Archives par mot-clé : Documentaire

Sarah Seené : “J’envisage mes films comme des photographies en mouvement”

Sarah Seené : “J’envisage mes films comme des photographies en mouvement”

Orbites, court métrage de Sarah Seené, vient de remporter le Grand Prix Canadien et le Prix de la Critique internationale FIPRESCI au festival Regard à Saguenay. Le film dévoile une série de conversations entre la réalisarrice et sa protagoniste Marie-Christine Ricignuolo, jeune femme qui a perdu la vue à cause d’un glaucome congénital. Marie-Christine réapprend à voir le monde et toute sa beauté, qu’elle a toujours énormément admirée, grâce aux bouts de ses doigts. Elle utilise désormais un nouveau sens pour absorber les plus belles choses du monde : la nature, les fleurs, le soleil, son enfant, son compagnon. La réalisatrice française, installée au Québec depuis 2016, nous raconte le parcours de création de son nouveau projet.

O comme Orbites

O comme Orbites

Parce qu’elle a perdu la vue il y a quelques années, Marie-Christine explore la vie d’une manière sensible, depuis la pulpe de ses doigts. À travers son expérience personnelle, elle éveille son fils à la curiosité et à l’émerveillement que lui inspire la beauté de l’univers. Rassemblant une constellation d’images analogiques texturées et un bouquet de nappes sonores caressantes, Orbites incarne une plongée dans la mémoire sensorielle de Marie-Christine et mène une réflexion sur l’aspect fondamental de l’amour et de la transmission.
Réal. : Sarah Seené
Documentaire expérimental, 25′, 2025
Canada

Orbites de Sarah Seené

Orbites de Sarah Seené

Selon Pasolini, la poésie ne réside pas dans les livres ou les films, mais dans la vraie vie où nous rencontrons des moments de pure émotion. Dans le documentaire Orbites, de Sarah Seené, nous accompagnons Marie-Christine, une jeune femme quebecoise qui a vécu toute sa vie plongée dans la poésie, qui a toujours vu de la beauté autour d’elle, qui s’est émerveillée devant les couleurs des fleurs et la lumière du soleil. Pourtant, Marie-Christine a perdu la vue il y a quelques années. Capable désormais de voir uniquement des perceptions lumineuses, elle cherche, depuis, à retrouver cette beauté avec la pulpe de ses doigts.

Elena López Riera : « On n’habite pas de façon individuelle les histoires du monde »

Elena López Riera : « On n’habite pas de façon individuelle les histoires du monde »

Auréolée du César du meilleur court métrage documentaire pour Les Fiancées du Sud, par écrans interposés, Elena López Riera revient sur sa filmographie attentive aux portraits de femmes et à l’oralité des récits. Elle nous parle de ses inspirations, ses envies, le féminisme et l’intime. Après trois courts-métrages, et un long-métrage de fiction, El Agua, elle revient au court-métrage avec un documentaire qui donne un espace de parole à des femmes matures sur l’amour, le mariage, le désir, couplé à une attention particulière vis-à-vis des gestes et rituels des archives de mariage. Avec une voix tendrement rauque, un bel accent qui n’éclipse pas sa parfaite maîtrise de la langue française, elle se livre tout sourire au jeu de l’entretien, dévoilant avec générosité ses obsessions d’artiste.

Un cœur perdu et autres rêves de Beyrouth de Maya Abdul-Malak

Un cœur perdu et autres rêves de Beyrouth de Maya Abdul-Malak

En lice pour le César du meilleur court métrage documentaire de l’édition 2025, « Un cœur perdu et autres rêves de Beyrouth » confronte les vestiges parcellaires des témoignages anonymes et les images d’une ville qui, après la guerre, le sang et les décombres retrouve une apparente tranquillité, spectrale. Que reste-il de nos récits, des corps meurtris, de nos autres rêves ? Dans quelle rue, quelle vague, quelle promenade de Beyrouth subsistent-ils ?

Paul Kermarec : « Ce qui ne nous remplacera pas, ce sont les sentiments »

Paul Kermarec : « Ce qui ne nous remplacera pas, ce sont les sentiments »

« Ni Dieu ni père », court métrage primé par le prix du public labo à la 47e édition du festival de Clermont-Ferrand questionne le rôle de l’intelligence artificielle. Peut-elle remplacer une personne, créer une relation et du lien affectif ? Dans ce film, Paul Kermarec cherche la présence d’un père, il finit par se tourner vers ChatGPT pour combler cette présence. Dans un rapport algorithme/humain, le film parle avec intelligence et humour de cette technologie qui devient de plus en plus présente dans notre quotidien et à laquelle nous ne pouvons échapper.

