Peu d’auteurs ont autant influencés la vie et le travail de Lars von Trier que Pauline Réage (alias Dominique Aury) et son sulfureux roman, digne successeur des écrits de Sade, Histoire d’O (1954). Le livre sera adapté sur grand écran en 1975 par Just Jaeckin, réalisateur, l’année précédente, du désormais culte Emmanuelle.
Pour fêter le 20ème anniversaire de Festen, Doriane Films a sorti le 6 septembre dernier, une nouvelle édition DVD contenant le film, deux courts-métrages de Thomas Vinterberg, ainsi que Free Dogme, un documentaire de Roger Narbonne et Marie Berthélius, abordant les principes du Dogme95.
Expérience cinématique en réalité virtuelle qui pose la question du rôle du spectateur, en l’invitant à participer à un événement. Le projet explore un nouveau genre de narration et offre une autre façon de voir les choses. Il s’agit de vivre le présent.
Réal. : Uri Kranot, Michal Kranot
Animation, 12′, 2017
Danemark, France
Copenhague. Un poste de police. Une femme vêtue d’une burqa accompagnée de son fils, vient déposer plainte. La situation va dégénérer quand elle s’aperçoit que la traductrice ne semble pas remplir sa mission.
Dans sa chaise roulante, déguisé en tank, Lasse est impatient d’aller à la soirée du nouvel an organisée par la fille qu’il convoite. Le grand frère de Lasse, Simon, est là pour l’aider en tant qu’assistant personne handicapé. Quand Lasse a l’opportunité de se retrouver seul avec cette fille, un malaise s’installe entre les deux frères.
Un écrivain en panne d’inspiration essaie d’écrire un poème. L’énergie négative qu’il dégage se matérialise en corbeaux noirs, que seule sa fille Millie semble être capable de voir.
Il y a deux ans, notre tout premier Prix Format Court remis au Festival IndieLisboa au sein de la section « Silvestre », regroupant des films à part et inattendus réalisés par de jeunes auteurs comme des cinéastes établis, distinguait « The Mad Half Hour » du réalisateur argentin Leonardo Brzezicki.
Le film dépeint une relation étroite entre deux frères vivant avec leurs parents dans un fjord reculé. Nous pénétrons dans leur monde à travers le regard du plus jeune frère et nous l’accompagnons dans un voyage qui marquera un tournant dans leur vie.
La nuit; peut-être après avoir rêvé d’un homme qui s’introduit à son domicile en cassant une fenêtre, une jeune femme sensible à la lumière a une conversation avec un ami, à propos d’un voyage.
Toujours en quête de (bons) films venus d’ailleurs, Format Court a attribué pour la première fois un Prix Format Court à l’occasion de la dernière édition du festival IndieLisboa. La toute nouvelle section « Silvestre », regroupant des films à part et inattendus réalisés par de jeunes auteurs comme des cinéastes établis, contenait, parmi de nombreuses propositions, une curieuse pépite, un film à part, à la croisée des genres, drôle et mélancolique à la fois, traitant de l’amour, de la vie, de l’absurde, des rêves mais aussi des ruptures.
Lauréat du premier Prix Format Court à IndieLisboa et sélectionné au préalable à la dernière Berlinale, « The Mad Half Hour » est un court-métrage, noir, drôle, argentin, blanc, mélancolique et danois, réalisé par un ancien comédien, Leonardo Brzezicki, déjà auteur d’un long-métrage, « Noche », bien repéré sur la scène festivalière. En amont de la projection de son film que nous avons organisée en mai à Paris, nous avons rencontré Leonardo Brzezicki à Lisbonne pour un entretien autour du court, des non professionnels, du cinéma français et des difficultés à se forger une filmographie en Argentine.
Rares sont les courts-métrages auxquels l’adjectif ludique s’appliquerait aussi bien qu’au nouvel opus de l’Argentin Leonardo Brzezicki, The Mad Half Hour. En compétition à la Berlinale ainsi qu’au dernier festival IndieLisboa (où il a obtenu le Prix Format Court), le film réunit le temps d’une nuit à Buenos Aires quelques gais éléments qui, tout en se déliant, se rapprochent dans le sentiment – qu’il soit amoureux ou fraternel.
“The Mad Half Hour” laisse émerger les doutes existentiels d’un jeune couple dans les rues de Buenos Aires.
Réal : Leonardo Brzezicki
Fiction, 22′, Argentine, Danemark
2015
La 12ème édition du festival de cinéma indépendant IndieLisboa s’est achevée hier soir à Lisbonne. La cérémonie de clôture a consacré plusieurs films internationaux. Pour la première fois, notre équipe a attribué un Prix Format Court au sein de la toute nouvelle section « Silvestre », regroupant des films à part et inattendus réalisés par de jeunes auteurs comme des cinéastes établis.
Que ce soit en filmant le cinéaste canadien Guy Maddin, la chanteuse délurée Peaches ou l’icône new-yorkaise Alan Vega, le style-signature de Marie Losier est immuable. Caméra Bolex 16mm à la main, elle capture l’intime, la vie et la douce folie de ses amis dans des portraits anti-cinéma vérité. Présenté cette année au FNC à Montréal, « Bim Bam Boom » ne déroge pas à la règle et offre en 13 minutes chrono un home made movie sur les sœurs Moreno, reines du catch mexicain.
Trois femmes/trois soeurs/trois Luchadoras professionnelles faisant partie de la dynastie Moreno : Rossy, Esther et Cynthia sont des lutteuses compétitives sur le ring. Mais elles portent aussi la Lucha Libre dans leur vie, luttant avec des couteaux, des têtes de cochons, des fleurs et des plumes ! BIm Bam Boom !
Réal. : Marie Losier
États-Unis, Danemark, Mexique
2013
Dans The Ghost of Piramida, le réalisateur Andreas Koefoed suit Efterklang dans une expédition audio de 9 jours dans la ville fantôme de Piramida sur le Spitsbergen, à quelques milles kilomètres du Pôle Nord et habité par plus d’ours polaires que d’hommes. Accompagnés par leur taciturne et peu impressionné protecteur russe d’ours polaires, le groupe part à la chasse au trésor dans les immeubles vides de la ville fantôme.
Réal. : Andreas Koefoed
Documentaire, 58′, 2013
Danemark
À la fois film et album musical, « The Ghost of Piramida » est le fruit de la collaboration entre le réalisateur Andreas Koefoed et le groupe de rock indépendant Efterklang. Ce moyen-métrage a été présenté cette année à Bruxelles au festival international du documentaire Millenium.
Après s’être posé des questions sur son avenir, Gudmundur Arnar Gudmundsson a travaillé dans la restauration avant de penser sérieusement au cinéma. Son film, « Hvalfjordur » (Le Fjord des Baleines), en compétition officielle à Cannes, était l’un de nos films favoris au dernier festival pour son esthétique (paysages islandais, visage angélique) et sa dureté (rapport à la mort, traitement de la solitude). Au final, le film a obtenu l’une des deux Mentions spéciales de Cannes (l’autre allant à « 37°4S » d’Adriano Valerio). Fin mai, nous rencontrions son auteur. Mi-juin, voici son entretien.