Thibaut est un enfant extraordinaire. Ce petit bout d’homme calcule, spécule et se plante. Il arpente la colline, élève des moutons et se pose des questions. La peur de l’avenir, la conscience du présent et le rêve de bâtir.
Réa : Louise Jaillette
Documentaire, 37′, 2011
France
Chez les Nigériens, être jumeaux peut signifier une bénédiction ou une malédiction. Le père de O est le chef du village, un sorcier qui croit à la malédiction des jumeaux. Un jour, ce sorcier a tenté, lors d’une fête rituelle, de tuer ses deux fils : O a réussi à s’échapper, mais a assisté au meurtre de son frère. Après s’être enfui et avoir traversé son pays, il a réussi, par chance, à sortir du Nigeria et à s’exiler en France. Il a demandé l’asile dans ce contexte, mais sa demande a été refusée car il ne pouvait fournir aucune preuve.
Réal. : Kwon Hayoun
Documentaire, animation, 9’20 », 2011
France
Rare occurrence de l’animation au sein du festival Courtisane, « Manque de preuves » interpelle à plus d’un titre. Fascinée par la reconstruction de la mémoire, sa réalisatrice Kwon Hayoun, élève de l’école Le Fresnoy, livre un documentaire prenant sur les péripéties d’un exilé nigérien en France.
D’un naturel pourtant optimiste, Yannick Nézet-Séguin est porté vers la musique sombre et les thèmes de la mort et de la souffrance. Sur le plan du dévouement, de la sensibilité musicale et du charisme, la réputation du jeune chef d’orchestre n’est plus à faire.
Réal. : Theodore Ushev
Documentaire, Expérimental, 6′, 2010
Canada
Récompensé l’année dernière à Clermont-Ferrand pour son film d’animation « Les Journaux de Lipsett », Théodore Ushev revêt, cette année, l’habit de juré de la compétition internationale. Rendez-vous pris avec l’artiste polymorphe dans la chaleur moite de la salle de presse du festival. Endroit, semble-t-il idéal pour décrier le travail de Sylvain Chomet, évoquer les travaux psychanalytiques de Lacan, et faire l’apologie du court métrage. Rencontre.
Exhumés après 25 ans, des films 8 millimètres donnent lieu à une méditation sur le destin d’une famille et d’une génération. L’histoire d’un couple, d’une famille, se confond avec l’Histoire de l’Algérie et de la France des années 1960.
Réal. : Olivier Py
Documentaire, 32′, 2011
France
Je n’ai jamais pu partager ma vie avec mon père. Jusqu’à son dernier jour, le secret et le silence nous auront gardés à une distance infranchissable l’un de l’autre
Réal. : Rachid B.
Documentaire, 42′, 2010
France, Suisse
En prévision de l’arrivée d’un ouragan, un immeuble de la Havane est évacué : les habitants quittent les lieux en ne laissant que les lits derrière eux.
Réal. : Sandra Gómez Jimenez
Documentaire, 14′, 2006
Suisse, Cuba
Pucha est une révolutionnaire exemplaire ; elle mène une vie heureuse, dans un décor qu’elle a elle-même aménagé, et chaque chose qu’elle possède a sa place dans l’univers qui est le sien. Néanmoins, il y a conflit entre ses idéaux et la réalité. Sa petite-fille adorée est partie vivre dans le pays de l’ennemi et a changé de nationalité.
Réal. : Nazly López Díaz
Documentaire, 12′, 2007
Cuba
La vie à la Havane, une espèce d’attente. Sept personnages qui fréquentent l’esplanade du Malecon s’expriment, de manière complémentaire et contradictoire. Ils vivent dans l’attente d’un avenir – certains voudraient que les choses continuent comme elles sont ; d’autres rêvent de changement.
Réal. : Sandra Gómez Jimenez
Documentaire, 35′, 2009
Cuba
Si le cinéma de fiction est l’art des points de suspension qui laisserait supposer une reconstruction imaginaire de la réalité, le cinéma documentaire, quant à lui, en serait un peu les deux points qui permettrait de l’expliquer et de la comprendre.
Une exploration des relations amoureuses entre hommes et femmes au travers de trois générations de figures féminines de la même famille: la grand-mère, la mère et la petite-fille – la réalisatrice du film. Ninette, Sylviane et Elsa: trois époques, trois visions, trois expériences qui s’affrontent et se confrontent. Derrière ces histoires d’amour, se dessine un questionnement autour de la transmission intergénérationnelle, de l’image féminine et du rapport mère-fille.
Réal. : Elsa Levy
Documentaire, 26′, 2011
Suisse
L’Odéon Dancing n’est pas une succursale cachée du théâtre de l’Odéon dans le 6e arrondissement de Paris mais un dancing situé en Haute-Garonne où Kathy Sebbah, dont c’est le quatrième court, a installé sa caméra.
A l’Odéon dancing, toutes les fins de semaine, on s’enlace et on guinche, on s’essouffle et on sue. Ici, les codes sont précis. Marcette, novice, va découvrir cet univers clos. Elle s’attend à vivre une nuit particulière. Et elle le sera.
Réal. : Kathy Sebbah
Fiction, documentaire, 25′, 2011
France
Artiste vidéo et cinéaste, Eléonore Saintagnan mêle documentaire, mise en scène et images pittoresques pour concocter un film de proportion encyclopédique. Sélectionné en compétition OVNI au Festival Media 10-10 cette année, le film dessine un portrait envoûtant de la réserve naturelle des Ballons des Vosges et de ses habitants.
Hommage à des individus cherchant le bonheur en dehors des sentiers battus, là où n’est pas l’évidence. Ceux qui alimentent leurs mythes et adorent leurs dieux, qu’il s’agisse des Dieux Vikings ou du Rock’n Roll, un Saint Nicolas ou un frère Joseph.
Réal. : Eléonore Saintagnon
Documentaire expérimental, 21′, 2010
France
Demain et jeudi, Documentaire sur grand écran et la librairie Ciné Reflet vous invitent à rencontrer Claire Simon et Alain Cavalier autour de leurs coffrets de courts métrages récemment édités en DVD. Info intéressante en attendant notre focus consacré à ces deux cinéastes.
Présenté hors compétition dans la sélection Périscope du FIDEC cette année, « Tant qu’il y aura del poussière » est un témoignage pour le moins original sur les forges de Clabecq en région wallonne, à (re)découvrir.
Les souvenirs d’Emile nous emmènent à la découverte des forges de Clabecq, une usine métallurgique à l’abandon. Cette exploration visuelle et sonore révèle un espace où la vie s’est arrêtée, où le temps semble suspendu, où les traces du passé éveillent les songes et ouvrent la voie à la flânerie industrielle.
Réal. : Marie Devuyst
Documentaire expérimental, 6′, 2009
Belgique
Dans Kubita, le théâtre action se transforme en comédie musicale lorsqu’un groupe de détenus burundais rejouent des scènes basées sur leur expérience de la torture. Sous les yeux des gardiens qui sont aussi leurs bourreaux, les prisonniers dévoilent ces actes de violence en les renversant en situations absurdes et paradoxales.
Réal. : Maria Tarantino
Documentaire, 40′, 2011
Belgique