Le 24 juillet 2012, je me suis rendu dans une ville en soutien à trois candidats indépendants locaux et activistes des droits de l’homme. Pendant ce temps, nous nous sommes rendu compte que nous étions suivis. Le soir à minuit, des policiers sont venus dans notre chambre et pour procéder à une inspection.
Réal. : Zhu Rikun
Documentaire, 20′, 2013
Chine
Cinéma du réel, le festival du documentaire organisé chaque année au Centre Pompidou (Paris) redémarre demain, et se termine le 31 mars 2013. Côté courts, une compétition internationale de 13 titres est prévue au programme. Dans les prochains jours, l’équipe de Format Court vous présentera ses films préférés. En attendant voici le détail de la sélection.
Si Pointdoc, le premier festival en ligne de films documentaires, s’est terminé le 13 février, le palmarès, lui, est arrivé aujourd’hui dans nos boîtes. Si vous les avez ratés en ligne, découvrez les quatre « coups de coeur » primés sur grand écran, le 15 mars prochain.
Le vendeur d’eau, Abu Firas travaille à Bethléem. La ville souffre d’une pénurie d’eau courante et les habitants sont obligés de l’acheter à des prix élevés. Ainsi les voyages quotidiens du camion citerne d’Abu Firas révèlent la crise de l’eau en Cisjordanie.
Réal: Mohammad Fuad
Documentaire, 18′, 2012
Israël, Palestine
La permanence des éléments définit le caractère de base de n’importe quel espace. Un espace peut avoir une tendance à l’incohérence aux yeux de l’être humain moyen. La présence des éléments combinée à la routine des habitants est au centre de Panchabhuta.
Réal. : Mohan Kumar Valasala
Documentaire, 16′, 2012
Inde
Se voir offrir une histoire passionnante et étrange, clés en main, pourrait représenter le rêve de beaucoup de cinéastes. C’est ce qui est arrivé à Sergio Oksman, réalisateur de « Notes on the Other », précédemment montré au Festival de Clermont-Ferrand, qui a trouvé dans une rue de Madrid un carton contenant les archives personnelles d’une famille américaine, les Modlins et qui a décidé de reconstituer leur histoire rocambolesque, « à sa façon » comme il le précise fort justement.
Après avoir participé au film Rosemary´s baby, Elmer Modlin a fui avec sa famille dans un pays lointain et s´est enfermée dans un appartement sombre pendant trente ans.
Réal. : Sergio Oksman
Documentaire, 26′, 2012
Espagne
En 2008, l’artiste vidéaste Sabine Massenet cachait au hasard des livres de dix-sept bibliothèques de Seine-Saint-Denis une petite carte qui disait « Si vous trouvez cette carte veuillez écrire à l’adresse suivante ». Pendant deux ans, elle a ainsi correspondu avec des lecteurs et des lectrices ayant découvert cette missive étrange. Dix-neuf ont accepté d’être filmés et d’évoquer leur rapport aux livres et à la lecture. Patricia, qui donne son nom à ce court métrage étonnant présenté en sélection à Clermont-Ferrand, a été la première.
Début 2010, Sabine Massenet glissait plusieurs centaines de cartes anonymes dans les livres de 17 bibliothèques de Seine-Saint-Denis, invitant ceux qui les trouvaient à lui écrire par email. Patricia est la première des 19 correspondants qui ont accepté d’être filmé.
Réal. : Sabine Massenet
Documentaire, 10′, 2012
France
J’ai toujours pensé que j’avais une mémoire parfaite. Je voulais vous montrer ces dessins.
Réal. : Karolina Glusiec
Documentaire animé, 6′, 2012
Royaume-Uni
Même si ce n’est pas sa spécialité, le Festival de Clermont-Ferrand sélectionne année après année bon nombre de films d’animation, notamment en compétition nationale et en section labo. En épluchant le catalogue, « Cornée », « Tram », « Peau de chien », « Kali le petit vampire », « Fleuve rouge, Song Hong » ou « Edmond était un âne » nous reviennent en mémoire. Des nouveautés aussi surgissent, à l’instar de « Mademoiselle Kiki et les Montparnos », un premier film d’Amélie Harrault, concourant à la fois en compétition nationale et internationale.
