Des paysages meurtris de roches morcelées, des étendues de cendre, des graviers, des débris, le tout semblant sans vie, et, pourtant, quelques flammes isolées qui se consument au loin. Des tentes brunes se gonflent et se dégonflent sous l’effet du vent, presque aussi anciennes, presque aussi immobiles que des monuments antiques.
Au cœur de la ville de Ouagadougou, un immense cratère de granite emprisonne des hommes qui tentent tant bien que mal de s’en extirper. Finalement, seule leur image en sortira.
Réal. : Eliott Chabanis
Docu-fiction, 19′, 2019
France, Burkina Faso
Ce film très court a été réalisé par Seb Houis en moins de 72 heures lors du premier Kino Kabaret du Burkina Faso, en 2011. Créé à Montréal en 1999, Kino est un mouvement de cinéastes et de vidéastes basé sur le principe de création spontanée et de liberté.
Après « Pivot » d’André Bergs choisi par Harry Bos, chargé du cinéma néerlandais pour l’Ambassade des Pays-Bas à Paris, notre rubrique « Le film de la semaine » accueille un nouveau titre repéré par une autre pro du court, Michèle van Panhuys-Sigler, directrice du festival CourtsCourts (21-23 juillet 2016), à Tourtour (Var) : « Ouaga mélodie » de Uriel Jaouen Zrehen.
Lauréat du Bayard d’Or du meilleur court métrage à la dernière édition du Festival du Film francophone (FIFF) à Namur, « Twaaga » est un bel essai signé par Cédric Ido sur l’histoire du Burkina Faso naissant sous le régime anti-impérialiste de Thomas Sanakra, perçue à travers les yeux innocents de son jeune protagoniste, Manu.
Burkina Faso, 1985. Manu, un garçon de 8 ans, colle sans arrêt aux basques de son grand frère Albert. Quand Albert se fait marabouter pour devenir invincible, Manu réalise qu’il existe des pouvoirs réels.
Réal. : Cédric Ido
Fiction, 30′, 2013
France, Burkina Faso