Dans un décor vierge et hors du temps, des bonshommes errent sans but précis. Jusqu’à ce qu’un caillou tombe du ciel. La manière dont ils s’en emparent va révéler la nature de cette drôle d’espèce.
Réal. : Ulrich Totier
Animation, 8′, 2013
France, Belgique
Réalisatrice fraîchement diplômée et jeune maman, Floriane Montcriol présentait il y a quelques jours son film de fin d’études « Amères frites » aux Rencontre Internationales Henri Langlois. Entre drôlerie animalière et regard critique et léger sur la situation politique belge, cette comédie emporte le public dans une jolie fable pleine d’un humour belge forcément décalé.
Dans une friterie de Bruxelles, on raconte l’histoire de M. Lion et Mme. Poule, un couple d’hurluberlus qui décide un beau jour de s’entretuer. Seulement, rien ne se passe comme prévu et à cause d’eux, le plat pays se retrouve sans dessus-dessous.
Réal. : Floriane Montcriol
Animation, 10′, 2012
Belgique
Simon Gillard est venu présenter « Anima » au festival de documentaire Filmer à tout prix au mois de novembre. Il en est reparti avec le Prix des Ateliers d’Accueil WIP-CAB et le Prix Format Court. Nous l’avons rencontré en compagnie de sa chef opératrice, Juliette Van Dormael, en prévision de la projection du film ce jeudi 12 décembre au Studio des Ursulines (Paris, 5ème).
Pour sa première collaboration avec le Festival Filmer à tout prix, à Bruxelles, Format Court a attribué un Prix à « Anima » (Belgique) de Simon Gillard. Un film d’école, simple et poétique, un voyage envoûtant dans l’Ouest africain. Le court métrage sera montré jeudi 12 décembre, lors de la dernière projection Format Court de l’année en présence de son charismatique réalisateur. L’occasion pour Format Court de publier le focus qui lui consacré dans le cadre du prix.
Parmi les hommes et leurs gestes, bruts et graves, une âme se libère. Elle s’extrait de notre monde dans un curieux voyage, une traversée par les airs de cet étrange village de l’ouest Africain. Ses images puissantes et évocatrices se mêlent aux sonorités entêtantes, pour nous donner à voir, sans limites, ce rêve éveillé.
Réal. : Simon Gillard
Documentaire, 18′, 2013
Belgique
Figurant parmi les films de musique de la neuvième édition du festival Paris Courts Devant, le court-métrage « Coda » de Ewa Brykalska fit résonner une voix vibrante et forte au milieu d’une sélection assez policée. Ce film de fin d’études réalisé à l’INSAS (Belgique) nous emmène le temps d’une journée dans les couloirs poussiéreux d’un Conservatoire de musique laissé à l’abandon, à la rencontre de personnages perdus face à la transformation inexorable du paysage urbain, progressivement détruit par les chantiers des promoteurs immobiliers.
Le départ d’un professeur vient sonner le glas d’un conservatoire de musique abandonné au milieu d’un quartier défiguré. Au milieu de cette ambiance apocalyptique, deux femmes trouvent encore à partager un moment de grâce.
Réal. : Ewa Brykalska
Fiction, 22′, Belgique
2013
Lors du dernier Festival Paris Courts Devant, Antoine Giorgini s’est vu remettre le Prix Beaumarchais-SACD pour son film « Les Brigands », reconnaissance de ses pairs pour la qualité de son scénario. Un scénario qui, soulignons-le, avait déjà reçu le premier prix du Concours de l’Eure en 2012, prouvant que dès la première étape, Antoine Giorgini, avait su retenir l’attention.
Après avoir commis des vols sur un parking, Jimmy et Limo, deux jeunes voyous, se réfugient dans la forêt pour semer leurs poursuivants. Sur leur chemin, ils vont croiser un sanglier blessé par balle. Jimmy s’ordonne la mission folle de sauver l’animal.
Réal. : Antoine Giorgini
Fiction, 17’, 2013
Belgique, France
Samedi soir, lors de la cérémonie de clôture du festival Filmer à tout prix, à Bruxelles, le Jury Format Court (Katia Bayer, Marie Bergeret, Adi Chesson, Xavier Gourdet et Mathieu Lericq) a élu comme meilleur court métrage « Anima » de Simon Gillard, un film d’école qui « relie avec brio les gestes du quotidien à des sentiments universels. Un film sans concession, visuellement intense, direct et poétique ». Le film bénéficiera d’un focus en ligne (critique, interview) et d’une projection très prochaine en salle, au Studio des Ursulines (Paris, 5ème). À l’occasion de l’annonce du palmarès, le réalisateur a reçu le prix des mains de Marie Bergeret.
