Dans les années 90, quelque part en Bosnie-Herzégovine, en pleine guerre, un train s’arrête en pleine campagne. Des miliciens, dirigés par Alexis Manenti, montent à bord, ils se mettent à vérifier les papiers des 500 passagers et à débusquer les « ennemis » d’Etat. Dans une rame, un peu comme dans la vie, chacun se met à réagir à la menace imminente : certains se taisent, d’autres protestent mollement, un seul agit. Voici l’histoire de « The Man Who Could Not Remain Silent », un film passionnant, inspiré d’une histoire vraie, sur les utopies, la lâcheté et les gestes qui font la différence.
“Un homme est la somme de ses actes, de ce qu’il fait, de ce qu’il peut faire. Rien d’autre” écrivait André Malraux dans La Condition humaine. Rester ou partir, se battre ou fuir, parler ou se taire, sont autant de choix décisifs qui rendent l’homme moderne tributaire de son destin. Dans le court-métrage de Nebojša Slijepčević, « L’Homme qui ne se taisait pas », un train de 500 passagers est stoppé par des forces paramilitaires. Face à l’arrestation de civils innocents, un seul homme se lève et s’y oppose. Nous sommes en février 1993, à Štrpci, où la guerre fait rage en Bosnie-Herzégovine.
Février 1993, Štrpci, Bosnie-Herzégovine. Un train de passagers est arrêté par les forces paramilitaires. Alors qu’ils arrêtent des civils innocents, un seul homme sur les 500 passagers s’y oppose. Voici l’histoire vraie d’un homme qui ne pouvait pas rester silencieux.
Réal. : Nebojša Slijepčević
Fiction, 13’42 », 2024
Croatie, France, Bulgarie, Slovénie
Manol, grand-père à la retraite, est un patriarche qui a toujours su imposer fermement ses valeurs au sein de sa famille. Mais aujourd’hui, il apprend que le garçon qu’il a élevé est homosexuel. Voilà ses certitudes ébranlées par les choix de vie de ses proches, dans une bataille perdue d’avance.
Réal . : Pavel G. Vesnakov
Fiction, 30′, 2013
Bulgarie
« Bonsoir, je suis gay, fier, bien dans ma peau, heureux, et j’aime me faire enculer… ». Bercé d’une rigueur verbale où la concession morale est aussi présente que la tolérance au sein de la politique nazie envers les Juifs, les communistes et les homosexuels, cette logorrhée révolutionnaire fait l’effet d’une bombe. On a entendu ces mots à l’aube de l’an 2000 dans un film de Jean-Gabriel Périot, dont le titre prend l’apparence insolente d’une fausse question : « Gay ? »
La vie est absurde, et le jeu du destin parfois cruel. Quelles conséquences peuvent survenir d’une décision faite par amour ? Mort, souffrance ? D’après le poème « Le gardien du phare aime trop les oiseaux », de Jacques Prévert.
Réal. : Velislava Gospodinova
Animation, 4’50 », 2009
Bulgarie
Alex, 13 ans, ne peut pas trouver de place pour mettre son vélo dans les appartements de ses parents séparés.
Réal. : Dragomir Sholev
Fiction, 25′, 2008
Bulgarie
Au Festival européen du film court de Brest et aux Rencontres Henri Langlois à Poitiers, la légèreté et la fraîcheur se sont illustrées avec la joliesse bulgare de « Posrednikat » et son traitement subtil du thème de l’enfant tiraillé entre deux parents divorcés.