After Short Documentaire, lundi 2.12, 19h à l’ESRA

After Short Documentaire, lundi 2.12, 19h à l’ESRA

Après deux After Short consacré aux courts de fiction et d’animation présélectionnés aux prochains César (en présence de nombreuses équipes), retrouvez-nous le lundi 2 décembre prochain dès 19h à l’ESRA pour notre 3ème After Short de l’année centré sur les courts documentaires en lice aux César, auquel participeront 9 équipes de films et 15 professionnels.

N comme Las Novias del Sur

N comme Las Novias del Sur

Des femmes d’un âge déjà mûr parlent de leur mariage, de leur première fois, de leur rapport intime à la sexualité. Dans la répétition de ces rites ancestraux, la réalisatrice se questionne sur sa propre absence de mariage, d’enfants, et avec elle, une chaîne de relation mère-fille qui s’éteint.
Réal. : Elena López Riera
Documentaire, 39′, 2024
Espagne, Suisse

Las Novias del Sur de Elena López Riera

Las Novias del Sur de Elena López Riera

Las Novias del Sur, ou Les fiancées du Sud, c’est un aller-retour permanent entre passé et présent, avec des regards plein de doutes et des voiles de mariées, mélangés aux rires et paroles de femmes maintenant âgées. Ce beau tableau documentaire espagnol, réalisé par Elena López Riera (ayant tourné El Agua), a remporté la Queer Palm du court-métrage au Festival de Cannes cette année, nous ouvrant à une discussion exclusivement féminine sur le mariage, l’amour et la sexualité.

V comme Very Gentle Work

V comme Very Gentle Work

Entre documentaire, fiction et essai, une cartographie alternative de Manhattan, qu’une voix off méthodique renvoie aux multiples actions violentes de mouvements révolutionnaires dont New York fut le théâtre. Son appétence pour la topographie et les archives peut rappeler les livres de Sebald.
Réal. : Nate Lavey
Essai, documentaire, fiction, 24′, États-Unis
2024

Very Gentle Work de Nate Lavey

Very Gentle Work de Nate Lavey

Ne vous êtes-vous jamais interrogé sur ce que votre immeuble pourrait vous raconter de son histoire, de ce dont il a pu être témoin, sur les personnes qui ont foulé le même trottoir que vous, utilisé les mêmes transports que vous, en somme, sur l’histoire de votre rue, de votre quartier, de votre ville ? C’est de cette interrogation et d’une rencontre qu’est né « Very Gentle Work » de Nate Lavey, présenté cette année à la Quinzaine des Cinéastes.

M comme Les Mététos d’Antoine

M comme Les Mététos d’Antoine

Antoine reprend l’exploitation agricole de ses parents, et sa compagne Élise, totalement investie, veille cependant à définir le plus exactement son rôle. Ce documentaire français saisit, notamment par la musique, la vitalité et l’évolution d’un monde souvent réduit à ses difficultés socio-économiques.
Réal. : Jules Follet
Documentaire, 24′, 2024
France

Les Météos d’Antoine de Jules Follet

Les Météos d’Antoine de Jules Follet

Les jours s’écoulent sur l’exploitation agricole d’Antoine et sa famille. Pour anticiper l’utilisation des différents prés et autres pâturages, Antoine doit savoir s’il va pleuvoir. C’est sur cette conversation banale, témoin d’un futur proche mais incertain que s’ouvre Les Météos d’Antoine, sixième court du réalisateur et scénariste Jules Follet.

L’acteur ou la surprenante vertu de l’incompréhension de Raphaël Quenard et Hugo David

L’acteur ou la surprenante vertu de l’incompréhension de Raphaël Quenard et Hugo David

Raphaël est acteur. Pour la première fois, il a le rôle principal d’un long-métrage. Personne ne comprend pourquoi il a été choisi. D’ailleurs, personne ne le comprend vraiment. Dans un film de 25 minutes nommé aux César du meilleur court-métrage documentaire 2024, Raphaël Quenard se met en scène face à la caméra d’Hugo David pour nous livrer une performance folle et très très riche. 

Guillame Brac : « Mon obsession est d’arriver au mieux à raconter qui sont les gens que je filme »

Guillame Brac : « Mon obsession est d’arriver au mieux à raconter qui sont les gens que je filme »

Réalisateur, producteur ou encore scénariste, Guillaume Brac s’est fait remarquer par ses différents longs métrages, courts-métrages et moyens-métrages à la fois de fiction et de documentaire tels À l’abordage (2020) ou Un monde sans femmes (2011). Avec Un pincement au coeur, court-métrage qui était présélectionné aux César 2024, il conte l’histoire de Linda et Irina, deux adolescentes en fin de seconde.