon du cinéma soviétique et de l’oeuvre ethnologique d’Ernesto De Martino.
Réal. : Cecilia Mangini
Documentaire, 11′, 1960
Italie

Jonas Odell remporte le Prix Format Court à Anima pour son film « Tussilago »

Jonas Odell remporte le Prix Format Court à Anima pour son film « Tussilago »

Le 30ème Festival international du film d’animation de Bruxelles s’est clôturé hier soir, avec la traditionnelle remise des prix. Format Court, proche du cinéma d’animation et du Festival Anima, a décerné le Prix Format Court, récompensant le meilleur court métrage dans la catégorie professionnelle, à Jonas Odell pour « Tussilago » (Suède), un film qui a eu le triple mérite « de redéfinir à sa façon le documentaire, de disposer d’une mise en images subtile et recherchée, et de livrer un témoignage individuel, celui d’une femme otage de l’Histoire ».