Présenté lors de la sélection flamande du Festival du Film Francophone de Namur cette année, « Do You Know What Love Is ? » de Leni Huyghe est une délectable série de vignettes mettant en scène quatre personnes en attente d’un amour qui leur échappe continuellement. Film d’école réalisé sous la guidance de la cinéaste belge Fien Troch à la Sint Lukas Hogeschool, ce court abouti se vante d’une grande maturité et d’une belle simplicité.
Nous avons des téléphones mobiles et des ordinateurs. Nous sommes addicts à youtube, partageons une vie sociale sur Facebook et sommes noyés par l’information. Nous sommes pourtant incapables de répondre à cette question « Qu’est-ce que l’amour ? »…
Réal. : Leni Huyghe
Fiction, 20′, 2012
Belgique
Ce 4 octobre, s’est achevée la 28ème édition du Festival International du Film Francophone de Namur (FIFF). Pendant une semaine, différents programmes ont proposé une palette variée de courts : les compétitions internationale et nationale (belge), les clips, les « regards du présent » ainsi qu’un focus sur le cinéma flamand. Avant de découvrir notre focus spécial sur « Les Jours d’avant » de Karim Moussaoui, lauréat du Prix Format Court (meilleur film international) au FIFF 2013, nous vous proposons de revenir sur cette dernière édition.
Ce vendredi 27 septembre, s’ouvre la 28ème édition du Festival International du Film Francophone de Namur (FIFF). Depuis quelques années, nous suivons cette manifestation, présidée par Olivier Gourmet, qui met en avant la diversité de la Francophonie. Cette année, nous accompagnerons le festival autrement en y remettant pour la première fois un Prix Format Court parmi les douze films de la compétition internationale. Le Jury Format Court (composé de Katia Bayer, Marie Bergeret, Juliette Borel, Adi Chesson et Géraldine Pioud) consacrera un focus spécial au film primé. Celui-ci sera également projeté lors d’une séance Format Court au Studio des Ursulines (Paris, 5ème). Le Prix Format Court sera dévoilé lors de la clôture du festival, le 4 octobre prochain.
Amour toujours, aimer à en perdre la raison, les histoires d’amour finissent mal, je t’aime moi non plus… Des premiers émois adolescents à la passion en passant par la rupture, c’est l’amour dans tous ses états que Short Screens vous invite à voir, en compagnie de la délicieuse Natalie Portman, à travers une sélection de 6 films issus de pays aussi différents que l’Inde, la Belgique, l’Iran, le Royaume-Uni et les Etats-Unis. Rendez-vous le jeudi 29 août à 19h30 au Cinéma Aventure, Bruxelles.
Considéré comme un pionnier de la Nouvelle Vague belge, Felix van Groeningen tourne des longs-métrages depuis dix ans. Son film le plus connu est le tendre et décalé « La Merditude des choses », réalisé en 2009. Alors que son dernier film, « Alabama Monroe » sort en salles fin août, il était l’un des invités du festival Paris Cinéma dans le cadre du programme Made in Belgiëque. Avec intérêt et curiosité, nous avons découvert les premiers films, courts comme longs, de celui qui était arrivé, avec son équipe, nu et à vélo à la projection officielle de « La Merditude des choses » à la Quinzaine des Réalisateurs, il y a quatre ans.
L’histoire de Ion est atypique: né sous une dictature, devenu handicapé de la vue par accident, réfugié politique… Il écoute à présent les criminels pour la police belge. Pour décider de son destin, il se réfère au pouvoir de la volonté, et à la littérature.
Réal. : Olivier Magis
Documentaire, 57′, 2013
Belgique
Réalisateur de « Ion », sélectionné au Festival Millenium dans la catégorie “Docs belges”, Olivier Magis, issu de l’IAD, a roulé sa bosse sur toutes les scènes artistiques avant de nous offrir un magnifique témoignage humain sur le handicap de la vue.
Cette année, le Festival Paris Cinéma a décidé de mettre un coup de projecteur sur le cinéma belge, wallon comme flamand, au sens large (courts, longs, comédies, drames, films récents, rétrospectives, etc.). Dans le cadre de ce programme Made in Belgiëque, nous avons eu l’opportunité de retrouver, après deux anciens sujets publiés sur Format Court (l’un sur le Festival Anima, l’autre sur le Festival Premiers Plans d’Angers), celui que l’on nomme « le magicien d’Ostende » : Raoul Servais.