Archives par mot-clé : Danemark

Menthe – la bienheureuse de Lars von Trier

Menthe – la bienheureuse de Lars von Trier

Peu d’auteurs ont autant influencés la vie et le travail de Lars von Trier que Pauline Réage (alias Dominique Aury) et son sulfureux roman, digne successeur des écrits de Sade, Histoire d’O (1954). Le livre sera adapté sur grand écran en 1975 par Just Jaeckin, réalisateur, l’année précédente, du désormais culte Emmanuelle.

N comme Nothing happens

N comme Nothing happens

Expérience cinématique en réalité virtuelle qui pose la question du rôle du spectateur, en l’invitant à participer à un événement. Le projet explore un nouveau genre de narration et offre une autre façon de voir les choses. Il s’agit de vivre le présent.
Réal. : Uri Kranot, Michal Kranot
Animation, 12′, 2017
Danemark, France

Kiss my brother de Rasmus Kloster Bro

Kiss my brother de Rasmus Kloster Bro

Dans sa chaise roulante, déguisé en tank, Lasse est impatient d’aller à la soirée du nouvel an organisée par la fille qu’il convoite. Le grand frère de Lasse, Simon, est là pour l’aider en tant qu’assistant personne handicapé. Quand Lasse a l’opportunité de se retrouver seul avec cette fille, un malaise s’installe entre les deux frères.

The Mad Half Hour de Leonardo Brzezicki

The Mad Half Hour de Leonardo Brzezicki

Il y a deux ans, notre tout premier Prix Format Court remis au Festival IndieLisboa au sein de la section « Silvestre », regroupant des films à part et inattendus réalisés par de jeunes auteurs comme des cinéastes établis, distinguait « The Mad Half Hour » du réalisateur argentin Leonardo Brzezicki.

Leonardo Brzezicki, Prix Format Court au festival IndieLisboa 2015

Leonardo Brzezicki, Prix Format Court au festival IndieLisboa 2015

Toujours en quête de (bons) films venus d’ailleurs, Format Court a attribué pour la première fois un Prix Format Court à l’occasion de la dernière édition du festival IndieLisboa. La toute nouvelle section « Silvestre », regroupant des films à part et inattendus réalisés par de jeunes auteurs comme des cinéastes établis, contenait, parmi de nombreuses propositions, une curieuse pépite, un film à part, à la croisée des genres, drôle et mélancolique à la fois, traitant de l’amour, de la vie, de l’absurde, des rêves mais aussi des ruptures.

Leonardo Brzezicki : « Quel est l’intérêt de faire un film si on n’essaie pas d’offrir de nouvelles perspectives par rapport à ce qui a déjà été fait ? »

Leonardo Brzezicki : « Quel est l’intérêt de faire un film si on n’essaie pas d’offrir de nouvelles perspectives par rapport à ce qui a déjà été fait ? »

Lauréat du premier Prix Format Court à IndieLisboa et sélectionné au préalable à la dernière Berlinale, « The Mad Half Hour » est un court-métrage, noir, drôle, argentin, blanc, mélancolique et danois, réalisé par un ancien comédien, Leonardo Brzezicki, déjà auteur d’un long-métrage, « Noche », bien repéré sur la scène festivalière. En amont de la projection de son film que nous avons organisée en mai à Paris, nous avons rencontré Leonardo Brzezicki à Lisbonne pour un entretien autour du court, des non professionnels, du cinéma français et des difficultés à se forger une filmographie en Argentine.

The Mad Half Hour de Leonardo Brzezicki

The Mad Half Hour de Leonardo Brzezicki

Rares sont les courts-métrages auxquels l’adjectif ludique s’appliquerait aussi bien qu’au nouvel opus de l’Argentin Leonardo Brzezicki, The Mad Half Hour. En compétition à la Berlinale ainsi qu’au dernier festival IndieLisboa (où il a obtenu le Prix Format Court), le film réunit le temps d’une nuit à Buenos Aires quelques gais éléments qui, tout en se déliant, se rapprochent dans le sentiment – qu’il soit amoureux ou fraternel.

The Mad Half Hour de Leonardo Brzezicki, Prix Format Court au Festival IndieLisboa !

The Mad Half Hour de Leonardo Brzezicki, Prix Format Court au Festival IndieLisboa !

La 12ème édition du festival de cinéma indépendant IndieLisboa s’est achevée hier soir à Lisbonne. La cérémonie de clôture a consacré plusieurs films internationaux. Pour la première fois, notre équipe a attribué un Prix Format Court au sein de la toute nouvelle section « Silvestre », regroupant des films à part et inattendus réalisés par de jeunes auteurs comme des cinéastes établis.

Bim Bam Boom Las Luchas Morenas de Marie Losier

Bim Bam Boom Las Luchas Morenas de Marie Losier

Que ce soit en filmant le cinéaste canadien Guy Maddin, la chanteuse délurée Peaches ou l’icône new-yorkaise Alan Vega, le style-signature de Marie Losier est immuable. Caméra Bolex 16mm à la main, elle capture l’intime, la vie et la douce folie de ses amis dans des portraits anti-cinéma vérité. Présenté cette année au FNC à Montréal, « Bim Bam Boom » ne déroge pas à la règle et offre en 13 minutes chrono un home made movie sur les sœurs Moreno, reines du catch mexicain.

G comme The Ghost of Piramida

G comme The Ghost of Piramida

Dans The Ghost of Piramida, le réalisateur Andreas Koefoed suit Efterklang dans une expédition audio de 9 jours dans la ville fantôme de Piramida sur le Spitsbergen, à quelques milles kilomètres du Pôle Nord et habité par plus d’ours polaires que d’hommes. Accompagnés par leur taciturne et peu impressionné protecteur russe d’ours polaires, le groupe part à la chasse au trésor dans les immeubles vides de la ville fantôme.
Réal. : Andreas Koefoed
Documentaire, 58′, 2013
Danemark

Gudmundur Arnar Gudmundsson : « J’ai laissé parler l’enfant en moi pour qu’il prenne une place d’adulte dans mon film »

Gudmundur Arnar Gudmundsson : « J’ai laissé parler l’enfant en moi pour qu’il prenne une place d’adulte dans mon film »

Après s’être posé des questions sur son avenir, Gudmundur Arnar Gudmundsson a travaillé dans la restauration avant de penser sérieusement au cinéma. Son film, «  Hvalfjordur » (Le Fjord des Baleines), en compétition officielle à Cannes, était l’un de nos films favoris au dernier festival pour son esthétique (paysages islandais, visage angélique) et sa dureté (rapport à la mort, traitement de la solitude). Au final, le film a obtenu l’une des deux Mentions spéciales de Cannes (l’autre allant à « 37°4S » d’Adriano Valerio). Fin mai, nous rencontrions son auteur. Mi-juin, voici son entretien.