Archives par mot-clé : Canada

N comme Night Mayor

N comme Night Mayor

Winnipeg, 1939, Nihad Ademi, un immigrant bosniaque devenu « maire de nuit » de la ville, charge sa famille de capter les ondes multicolores de l’aurore boréale et utilise l’énergie ainsi obtenue pour diffuser, d’un océan à l’autre, des images du pays d’adoption qu’il adore à ses concitoyens en mal d’identité. Ce truc miraculeux irrite le gouvernement, qui organise un raid au laboratoire de Nihad pour empêcher la diffusion d’images patriotiques échappant à son contrôle.
Réal. : Guy Maddin
Expérimental, 13’54 », 2009, Canada

Wild Life de Amanda Forbis et Wendy Tilby

Wild Life de Amanda Forbis et Wendy Tilby

Après le très remarqué « When the days breaks », court métrage multiprimé, nous retrouvons avec plaisir le dernier film d’Amanda Forbis et de Wendy Tilby, « Wild Life », nominé aux Oscars et sélectionné en compétition internationale à Anima cette année. Les deux réalisatrices qui nous amènent à suivre la trajectoire d’un jeune immigré anglais, parti découvrir les vastes prairies d’Alberta, au Canada en 1909. Mais son amour du badminton, du thé et son flegme naturel perdront ce gentleman.

Sissy Boy Slap Party de Guy Maddin

Sissy Boy Slap Party de Guy Maddin

Par une étouffante après-midi d’été, de jeunes marins lascifs et désœuvrés paressent dans la torpeur d’une improbable jungle tropicale. Le vieil homme qui semble veiller sur cette joyeuse troupe s’absente pour faire quelques emplettes. Il n’en faut pas plus pour réveiller les instincts de ces vilains garçons… Malgré les recommandations du plus vieux d’entre eux ; à peine sortis de leur sommeil, ils sont soudain pris d’une furieuse envie de se gifler mutuellement ! S’en suit d’irrésistibles distributions de claques : une véritable Sissy Boy Slap Party.

A Trip to the Orphanage (Voyage à l’orphelinat) de Guy Maddin

A Trip to the Orphanage (Voyage à l’orphelinat) de Guy Maddin

« A trip to the Orphanage » (Voyage à l’orphelinat) fait partie de ces court métrages fascinants et énigmatiques dont la beauté poétique vous saisit à la gorge et vous coupe le souffle. En seulement quatre minutes, Guy Maddin parvient à nous propulser dans la puissance de son univers cinématographique. Entre vision onirique et force émotionnelle, le film nous mystifie par sa symbolique visuelle et la profondeur de sa dimension musicale.

Guy Maddin : regard expérimental sur le cinéma primitif

Guy Maddin : regard expérimental sur le cinéma primitif

Cinéaste culte originaire de Winnipeg (Canada), Guy Maddin revient en France avec une double actualité : la sortie événement en salles de son nouveau long métrage « Ulysse, souviens-toi !» (Keyhole en VO) et « Spiritismes », une proposition très alléchante qui consiste en une réalisation de 17 courts métrages en public, inspirés de scénarios de films « perdus » (Hitchcock, Von Stroheim, Lubitsch, etc.) et tournés avec des comédiens confirmés (Mathieu Amalric, Maria de Medeiros, Udo Kier, Géraldine Chaplin, Charlotte Rampling, André Wilms, etc.), du 22 Février au 12 Mars au Centre Pompidou.

Scenes from the Suburbs (V2) de Spike Jonze

Scenes from the Suburbs (V2) de Spike Jonze

La fine fleur du clip est réunie cette année dans la sélection “Décibels” du 34e Festival de Clermont Ferrand. Parmi les heureux élus, on note la présence de « The Shrine / An Argument » (Fleet Foxes) réalisé par Sean Pecknold, « Cecelia & Her Selfhood » (Villagers) réalisé par Adrien Merigeau, de « The bench » (Sissi Lewis Kitty) réalisé par Crowther et Bruno SalAmone, mais aussi de « Oofplane //Selekt the machine » (Dj Oof) réalisé par Frédéric Jaîs Elalouf.

Sophie Lavoie d’Anne Emond

Sophie Lavoie d’Anne Emond

Cette année, le Fidec mettait le Québec à l’honneur. L’occasion pour nous de confirmer que la patrie de Denis Villeneuve et de Denys Arcand recèle de petits bijoux cinématographiques. Aux côtés des excellents « Next Floor », « Les Journaux de Lipsett », « Les Poissons » et « Mokhtar », on a pu apprécier « Sophie Lavoie », un court métrage simple et atypique d’Anne Emond.

M comme Mokhtar

M comme Mokhtar

Mokhtar, un enfant chevrier, découvre un jeune hibou au pied d’un arbre à chèvres. Dans la région, un hibou est le signe d’un mauvais présage. Le soir, Mokhtar décide de rapporter sa trouvaille à son père, un homme taciturne et superstitieux. L’enfant se heurte à l’ignorance de son père avant de commettre un acte désespéré sous les yeux clairs et ridés de sa grand-mère, une femme fatiguée, témoin impuissant de ce drame marocain teinté de merveilleux et de fatalité.
Réal. : Halima Ouardiri
Fiction, 16′, 2010
Maroc-Canada

Nicolas Roy. Le cinéma sans compromis

Nicolas Roy. Le cinéma sans compromis

Après avoir tourné plusieurs courts, le réalisateur québécois Nicolas Roy est sélectionné en compétition officielle à Cannes avec « Ce n’est rien ». Refusant de prendre le spectateur par la main, il signe là un film poignant sur l’inceste d’un point de vue original : celui d’un père, découvrant avec horreur ce que sa fille a subi et décidant de « régler » la situation au sein du cercle familial. Tension dramatique, sobriété, économie de moyens, direction d’acteurs, … : Nicolas Roy fait le point.