Kiki de Montparnasse était la muse infatigable des grands peintres avant-gardistes du début du XXe siècle. Témoin incontestable d’un Montparnasse flamboyant, elle s’émancipera de son statut de simple modèle et deviendra reine de la nuit, peintre, dessinatrice de presse, écrivain et chanteuse de cabaret.
Réal. : Amélie Harrault
Documentaire animé, 14′, 2012
France
Hard to Say est le témoignage d’un homme qui essaie de tourner la page, d’oublier les démons du passé et de vivre d’une façon digne.
Réal. : Ana Candela
Documentaire, 2012, 8′
Royaume-Uni
« Hard to say » est sélectionné au Festival Pointdoc dans la catégorie « Première création ». Ce qui frappe dans ce premier film d’Ana Candela c’est, de prime abord, la sobriété avec laquelle elle met en scène la confession de son protagoniste.
Cet homme-là, c’est Xavier, le père de la réalisatrice. Elle filme celui qui après avoir eu trois enfants avec sa femme, Dominique, quitte celle-ci pour un homme, François, qu’il quittera ensuite pour un autre plus jeune (que ses 3 enfants), Guillaume. En réalité, la combinaison finale n’est pas si simple car cet homme-là ne quitte personne et personne ne le quitte non plus. L’histoire d’une famille contemporaine : quand des liens a priori inimaginables deviennent peu à peu indissociables…
Réal : Patricia Mortagne
Documentaire, 55′, 2012
France
Odette et Douglas se sont connus à 18 ans. Ils en ont maintenant 90 et affrontent ensemble la vieillesse. Aujourd’hui ils se livrent à leur petit fils âgé de 22 ans.
Réal: Lancelot Bernheim
Documentaire, 30′, 2012
France
La troisième édition du Festival Pointdoc a ouvert ses portes virtuelles le 13 janvier 2013 et les gardera ouvertes aux internautes amateurs du cinéma documentaire jusqu’au 13 février 2013. Une édition encadrée par un chiffre porte-bonheur qui ne pouvait que présager des surprises. Toujours animés par la volonté farouche de promouvoir et diffuser des films souffrant de visibilité, les organisateurs du Festival ont sélectionné pas moins de 20 documentaires répartis en “Première création” et “Film jamais diffusé”.
A moins 398m sous le niveau de la mer, à la frontière Israëlo-jordanienne, Neot Hakikar est un village agricole coupé du monde dans la plaine désertique de Sodome. Construit dans les années 50 par des aventuriers habités par le rêve sioniste, ce village est aujourd’hui une zone d’expérimentation agricole. 400 Thaïlandais y sont arrivés pour compenser la disparition de la main d’œuvre palestinienne depuis les années 90.
Dans ce microcosme surplombé par le Mont Sodome, le croisement du mythe ancien et la désillusion du sionisme nous racontent l’histoire contemporaine d’Israël.
Réal: Yaël Perlman
Documentaire, 59′, 2012
France
Parmi les films en compétition dans la catégorie « Première création » du Festival de films documentaires Pointdoc, « La plaine de Sodome » de Yaël Perlman nous emmène sur le terrain brûlant des mythes de Sodome, Sion et Babylone pour faire le point sur un phénomène social mal connu en France, l’organisation internationale du marché de la main d’œuvre globalisée.
Pointdoc est le premier festival en ligne de films documentaires. Du 13 janvier au 13 février 2013, à travers des thèmes aussi divers que la famille, l’agriculture, le handicap ou encore la prostitution, 20 auteurs donnent à voir leur vision sensible du monde.